Pages

vendredi 3 juin 2011

La voiture de l'année.

Mike Haller est avocat à Los Angeles. Toujours entre deux tribunaux,toujours à la recherche de quoi tenir jusque la prochaine affaire, il travaille à l’arrière de sa voiture , une Lincoln Continental conduite par un chauffeur particulier : Earl, un ancien client de Mike qui,incapable de payer les honoraires, rembourse Haller en bossant pour lui.

Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre des chauffards, bikers et autres dealers, Mickey Haller est habile au prétoire, mais méprisé par tout le barreau de Californie.Il décroche pourtant ce qu’il pense être l’affaire de sa vie : il est engagé pour défendre un riche play-boy de Beverly Hills accusé de tentative de meurtre. Le procureur est son ex-femme avec qui il entretient une drôle de liaison et avec qui il a une fille. Pour raisons éthiques, elle se retire de l'affaire au profit d'un autre proc'. Mais très vite, Mike découvre que son client n'est pas aussi blanc qu'il ne le prétend. Et très vite un bras de fer s'engage entre client et avocat quand il se rend compte qu'il n'a pas été choisi par hasard.



La défense Lincoln est adapté d'un roman de Michael Connelly, un vendeur de best-sellers estampillés thriller. Des thrillers souvent classiques mais d'une efficacité redoutable, l'homme est un véritable maître du " page turner". Pas de la grande littérature mais de la série B plus qu'honnête et jamais honteuse. Le film est à l'image des livres de l'auteur. La réalisation est sans éclats et seul le budget et les acteurs nous rappellent que ce n'est pas un téléfilm.

Les acteurs parlons-en tiens, en tête d'affiche on retrouve Matthew McConaughey dans un rôle qui nous rappelle que l'homme peut jouer autre chose que des comédies romantiques et ça fait plaisir de le revoir car pour ma part je l'avais abandonné après " Le règne du feu" , dernier film qui ne soit pas rose bonbon dans sa filmo. Lui confier un rôle d'avocat nous ramène au film qui lança sa carrière: " Le droit de tuer" . Son ex-femme est campée par l'oscarisée Marisa Tomei qui reste à 46 ans l'une des actrices les moins employée (une honte, elle sait jouer !)mais des plus sexy. Leur couple dysfonctionnel marche très bien et évite les clichés sur les coupes divorcés dans les films hollywoodiens (tout n'est pas super rose ou super noire, on navigue dans l'entre-deux, rendant complexe les relations humaines, trop rare dans les films de genres à Hollywood).


L'aspect procédurier enfin est lui aussi classique, on se doute ,car on connait la musique , des moyens que la défense et l'accusation vont employer pour gagner le procès. Tout comme on se doute que Mike prépare de quoi gagner et le procès et son combat face à son salopard de client. Ce qui passionne ce sont évidemment les moyens qu'on avait pas vu venir et comment Mike va goupiller tout ça! Classique comme je le disais, mais d'une redoutable efficacité. La série B de luxe a encore de beaux jours devant elle !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire