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dimanche 28 juin 2009

Revenge of the Femme Fatale.

Au cours du 21éme siècle l'apparition des méga-technologies a changé la donne. Ces technologies permettaient d'accéder au rêve un peu fou de jouer au super-héros et les premiers super furent donc les savant qui mirent au point ces technologies.Mais quand un héros apparaît,combien de vilains le suivent dans la foulée? Le meurtre,le vol etc ont atteint des sommets et les méga-technologies furent interdites. Les héros emprisonnés mais les criminels se sont reconvertis plus vite que leurs adversaires. Ils se sont dotés d'une belle image publique,se sont regroupés et offrent maintenant leurs services à qui sait les payer...mais alors que le mal prospère,une étrange silhouette féminine aux mensurations indécentes commence à faire le ménage.



Paul Dini est le scénariste de cette série. Il est connu pour avoir collaboré avec le dessinateur Bruce Timm à la création de la série animée Batman qui avait fait la joie des petits et des grands. Il est donc un brin logique de le voir aujourd'hui dans l'industrie des comics. Et sa Madame Mirage est un sacré hommage à certaines figures emblématiques du genre. Comme Batman elle a souvent un coup ou deux d'avance sur ses adversaires,mais le parfum d'années 30 qu'elle diffuse renvoie au Shadow et aux polars noirs. Ici tous les super-pouvoirs proviennent de la technologie la plus avancée,cependant qu'importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse,ce qui n'empêche donc pas de voir des classiques comme le gars qui se téléporte,les cheveux vivants etc...



Dini construit son scénario comme un magicien (il en a d'ailleurs épousé une de magicienne) : il nous montre des choses qui ne sont pas forcément ce qu'elles semblent être au départ (en même temps si l'héroïne se nomme Mirage c'est qu'il y a une raison). Ainsi on va de rebondissements en coups de théâtre tout en explorant les motivations des personnages principaux à nettoyer la ville du mal qui la ronge.



Les dessins sont quant à eux signés par Kenneth Rocafort qui possède un style improbable à mi-chemin entre Marc Silvestri (ancien dessinateur des X-men et fondateur de Top Cow,qui est la maison d'édition de Madame Mirage aux USA) et Francis Leinil Yu (qui office en ce moment chez Marvel). Son style fait des merveilles mais il ne maitrise pas encore parfaitement le story telling (mais ça viendra!je l'ai trouvé meilleurs que sur Hunter Killer). Aux USA la série n'a connu que 6 épisodes,dommage quand on voit que Paul Dini à laisser quelques pistes narratives en suspend.



























Top Cow oblige,c'est Delcourt qui distribue la série dans nos vertes contrées et ce de bien belle manière : les couvertures originales sont présentes dans l'ouvrage(une page par couverture,il y a un autre éditeur qui devrait en prendre de la graine,suivez mon regard) mais aussi une post-face de Dini sur sa série et un sketchbook de Rocafort de quelques pages.





ps : Tomb Raider et Madame Mirage m'ont sacrément donné envie de parler des comics Top Cow en général et de Delcourt en particulier. Il se peut donc qu'on revoie très vite ses deux maisons d'éditions dans ces pages d'ici peu.

samedi 27 juin 2009

Robot in disguise


2h30. C'est pas court.
C'est même long si on ne sait pas garder l'attention du public (et encore plus si comme moi vous avez la vessie qui menace d'exploser parce que vous avez trop bu avant la séance et qu'il reste 1h45 à rester dans la salle..).
Et l'attention du public elle va elle vient.
La faute à une intrigue qui part un peu dans tous les sens alors que c'est pourtant une histoire bien linéaire,que le montage casse un peu le rythme en se faisant s'entrecroiser ces intrigues parfois dans des scènes d'actions: il est dés lors difficile de savoir qui participe à la castagne. Mais reprenons du début...


