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jeudi 29 janvier 2009

Vampires (3/5) : Wisdom,love and maybe some crocodiles.



Depuis un petit temps,il est de bon ton de tenter une approche original du vampirisme..parfois pour virer au grand guignol et d’autres fois pour surprendre le spectateur d’agréable façon. C’est la dernière solution qui s’applique à « La sagesse des crocodiles ». Un titre un brin énigmatique qui trouve sa source dans l’évolution humaine, en effet notre cerveau est composé d’un cerveau humain qui s’est construit sur un cerveau de simple mammifère lui-même bâti sur un cerveau reptilien. Ce « cerveau » contient nos instincts de survie,de reproduction etc…







Steven Grlscz (ne cherchez pas la voyelle, il n’y en a pas) est un homme malchanceux. Sa jeune fiancée vient de se tuer dans un terrible accident de voiture. Plusieurs semaines plus tard,il empêche le suicide d’une jeune femme et entame avec elle une relation amoureuse. Il lui demande sa main. Elle accepte. Et pour célébrer ça le couple commence à faire l’amour…Steven plante alors sa mâchoire dans la gorge de la malheureuse, la vidant de son sang.











Le cri inhumain que celui-ci pousse lorsque il absorbe enfin le liquide rouge dans son organisme ne nous indique qu’une chose : il n’est pas(ou plus ?) humain. Les semaines passent. Steven a choisi une nouvelle proie,Anne (incarnée par Elina Löwensohn ). Mais la jeune femme est très indépendante et la chasse est rude. Il lui faut se monter patient et déployer de l’ingéniosité pour la séduire…mais plus le temps passe et plus Steven a besoin de se nourrir. Parallèlement, la police a retrouvé le corps de sa précédente victime.






Il va devenir suspect aux yeux de la police en raison de deux morts rapprochées dans son entourage sentimental. Au fil des deux intrigues l’on se rend compte que Steven est une sorte de caméléon, il copie les tics, les manies ou certaines aptitudes des personnes qu’il côtoie souvent,pour paraître plus humain,ne pas se faire repérer. Encore moins par ses futures proies qui ne sont que féminines et qui doivent(c’est impératif) ressentir de l’amour pour lui. Mais en se rapprochant trop d’Anne,le beau Steven tombe amoureux et se refuse à la tuer…reste alors à savoir si lui ou son instinct va gagner quand le besoin de sang( de vie !!) sera à son paraxysme.





Il est très intéressant de voir que les facultés paranormales de Steven ne sont que peu montrées dans le film,très sous-entendues. Un parti pris intéressant au regard des films sur Blade ou la saga Underworld. Les acteurs sont tous très convaincants, à commencer par Jude Law proprement terrifiant en être difficile à cerner. Et au final l’on trouve peut-être ici un film plus romantique que celui de Coppola mais où presque toutes les émotions passent par les regards et les silences.

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