Premier des 3 articles promis ( à demis mots) avant la mise au ralentit du blog. Nous aborderons aujourd'hui l'excellent "Captain America".
Avant toute chose, il est bon de couper l'herbe sous le pied des bobos et autres sous-prolétaires intellectuels pour qui le simple fait d'accoler "America" au super-héros étoilé est la preuve que le film (et a fortiori le comic book ) est le porte-parole du patriotisme exacerbé d'un peuple va-t-en-guerre.
Créé en 1941 AVANT l'attaque de Pearl Harbor,Captain America était pour ses auteurs une sorte d'outils de propagande pour réveiller les américains sur la guerre qui sévissait en Europe et sur l'aide précieuse que les USA auraient pu apporter à ses cousins Européens face aux hordes nazies.
L'idée était plus de susciter l'envie d'aider ses compères humains que de légitimer une quelconque attaque " préventive".
Il n'est donc pas un pantin aux ordres de l'Oncle Sam mais bien ce que l'Amérique peut produire de meilleur, c'est-à-dire celui qui suivrait vraiment les idéaux du nouveau monde qui prônent le respect des autres , les valeurs humaines et la liberté.
Les valeurs américaines ,donc, se rapprochent énormément des nôtres il me semble et ce n'est pas parce que l'américain beauf qui constitue la grande partie du pays ne les respecte que dans une vision difforme qu'il faudrait en conclure que c'est la cas de Captain America.
L'idée était plus de susciter l'envie d'aider ses compères humains que de légitimer une quelconque attaque " préventive".
Il n'est donc pas un pantin aux ordres de l'Oncle Sam mais bien ce que l'Amérique peut produire de meilleur, c'est-à-dire celui qui suivrait vraiment les idéaux du nouveau monde qui prônent le respect des autres , les valeurs humaines et la liberté.
Les valeurs américaines ,donc, se rapprochent énormément des nôtres il me semble et ce n'est pas parce que l'américain beauf qui constitue la grande partie du pays ne les respecte que dans une vision difforme qu'il faudrait en conclure que c'est la cas de Captain America.
Il ne sert pas le gouvernement, il est au service du rêve américain, nuance ô combien importante pour appréhender le personnage.
Il ne souhaite pas servir son pays pour sa grandeur ou par pur patriotisme mais pour faire le bien ! Pour sauver des vies, rejoignant ainsi l'idéologie de la majorité des soldats américains passés ou actuels (les dérives horribles dont on a eu connaissance ces dernières années ne reflètent pas, j'en suis persuadé, la mentalité de tous les soldats partis loin de chez eux).
Bon, maintenant que c'est clair, attaquons nous au film à proprement parler. Steve Rogers ( Chris Evans) est un jeune homme souhaitant servir dans l'armée. Les exactions nazies le révulsent et sa moralité le pousse à vouloir servir et partir aider : l'idée de rester impassible alors que la mort fauche à tout va lui est insupportable.
Doté d'une volonté et d'un courage de fer, Steve souffre d'un handicap : c'est un gringalet asthmatique. Il est rejeté lors des tests d'admissions et réessaye de ville en ville en changeant de nom (et donc en commettant l'acte illégale de mentir sur ses formulaires d'adhésion à l'armée). Cette pugnacité le fait remarquer par le professeur Erskine ( Stanley Tucci ), savant allemand ayant échappé à la folie Nazie et venu se réfugier en Amérique. Celui-ci, aidé par l'inventeur génial Howard Stark (oui oui le père de l'autre) a mis au point une technique pour créer un surhomme. Et Erskine fait entrer Steve dans le programme de sélection.
Steve est sur le point de devenir le premier et le seul Super-Soldat de l'histoire car la division scientifique occulte des nazis, l'Hydra dirigée par le "Crâne rouge", tue le bon professeur et la formule est perdue à jamais.
Seul représentant d'une armée de surhomme qui ne verra jamais le jour, Steve ne participera pas à la guerre et servira d'outils de propagande à travers les Etats-Unis pour vendre des bons du trésor et aider à l'effort de guerre .Mais lors d'une tournée en Europe, Steve décide d'endosser son vrai rôle en montant une opération commando sur une base de l'Hydra où sont prisonniers des soldats de toutes nationalités.
C'est lors de cette mission qu'il se rend compte que Crâne Rouge a mis la main sur un artefact lui permettant d'alimenter des armes et inventions bien en avance sur son temps ! Et l'ironie suprême de la situation c'est que Steve Rogers, ce blond aux yeux bleus, soit devenu le Übermensch que l'oncle Adolf voulait tant !
C'est lors de cette mission qu'il se rend compte que Crâne Rouge a mis la main sur un artefact lui permettant d'alimenter des armes et inventions bien en avance sur son temps ! Et l'ironie suprême de la situation c'est que Steve Rogers, ce blond aux yeux bleus, soit devenu le Übermensch que l'oncle Adolf voulait tant !
Le film est donc bien plus un film de guerre un brin uchronique qu'un simple film de super-héros. Et c'est l'une de ses grandes forces, nous présenter un héros super et non un super-slip. Car bien qu'avantagé, Steve Rogers reste un soldat qui mène des opérations contre l'ennemi. Ce qui fait que le film ne souffre d'aucun temps morts à la différence de plusieurs des autres films Marvel sortis jusqu'ici.