Dés les 5 premières minutes du film on apprend deux choses:
1) que les cybertroniens sont déjà venus sur Terre il y a 17 000 ans .
2) que depuis la fin de Transformers les autobots ont formé une alliance avec l'armée (un commando connu sous le nom de NEST) pour combattre les decepticons qui se rameutent en masse sur notre planète.
C'est lors d'une de ces attaques que l'on apprend que le Fallen va renaître de ses cendres...(et 40 minutes plus tard on se demande si le type qui a lâché cette phrase en faisait pas trop parce que le Fallen en question est loin d'être ad patres).
Après une mise en place assez longue où Sam échappe à une invasion de Gremlins-transformers dans sa maison en passant par une bombe a(na)tomique qui le poursuit en se la jouant T-X (la vilaine de Terminator 3) mais rythmée , Transformers 2 devient un film d'aventure faisant voyager ses héros d'Egypte en Jordanie et le tout à une vitesse folle car ils passent d'un point à l'autre de ces pays en 3 coups de cuillère à pot.
Alors certes personne n'avait jamais filmé les pyramides d'Egypte et les ruines de Petra comme ça avant...mais je conjure les archéologues qui n'ont pas encore vu ces ruines en vrai de ne pas aller voir le film,car des ruines il ne restera que des...ruines: Bay a décimé un pan du patrimoine mondial avec un réalisme époustouflant (encore plus fort que les robots) à tel point qu'on peut croire qu'il a été réellement faire sauter tout ça.






En fait "Transformes : Revenge of the Fallen" souffre du syndrome "Bad Boys 2" : Bay a voulu trop en faire. Trop d'action cataclysmique,trop d'humour bas de plafond et trop de robots. Un véritable chaos organisé, Bay au sommet de son art de destruction et de délires pyrotechniques. Un chaos où les incohérences sont multiples mais ont en plus le chic de rendre incohérents certains éléments de la mythologie du premier opus,très fort de la part des scénaristes du dernier Star Trek qui sont partis en roue libre emmenant avec eux le scénariste de The Ring et d'Arlington Road (entre autres). Mais pourtant il y a un film dans ce chaos,j'en suis persuadé car du chaos surgit forcément quelque chose,reste qu'il faudra encore trouver quoi. Face à cela,la musique du film est considérablement moins bonne que celle du premier volet : scènes trop courte et montage trop fouilli empêchent l'émergence de thèmes musicaux ou de grandes envolées.








Au final,si vous n'avez pas aimé Transformers,vous ne risquez pas d'aimer Transformes 2. Par contre si vous avez aimé le premier,rien ne dit que vous aimerez le second.

lundi 22 juin 2009

Les aventuriers du jeu vidéo devenu un comic book perdu.


Qui ne connait pas Lara Croft ? Icône quasi instantanée des jeux vidéos et de la pop culture,le nom de cette héroïne est presque plus connu que celui du jeu qu'elle porte sur ses épaules de pixels : Tomb Raider. A tel point que son nom est aujourd'hui associé au logo officiel de la franchise.


L'idée de voir Lara en héroïne de BD n'est pas neuve, il y a eu le one-shot Dark AEons publié chez Glénat mais pour des raisons de droits il n'eu jamais de suite donnée a cet album.














Le gros des aventures en BD de l'aventurière milliardaire on le retrouve chez Top Cow (la maison d'édition qui avait lancé le regretté Michael Turner,qui signe la couverture du tome paru chez Delcourt début du mois). Introduite deux fois dans le comics Witchblade dessiné par Turner justement,il a été décidé en l'an de grâce 2000 si je ne m'abuse de laisser voler la demoiselle de ses propres ailes.


























Les dessins de la série sont signés Andy Park qui, bien que catalogué comme étant un clone de Turner se distingue par des traits plus arrondis mais ne nions pas un fait : il y a un style "Top Cow"(enfin surtout à l'époque) et Park en est un représentant. Le scénario de Dan Jurgens se laisse lire,il est plein de fun,d'aventure et de rebondissement mais il pêche sur les dialogues,beaucoup même ou alors je suis devenu trop exigeant en lisant des scénarios signés Brian Bendis et Ed Brubaker. On survole ici le passé de Ms Croft tout étant plongé dans une de ses aventures à la recherche d'un artefact mythologique et magique,Indiana Jones n'est jamais loin dans ce genre d'histoire. Mais l'important c'est que ce soit bien Indy et non le souvenir des deux films qui planent sur les planches de Andy Park,sa Lara n'a rien à voir ou a envier à Angelina Jolie ( et en plus elle exécute elle-même ses cascades !) . Il est aussi amusant de constater que Lara en plus de posséder des capacités physiques impresionnantes posséde également des connaissances dans presque toutes les strates de l'archéologie en étant pourtant fort jeune...j'ai quelques amis qui ont choisi "archéologie" à l'université et ils ont dû se spécialiser dans une période. Et surtout ils tentent de préserver les sites découverts eux,alors que Lara préfère les exploser,pas très sérieux tout ça ..mais bon Indiana Jones ne faisait-il pas de même? Sans compter qu'il démontrait sur le terrain la fausseté de ses théories (mais là encore je m'égare).













