tag:blogger.com,1999:blog-2026932943267315742.post4619776614951868298..comments2019-06-18T10:07:41.204+02:00Comments on Culture en pagaille.: Le Petit Chaperon Noir.Geoffreyhttp://www.blogger.com/profile/17991061532808754574noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-2026932943267315742.post-51037794669929437332013-01-26T21:50:23.412+01:002013-01-26T21:50:23.412+01:00Bonsoir, (pour les lecteurs de passage : ça spoile...Bonsoir, (pour les lecteurs de passage : ça spoile un peu dans ma réponse,un chouia mais quand même un peu ).<br /><br />Et merci d’avoir pris le temps de lire ma critique et d’y avoir répondu .Vous êtes le premier auteur à me faire cet honneur sur ce blog. <br /><br />Je vais être un peu méchant…mais en douceur. Les points que vous mettez en exergue sur les questions historiques sont très intéressants et justes. Néanmoins, c’est dans le roman même qu’il aurait fallu les développer. En l’état, le dialogue des nains avant de retrouver leurs bourreaux semble moins nuancé que votre réponse. Et un peu trop didactique. C’est dommage car leur dialogue me semble dès lors déforcé par rapport à votre discours dans cas pages virtuelles. <br /><br />On retrouve un peu le même problème dans le système même de la traque, le personnage de Simon, en déclarant ne pas travailler pour le MOSSAD mais avoir accès à du matériel à eux, laisse penser qu’il fait partie d’une organisation encore plus haut-placée que ces célèbres services Israéliens ! Du moins, c’est comme cela que je l’ai perçu : cette partie du roman étant clairement dans la veine « espionnage », j’ai rempli les blancs comme dans les films d’espions, de complots et d’agences tellement secrètes que même ceux qui y travaillent ne le savent pas ! <br /><br />Pour Fables, c’est sans doute moi qui ai fait preuve d’un manque d’explicitation. Si le mélange des genres et l’idée de base (mais vraiment la base de la base) sont semblables, les thèmes, la vision des personnages et tout le reste sont bien trop dissemblables pour vous avoir servi d’inspiration ( on retrouve aussi le Grand Méchant Loup durant la Seconde guerre mondiale ceci-dit ). Je parlais surtout de mode éditoriale : la télé s’est emparée du concept et le cinéma reprend aussi à son compte les contes de fée pour le moment ( 2 « Blanche-Neige » l’année passée, « Hansel et Gretel » qui débarque bientôt aussi). Dans un monde où Shrek a ridiculisé (avec gentillesse) les contes de fées à un point tel que Disney ne s’y frotte plus, les autres studios s’y frottent (et s’y piquent méchamment à mon avis) . Faire du neuf avec du vieux, ce n’est pas donné à tout le monde et certaines trouvailles étaient bien vues à mon sens. <br /><br />La moindre des choses est d’argumenter quand on aime ou qu’on n’aime pas une œuvre. Prétexter que les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas et que chaque avis est subjectif n’est pas suffisant à mes yeux. Il y a toujours des raisons explicables et ce sont elles qui font avancer le débat…si je n’avais pas envie d’argumenter, je n’écrirais pas des textes aussi longs (et encore, je me retiens car j’imagine ne pas être le seul à ne pas apprécier lire des pavés sur un écran ).<br /><br />Quant à votre proposition de béta-lecture, perso je suis partant : j’aime me frotter à de la nouveauté et accumuler certaines expériences : comme je le dis souvent « Tout m’intéresse mais rien ne me passionne ! » ( affirmation un peu fausse…mais c’est le propre de beaucoup de phrases chocs ;) )<br />Je vous souhaite une bonne continuation, et merci encore d’avoir pris votre clavier pour répondre à ma critique.<br /><br />Geoffreyhttps://www.blogger.com/profile/17991061532808754574noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2026932943267315742.post-49896507237854954542013-01-26T14:17:27.216+01:002013-01-26T14:17:27.216+01:00Bonjour et bravo pour cette critique très très bie...Bonjour et bravo pour cette critique très très bien argumentée.<br />J'aimerais toutefois revenir sur deux points abordés :<br /><br />L'Anschluss n'a rien à voir avec la crise des sudètes. Si les tchèques ont fait les frais de la lâcheté franco-anglaise (une honte, qui fera tache dans notre histoire à jamais, Laurent Binet le décrit si bien dans HhHH), les Autrichiens ont accueilli avec ferveur véritable l'arrivée des nazis (à Vienne en particulier). Certes, les opposants à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne avaient été arrêtés… C'est pour cela qu'avant de l'écrire, j'ai soumis ce point à l'approbation de spécialistes, dont un agrégé d'histoire qui l'enseigne en Allemand dans des classes européennes. Pas question pour moi de faire dans l'agglomérat simpliste : tous germains, donc tous méchants, bien sûr.<br /><br />Le second point concerne la traque du criminel nazi par les nains. Il s'appuie sur celle d'Arribert Heim, une traque réalisée par le centre Simon Wisenthal encore actuellement (pas le Mossad comme pour celle d'Eichman qui date de 1960), en collaboration avec l'état allemand. D’autres temps, d’autres moeurs.<br /><br />Je pense qu'il ne vous a pas échappé également la référence au Golem (Hitler), sorti du caniveau de l'histoire par la société de Thulé (dont étaient membres Göring, Rosenberg, véritables théoriciens du nazisme noir… alias la méchante sorcière de mon roman), qu'ils accuseront d'avoir échappé à leur contrôle et donc, d'avoir ainsi perdu la Guerre. Ni à Hearst, l'ancêtre de Marilyn Von Sydow, néonazi notoire qu'Orson Welles saura si bien retranscrire dans Citizen Kane.<br /><br /><br />Concernant Fables, je vous rejoins entièrement (un ami m'a fait découvrir ce comic lorsqu'il a vu les similitudes avec mon histoire). C'est une excellente série, même si elle ne joue pas dans le même registre que moi. Pour conclure (je ne cherche pas d'excuses et j'assume mon roman entièrement), il est difficile de rester léger sans tomber dans le cours d'histoire ou de morale et en cela, l'écriture de ce livre était véritablement casse-gueule. En tout cas, Fables ne s'est pas risqué sur ce terrain, hé hé…<br /><br />Allez, une petite révélation concernant l'idée de départ de ce livre (les contes revisités n'étaient pas à la mode alors, merci de l'avoir rappelé) : elle vient d'un morceau de musique que j'avais l'habitude de jouer, lorsque j'étais étudiant. Il s'appelait "Cendrillon", du groupe Téléphone et Fables à l’époque n’existait pas encore. Le magnifique ballet de Preljocaj a fait le reste…<br /><br />Encore merci pour votre critique. Je ne me lasse pas de découvrir sur le net des lecteurs qui prennent le temps d'argumenter leurs lectures, qu'ils aient aimé ou pas, peu importe, le principal est d'être lu, non ? Toujours est-il que je sais à présent vers qui me tourner pour la béta-lecture de mon prochain manuscrit ^^<br />Si ça vous dit…<br />Henri Courtade<br />Henri COURTADEhttps://www.blogger.com/profile/03560919239668561392noreply@blogger.com