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lundi 18 mai 2009

Le Misanthrope....(non ce n'est pas l'histoire de ma vie enfin)


Hier se déroulait la dernière de la pièce « Le Misanthrope » d’après Molière au théâtre de la flute enchantée à Bruxelles. Et quoi de mieux qu’une dernière pour ma première critique théâtrale sur ce blog ? Bbah même si vous trouvez mieux c’est mon blog donc j’en fais ce que je veux, na ! Et comme c’était la dernière hier je peux même parler de la mise en scène sans risque de spoiler.

Depuis le Roméo et Juliette de Baz Luhrmann il est à la mode de tenter l’adaptation contemporaine d’une pièce écrite il y a plusieurs siècles déjà (et ce souvent au cinéma : Othello et Hamlet ayant été transposés il y a quelques années dans un univers contemporain), voir une telle initiative dans un théâtre éveille donc ma curiosité (et il faut bien ça car Molière n’est pas ma tasse de thé au départ, lui préférant William Shakespeare) .
Ce qui frappe le plus c’est la mise en scène intelligente et qui utilise ingénieusement aussi bien la scène que la salle. En effet très vite le public, bien que passif, est mis à contribution, pris à partie. Il arrivera donc que les acteurs passent entre les rangs ou vous traitent de tronche de cake (dans le seul but , fictionnel, de démontrer que toutes vérités n’est pas bonne à dire…et c’est mon frère qui en a fait les frais ,je ne vous raconte donc pas à quel point j’étais heureux qu’enfin quelqu’un ose lui dire), ou même qu’ils distribuent des tracts servant l’histoire.

Dés le début on sent que ce ne sera pas classique comme approche avec une introduction en vidéo (oui oui en vidéo) qui non seulement introduit les protagonistes de manière rapide mais efficace mais qui sera aussi le déclencheur de toute la pièce et je ne vous parle même pas de l’astuce pour les coups donnés avant le début .

Tout est adapté à notre monde : les costumes ainsi que les dialogues, sauf ceux d’Alceste, le personnage central, qui parle en « Molière dans le texte » renforçant ainsi son attitude (son décalage !) à contre courant des mœurs actuelles qui vous font dire blanc quand c’est noir tout ça au nom du sacro-saint politiquement correct. Il n’est donc pas étonnant de voir les personnages évoluer au sein de la rédaction de Trash !People Magazine, d’utiliser facebook (poussant le vice de l’interactivité avec le public jusqu’à créer des profils sur le site de socialisation pour chacun des personnages de la pièce).

PS : pour en savoir un peu plus,j’ai mis le lien du blog de la pièce dans mes favoris.

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