Delcourt continue donc sur sa lancée de republier le gros des productions Top Cow (après avoir relancé The Darkness depuis le tout début,en passant par la nouvelle période de Witchblade dont on nous annonce qu'elle aussi se verra attribuée des mêmes honneurs en " gros volumes" reprenant le début de la série).






Cependant,Tomb Raider "échappe" à ce traitement et sort en volume contenant 4 épisodes US. Un peu comme Fathom que Delcourt reprend du début aussi (il est d'ailleurs à signaler que fathom faisait partie de Top Cow et que de ce fait,Lara et la witchblade sont apparues dans Fathom ..hors en quittant Top Cow et en rééditant toute la série,Michael Turner a dû revoir sa copie lors des épisodes impliquant Lara et Sara la porteuse de la witchblade,le dernier tome de Fathom Origins publié par Delcourt sera donc une version revue alors que le tome 5 aux éditions USA contient la version d'origine,moi qui n'avait pas besoin des albums Delcourt reprenant ces épisodes je suis maintenant tenté de me prendre un volume qui sera en double mais sans l'être si vous me suivez bien...).




Il est à noter qu'il s'agit ici de la 3éme édition des aventures de Lara Croft, la première fois c'était dans un magazine style kiosque contenant 2 épisodes par numéro et éditiéé par Semic,la deuxième a été éditée par les éditions USA et enfin celle-ci par Delcourt donc,qui a repris tout le catalogue Top Cow pour sa distribution en français.


( le volume 1 de ces éditions reprend le même arc narratif que le tome 1 de Delcourt,il est donc intuile de se le procurer si vous possédez déja celui-ci.)




Ci-dessous: la tentative franco-belge d'adapter Tomb Raider en BD,le format européen ne conveait peut-être pas à une héroïne pourtant européenne à la base,ironie du sort quand tu nous tiens.









Héhoooo

Non,malgré son nom,Echo n'est pas un comic book centré sur l'héroïne de Dollhouse.




Julie a une vie...compliquée (pour ne pas dire autre chose). Elle a une soeur dingue,un mari qui veut divorcer et plus tellement d'argent. Lors d'un exercice de l'armée testant une nouvelle combinaison de combat la vie de Julie va basculer. La combinaison explose et vient se greffer à la peau de Julie avec des effets secondaires dont elle se débarrasserait bien. La voila donc avec l'armée à sa recherche et un meurtre sur le dos...car elle n'est pas la seule à avoir profité d'un bout de la combinaison.








Vu comme ça on pourrait croire qu'il s'agit d'une énième histoire de course-poursuite entre un civil qui en sait trop et l'armée qui veut garder ses sales petits secrets pour elle. Et bien ça serait sans compter sur l'auteur Terry Moore. L'humain est ici au centre de l'histoire avec ses problèmes,sa vie etc... les dialogues son ciselés et sonnent justes,aussi bien dans le drame que dans l'humour. Les personnages sont attachants (même dans le camp des "vilains" ) et on regrette d'être arrivé au bout du volume si vite..car il se dévore alors qu'il fallait le déguster pour le faire durer plus longtemps.


