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jeudi 14 août 2008

Halloween ? Ici trouille.


Halloween,une nuit des plus folles à Gotham City où les malades mentaux se donnent le mot pour faire de vilains tours. Jeph Loeb et Tim Sale ont fait leurs armes sur des épisodes de Batman appelés des « Halloween special » et l’expérience leur a tellement plu que les meilleures idées qu’ils ont eu durant la rédaction de ces numéros furent gardées pour Batman Long Halloween. Et on sent bien que les bonnes idées ne furent pas légion sur ces épisodes-ci.






Le premier épisode est composé de trois chapitres mais chacun se suit et le bouquin ne raconte donc qu’une aventure. L’épouvantail attaque depuis quelques jours les centrales électriques de Gotham pour la plonger dans une obscurité menaçante. Et comme de bien entendu Batman est là pour l’en empêcher. Deux fois car le bon Docteur Crane s’échappera très vite (faut bien remplir les 3 parties quand même). Pendant ce temps,Bruce Wayne tombera amoureux fou (en moins de 2 jours,rapide le gars) d’une veuve noire….le plus grand détective du monde n’avait pas vu le coup venir et c’est Alfred qui jouera les Sherlock. Dans le genre on a vu mieux. Et aux dessins Tim Sale est loin de ce qu’il fera plus tard,il balbutie et son Batman et son adversaire ne sont pas des plus réussis.
Ça s’arrange heureusement dans le second volume.




L’autre Halloween special est lui composé de deux aventures distinctes.
Dans la première nous retrouvons ce bon Jim Gordon qui se demande si avoir adopté sa nièce Barbara (qui est aussi le nom de son épouse) est une bonne idée quand on voit la ville de Gotham. Et il lui interdit en cette nuit d’Halloween d’aller à la chasse aux bonbons ! Bien sûr elle désobéira. Et sera kidnappée par le chapelier fou. Ce dernier a déjà kidnappé de nombreux jeunes parias pour les faire jouer à Alice aux pays des merveilles et Barbara va devoir jouer Alice. L’un réussit à s’enfuir (par la grand porte carrément) et mène donc Jim Gordon (le commissaire hein,pas son fils qui porte le même prénom que lui.Y a pas à dire,l’originalité pour les prénoms est un don chez les Gordon) et Batman vers le repère du vilain. Pas l’histoire du siècle mais elle met en avant un détail peu utilisé dans Batman : la mère de Bruce. En effet on entend toujours ce dernier déblatérer sur son père et jamais sur sa mère (il a dû oublier de faire son oedipe étant petit sans doute). Les souvenirs de sa mère sont ravivés par la folie du Chapelier Fou pour Alice au pays des Merveilles,roman que Martha Wayne avait commencé à lire à son fils peu avant de partir pour la dernière soirée en famille des Wayne.

La seconde partie quand à elle augure le tic d’écriture de Loeb à savoir placer un maximum de super-vilains dans son histoire. On commencera donc par une apparition du Pingouin venu (comme c’est original) braquer une soirée chic à laquelle assistent Bruce Wayne et Lucius Fox. Après avoir capturé le volatile de Gotham,Bruce rentre chez lui un peu malade,il a sans doute mangé quelque chose qui l’indispose. Et dans son sommeil le fantôme de son père vient le visiter pour le mettre en garde qu’à minuit d’autres esprits viendront le visiter(Poison Ivy,le Joker et la mort). Chacun fera revivre à Wayne un souvenir précis (l’attente de son père pour aller à la chasse aux bonbons,sa première rencontre avec Lucius Fox)…sauf le dernier spectre qui lui montrera ce qu’il adviendra du nom de Bruce Wayne si il laisse complètement Batman le consumer. Heureusement que Tim Sale a pris de l’assurance dans son dessin de batounet et que le coloriste est doué sinon ces histoires n’auraient eu qu’un faible intérêt si ce n’est celui des flash-back.

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