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mardi 2 septembre 2008

It's Batman Season


Le champion de Boxe de Gotham est retouvé dans sa chambre d'hôtel ,mort et atrocement mutilé. Peu de temps après, son challenger est lui aussi retrouvé sans vie et dépecé. La Police est sur les dents et Batman aussi. Car les deux boxeurs étaient les poulains de chef rivaux de la pègre et cette situtation risque de nuire à Gotham. Mais lorsque Batman découvre que le mystérieux assassin est un alien beliqueux il est déja trop tard: Batman est mis K.O.

On s'en doute Batman se remettra debout mais pas avant d'avoir usé de la haute - technologie pour renforcer son costume et se battre plus ou moins à armes égales avec cet adversaire inhabituel. Mais reprenons du début: qu'est-ce qu'un Predator?









Le Predator est apparu la première fois dans un film de John McTiernan (die hard). Un commando perdu en pleine jungle voit ses effectifs diminuer au fur et à mesure qu'une "ombre" les décime. En effet le predator peut se rendre presque invisible ce qui l'aide pour tuer au plus près de ses victimes. Ses motivations restent inconnues mais on peut penser qu'il tue ceux qu'il considère comme de grand guerrier (mon pote Yoda dirait ici que nul par la guerre ne devient grand). Batman portera alors un casque renforcé et doté d"un sonar,ce qui fera tilter les spectateurs de "The dark knight" j'en suis certain.






Dans Predator 2 un autre specimen se lance dans une chasse sanglante mais dans une jungle urabine,celle de Los Angeles. Mais Gotham avec son architecture étrange et sa pluie battante offre une ére de jeux bien plus sombre et humide que L.A. On reprochera presque que l'affrontement final se tienne loin de la ville mais la propriété des Wayne et ses multiples niveaux (cave,manoir,parc) est tout aussi indiquée pour finir en beauté.




Le scéario de Dave Gibbons (le dessinateur de Watchmen) est assez simple mais prenant,comme un bon blockbuster en somme. Les frères Kubert assurent la partie graphique et même si malgré l'âge de l'oeuvre on ne se retrouve pas avec des dessins pondus par des inexpérimentés,force est de constater que certaines scènes d'actions sont peu lisibles car on ne distingue pas vraiment ce qui c'est passé (qui a dit "Batman begins"?) .




Au final,Batman versus Predator n'est pas le comics du siècle mais il est loin d'être honteux et il se lit avec grand plaisir. En espérant que ses suites soient tout aussi bonnes.


Et puisque le personnage de Predator n'a pas fini de multiplier les cross-overs,je vous invite à découvrir d'urgence celui-ci.

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