Les dessins de Moore sont loin d'être agressifs,il ne se dégage pas de ses planches un sentiment de violence comme ont peut en ressentir ailleurs parfois,ce qui devrait intéresser peut-être un public plus féminin qui se tourne plus facilement vers les mangas que vers les comics...enfin un petit rapprochement facile avec les mangas est que les dessins sont en noir et blanc. Non mesdames c'est la passerelle idéale pour commencer les comics. (On va croire que je m'acharne à penser que les filles ne lisent pas de BD américaines alors que non il y en a mais c'est statistique: le gros du public manga est féminin de nos jours d'après mon vendeur de BD attitré. Et je n'avais pas du tout prévu de commencer à discourir sur les divers publics et leurs goûts respectifs. Je m'égare de plus en plus ces temps-ci mais tant pis,vous vous serez égarés avec moi comme ça,nah!).
En plus ce sont les éditions Delcourt qui publient;ce qui signifie bien souvent un professionnalisme dans le rendu qu'il faut promouvoir face au quasi-monopole de Panini Comics en matière de comics dans nos vertes contrées. Comme bonus on appréciera les couvertures d'origines (mais en B&W et non en couleurs..un peu comme pour Walking dead en somme et un petit sketchbook de Terry Moore).








Chaque chapitre est précédé d'une citation d'Albert Einstein,et en le lisant on se rend compte qu'il aurait pû se lancer dans une carrière littéraire si les mystères de la science ne l'avaient pas intrigué...on est sans doute passé tout près de ne pas connaitre E=MC².

lundi 8 juin 2009

Breaking the code.

Il y a dix ans (à quelques jours près) sortaient sur les écrans « The Matrix », film vite rendu au statut de film culte. Nombreuses sont les personnes à avoir loué son originalité et sa manière de faire passer de la philosophie dans un film d’action à gros budget. Si il est indéniable que faire passer de la philo dans un blockbuster est un bel effort il n’est en rien original…tout comme le contexte de l’histoire d’ailleurs.









En 1984 (soit 15 ans avant le film) sortait un livre : "Neuromancien" de William Gibson. Un pirate informatique spécialiste du piratage de la matrice (le cyber-espace du futur, accessible via diodes et prises neurales) se voit aborder par une femme en noir (lunettes noires,manteaux noires…) experte en sports de défense…ça ne vous rappelle rien ? La femme,Molly,travaille en fait pour un tiers,Armitage et ensemble ils vont tenter d’infiltrer le réseau d’une grande compagnie en passant par la ville stellaire de Zion. Les Wacho connaissent ce livre et ses suites : la musique de la poursuite sur l’autoroute dans Matrix Reloaded se nomme « Mona Lisa overdrive » qui est le titre de la première suite de Neuromancien.










Les Wachowski travaillaient sur un script de V pour vendetta avant de s’atteler à The Matrix. Le comic et le film étant disponibles facilement (enfin surtout le film) je ne m’attarderai pas sur les similitudes que l’on peut rencontrer entre les deux œuvres si ce n’est que les protagonistes principaux sont considérés par la population comme des terroristes dangereux.
Le décor est planté,ces deux œuvres sont futuristes (enfin avec le temps V a fini par être uchronique) : matrix se passera dans le futur.
Dans un monde ou la guerre contre les machines se passe sous un ciel noir et menaçant…si vous vous attendez en ,lisant ces lignes à voir débarquer John Connor, ce n’est pas un hasard….certains parlent purement et simplement de pillage des films de Cameron quand ils évoquent Matrix et même si l’histoire est trop différente pour vraiment parler de pillage,on peut dire qu’une filiation officieuse existe bel et bien.
Dans Terminator les flash-backs montrent les humains se battre de nuit contre des monstres mécaniques, quand dans notre époque un simple humain se bat contre une machine presque indestructible à forme humaine.

Dans Matrix les humains se battent contres des monstres mécaniques sous un ciel éternellement couvert et une fois dans la matrice (qui est une représentation de notre époque) des humains se battent contres des programmes informatiques indestructibles à forme humaine (si tant est qu’un programme ait une forme mais si vous avez lu jusqu’ici c’est que Matrix ne vous est pas inconnu).

Les héros ,dans la matrice,possèdent des capacités dignes de super-heros dont les frères Wachowski sont friands. Ainsi ils marchent sans mal sur les murs,saute des distances impressionnantes . Néo quant à lui est presque Superman : il vole, stoppe les balles et arrive même à ranimer les morts.


Mais deux œuvres ont fortement influencé Matrix pour son look visuel. Un anime japonais, ghost in the shell , et le film Dark City.























Dans Ghost in the shell les humains ont tous au moins un cerveau boosté relié au réseau,d’autres sont devenus des cyborgs à part entière comme l’héroïne du film,acquérant ainsi des capacités physiques hors normes. Ce corps artificiel lui fait se poser des questions sur sa propre humanité etc… (le niveau philosophique est bien présent,et Ghost in the shell 2 est carrément empli de dialogues tirés de philosophes). Visuellement il a influencé matrix plus que tout autre et les photos ci-dessous devraient vous en convaincre.

















Dark City est un film d’Alex Proyas (I,Robot,Prédictions) sorti en 1997. Dans une ville à la nuit éternelle ,John Murdock se réveille sans souvenir. Il est contacté par un étrange médecin qui semble en savoir long sur lui pendant que des hommes en noir tentent de l’intercepter. Ces étranges personnages disposent de talents paranormaux que Murdock semblent avoir acquis…ce qui mènera le joug secret de ces personnes à sa perte. On retrouve le thème de l’être à part qui bat les asservisseurs sur leur propres terrains mais là n’est pas la question. Non,en raison d’un budget restreint,les décors de the matrix n’ont pu être tels que le voulaient les Wacho… ils ont donc rachetés des décors existants : ceux de Dark City ! Un véritable pillage cette fois-ci poussé sans doute par la nécessité mais pillage quand même.

(on notera que dans Ghost in the shell,les diodes se fixent aussi à l'arrière du crâne) .




Les photos servant de comparaison ont été tirées des sites suivants : http://www.mig81.com/matrixgits/page6.html
http://jjlapin.free.fr/darkvsmat/


Je possède tous les films et livres cités mais bon pour les photos j'avais pas très envie de me refaire tout ça sur mon PC et de foirer les captures d'images.

mercredi 3 juin 2009

Cœur de machine


A l’orée du XXIème siècle, une intelligence artificielle du nom de Skynet fut créée. Lorsqu’elle pris conscience de son existence elle devint autonome. Convaincue que les humains étaient une menace, elle frappa la première. Les rares survivants de ce qu’on appellerait la guerre du jugement dernier ne vécurent que pour vivre un nouveau cauchemar : la guerre contre les machines.
Nous y voila enfin. Cette guerre dont on n’avait qu’entre-aperçu des bribes dans les introductions des trois premiers opus ! Enfin pas vraiment la même guerre puisque Sarah Connor et son fils,John Connor,avaient empêché l’avènement de Skynet qui devait déclencher les hostilités en aout 1997. Mais ils n’ont fait que le retarder. En 2003 l’histoire se répétait (Terminator 3 :rise of the machines) et les bombes sont tombées. Nous sommes en 2018. John Connor n’est pas le leader de la résistance au contraire de ce que sa mère lui raconta toute sa vie. Et les machines ne sont pas celles qu’elles devraient être. Il est difficile de parler du film sans trop en dévoiler mais il est plus complexe qu’au premier abord ,ce n’est pas qu’un film d’action bourrin (les scènes d’actions sont d’ailleurs ultra-lisibles ce qui fait un bien fou aux pupilles du public). Les machines rappellent parfois Matrix (mais cette saga ayant fortement été influencée par les opus de James Cameron nous parlerons d’un juste retour des choses). Certains points du scénario font quand même penser que le voyage dans le temps, absent de ce volet, a quand même servi car Skynet possède une liste noire d’hommes à abattre parmi lesquels Kyle Reese (futur géniteur de John) et John Connor lui-même alors qu’ils ne sont pas encore des humains plus dangereux que d’autres pour Skynet. On regrettera juste que certaines scénes présentées dans la bande-annonce soient absentes mais peut-être que,comme pour Watchmen,nous aurons droit à une version longue en dvd. RDV dans 3 semaines pour l’autre gros films de robots : Transformers : revenge of the fallen.

L’avenir inconnu se déroule vers nous. Je l’affronte pour la première fois avec espoir.Parce que si une machine, le Terminator, peut découvrir la valeur d’une vie humaine, peut-être le pouvons nous aussi.
Sarah Connor.