1997. Kevin Nivek est le chef de la sécurité du Président des USA. Lors d’une visite officielle du chef d’état dans un complexe militaire un commando s’infiltre dans le dit complexe mais avant d’avoir pu accomplir leur mission, ils sont stoppés par « l’ombre » une redoutable tueuse au service d’une organisation secrète. Cependant ces derniers avaient enclenchés un mécanisme explosif avant de se faire liquider.On retrouvera un corps étrange dans les décombres. Le président s’en sors indemne mais Nivek est viré : il fallait un bouc émissaire. Nivek décide donc d’enquêter sur le pourquoi du comment en commençant par interroger sa petite amie Melly,qui pratiqua l’autopsie du corps humanoïde trouvé dans les restes de la base militaire. Mais bien vite le corps et Melly disparaissent.
Le chant des Stryges c’est un peu le meilleur de X-files en BD. Une intrigue mêlant action, aventure et suspens sur fond de complot. Eric Corbeyran livre d’ailleurs jusqu’à présent ses meilleurs scénarios car il semble savoir où il va, au contraire de certaines autres de ses séries qui se terminaient en eau de boudin (Le territoire, pour ne citer qu’une d’entre elles). Découpée en « saisons » de 6 chapitres chacune (dont la 2ème arrive bientôt à son terme), la série ne ménage pas les lecteurs grâces à des rebondissements bien vus et surtout par des questions qui ne trouvent des réponses qu’à la fin d’un cycle. Ce qui diffère de X-files, son modèle assumé, car des réponses claires et précises on en attend encore de cette série.
Le dessin de Richard Guerineau est réaliste, rythmé et se prête parfaitement à l’ambiance glauque et noire de la BD. Cependant à partir du volume 5 la colorisation passe d’une couleur à la main à celle par infographie. Même si cette dernière est loin d’être honteuse,cela crée une légère coupure dans l’ambiance de la série,la rendant de fait un peu plus légère.
Le chant des Stryges c’est un peu le meilleur de X-files en BD. Une intrigue mêlant action, aventure et suspens sur fond de complot. Eric Corbeyran livre d’ailleurs jusqu’à présent ses meilleurs scénarios car il semble savoir où il va, au contraire de certaines autres de ses séries qui se terminaient en eau de boudin (Le territoire, pour ne citer qu’une d’entre elles). Découpée en « saisons » de 6 chapitres chacune (dont la 2ème arrive bientôt à son terme), la série ne ménage pas les lecteurs grâces à des rebondissements bien vus et surtout par des questions qui ne trouvent des réponses qu’à la fin d’un cycle. Ce qui diffère de X-files, son modèle assumé, car des réponses claires et précises on en attend encore de cette série.
Le dessin de Richard Guerineau est réaliste, rythmé et se prête parfaitement à l’ambiance glauque et noire de la BD. Cependant à partir du volume 5 la colorisation passe d’une couleur à la main à celle par infographie. Même si cette dernière est loin d’être honteuse,cela crée une légère coupure dans l’ambiance de la série,la rendant de fait un peu plus légère.
Le principal défaut de la série vient de son rythme de publication : un album de 44 pages par an ce n’est pas une torture mais presque. Tant le suspens entre chaque album est insoutenable. Que se soit dans l’intrigue principale de la saison ou dans les subplots{notamment le triangle amoureux Kevin-L’Ombre(dont on apprendra le vrai nom en cours de saison 2)- Melly} tout est savamment orchestré pour mettre nos nerfs à rude épreuves. Reste à espérer que la fin de la saison soit à la hauteur du reste de la série et que Corbeyran ne nous fasse pas du Corbeyran comme à son habitude pour résoudre l’intrigue,mais je ne m’inquiète pas trop : cette série a déjà montré qu’elle était son exception confirmant la règle.
J'ai lu le premier, c'est vrai que ça n'invente rien, mais ça reste sympa.
RépondreSupprimerMais je ne me suis pas encore procuré la suite, peut être que j'attendrais que la série soit vraiment finie, puis je les lirais d'un bloc.
Les saisons sont elles vraiment indépendantes ou se terminent elles par un cliff qui donne envie de se lancer dans la saison suivante ?
c'est plus un demi-cliff en fait,mais je ne peux pas en dire plus sans gâcher la surprise de lecture. Il y a un "trou" de 7 ans entre les deux saisons ce qui les rend assez indépendantes en fait mais comme toutes les réponses ne sont pas apportées dans la 1ere saison tu risque de vouloir lire la suite si tu accroches à la première,un peu comme les séries télés en gros ;)
RépondreSupprimerToute la saison 1 avait été rééditée par Delcourt dans un seul et même volume (au format un peu réduit mais au prix intéressant).
RépondreSupprimerJ'avais failli me le prendre à l'époque. Et là, évidemment, il n'est plus dispo sur amazon...
Ah, en faisant des recherches pour essayer de le retrouver, je me suis rappelé que la réédition était un tirage limité à l'occasion des 20 ans de Delcourt. Dans le moment, plusieurs séries étaient proposées au même format.
RépondreSupprimerGrrrr, dire que je l'ai eu en mains et que je l'ai pas pris !!
C'est de ta faute Geoffrey !!
Je l'avais oublié ce truc, fallait pas me le rappeler !!
;o)
C'est pour toutes les fois où ton blog m'a donné envie d'acheter un comics que je n'avais pas sur ma liste lol ;)
RépondreSupprimerAh, je l'ai trouvé finalement. En neuf au prix d'origine. Reste à passer l'épreuve de la Poste et je pourrai me réjouir tout à fait.
RépondreSupprimer;o)
Au fait, c'est tombé à l'eau finalement mon doux rêve de mettre la main sur la première saison du CdS. La boutique qui avait mis l'annonce ne l'avait plus en stock.
RépondreSupprimerGnééééééééé...
Wait & see.
Zut alors....il te reste l'option de les lires album par album...mais c'est sur que ça revient un peu cher vu le nombre de bouquins sortis :s
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