De plus, le film regorge de personnages soignés même lorsqu'ils ne bénéficient pas d'un temps de présence important. Et pour une fois on évite le cliché de la demoiselle en détresse souvent inhérent à ce type de production. Le casting est impeccable et Chris Evans est vraiment Steve Rogers, l'acteur a trop tendance à être sous-estimé en raison de certains de ses choix de carrière mais c'est lui qui rendait regardables les films sur les Fantastic Four à la base ,quand même !
De plus, le film regorge de personnages soignés même lorsqu'ils ne bénéficient pas d'un temps de présence important. Et pour une fois on évite le cliché de la demoiselle en détresse souvent inhérent à ce type de production. Le casting est impeccable et Chris Evans est vraiment Steve Rogers, l'acteur a trop tendance à être sous-estimé en raison de certains de ses choix de carrière mais c'est lui qui rendait regardables les films sur les Fantastic Four à la base ,quand même !
Derrière la caméra on retrouve Joe Johnston. Ce nom ne dira pas grand-chose à certains mais c'est pourtant loin d'être un inconnu : il a en effet d'abord travaillé comme directeur artistique sur de nombreuses productions Lucas ( les Star Wars, Indiana Jones) et cela explique le soin apporté aux différents éléments visuels du film comme les décors, les véhicules rétro-futuristes, les armes, et les effets spéciaux de toute beauté (et mention spéciale à la transformation gringalet/super soldat)…mais surtout Johnston a aussi réalisé de nombreux films tels de Rocketeer, Hidalgo, Jurassic Park 3, etc…un technicien plus qu'honnête doublé d'un œil de dessinateur.
Formé à l'école Spielberg, il arrive aussi bien à tourner des scènes calmes qu'à emballer des séquences d'actions léchées et toujours lisibles. Ce qui prouve bien que lorsqu'on laisse un film Marvel à un vrai technicien et non à un acteur ayant des lubies de réalisateurs ( Les 2 Iron-Man, Thor), on obtient directement un produit d'une autre envergure.
Bien entendu, le film fait le lien avec le prochain film Marvel à sortir en 2012 : " The Avengers " et à ce titre la fin du film (et sa séquence post-générique) donne très envie de savoir ce que Joss Whedon nous prépare pour l'année prochaine.
Chris Evans est l'erreur première du casting des 4 Fantastiques,le reste du casting était parfait,et dans Captain America on retrouve la même erreur,cet excellent n'est pas crédible,ni la présence pour être un héros ou un super-héros comme on veut,très bien dans d'autres rôles à chaque fois avec lui on frôle le ridicule,l'absurde.
RépondreSupprimerPaul Walker aurait été plus Steve Rogers que Chris Evans.
Comme tu le dis, le casting des FF est bon : Mais Ioan Gruffudd ne dégage pas cet aura de confiance en ses capacités ni de supra intelligence (attention, je ne dis pas qu'il dégage la connerie loin de là mais pas ce quelque chose qui nous fait croire qu'il bouffe Einstein au petit déjeuner. Ça s'améliore un peu dans le second épisode quand on lui colle des dialogues piqués à Warren Ellis sur le même perso ( donc le scénar et la direction d'acteur est aussi à prendre en compte sur ce sujet). Jessica Alba en Sue Storm : oui elle dégage l'intelligence et le côté sexy (mais peut-être trop typé latine pour une fille purement, et je n'emploie pas ce mot dans son acceptation raciste ou fasciste attention, américaine). Et Ben Grimm en humain est très bon mais une fois en Chose ça passe moins ( ici la performance capture aurait fait des miracles à la Gollum mais la Fox admet qu'elle préfère employer des effets spéciaux cheaps pour amortir les coups). Bref ces 3 là remplissent le contrat à moitié sur leur personnage. Chris Evans jongle par contre avec toutes les facettes du perso : blagueur, chieur de première, mais aussi proche de ses amis et capable de prendre ses responsabilités de personnage le plus puissant en terme de destruction que ses co-équipiers.
RépondreSupprimerMalheureusement pour lui, il subit encore un rejet à cause de la base de sa carrière : les comédies débiles et cela le poursuit encore malgré ses performances dans le registre du drame dans Sunshine ou encore Street Kings ( les rois de la nuit). Il est comme Joshua Jackson dont le rôle de Pacey dans Dawson lui vaut encore des remarques sur son jeu dans Fringe ( bin oui il risque sans doute à tout moment de ressortir des dialogues sortis de sa vie depuis presque 10 ans. Chris Nolan l'a recalé pour le rôle de Bruce Wayne pour deux raisons : il voulait son Bruce plus âgé et qui aurait une tête de tueur ce que Jackson n'avait pas car il dégage trop ce sentiment de gars gentil.)
Evans passe très bien d'une facette d'un perso à un autre : de Steve Rogers à Captain America en passant par des périodes de transitions entre les deux. Paul Walker aurait peut-être pû le faire...mais une fois rasé il perd un peu de son aura ( et il n'a jamais montré une aura de leader, ce qu'il fallait à Captain).
Moi aussi au début Evans dans le rôle me faisait peur parce que entre Torche et Captain il y a un gouffre...et puis j'ai vu le film et il m'a convaincu. Mais tout art est affaire de ressenti pour celui qui le regarde : je ne donne donc que le mien et une tentative d'analyser celui-ci...