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lundi 12 janvier 2009

Votre maire veille !

Mitchell Hundred est le maire de New-York. Mais avant cela il a été le premier et le seul super-héros de la ville (et du monde). Un étrange accident lui a conféré le pouvoir de parler aux machines, des plus simples à mécanisme aux plus complexes. Avec l’aide de Kremlin et de Bradbury, ses seuls amis à connaitre son secret, il s’est lancé dans la lutte contre le crime sous le nom un brin ridicule de « L’Illustre Machine ». Avec ses pouvoirs il a également sauvé l’une des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001. Voulant vraiment faire bouger les choses il se présente en tant que candidat indépendant à la mairie de la ville qui ne dort jamais.



Bien que la série soit surtout axée sur la politique et tous ses coups tordus (la série télé « A la Maison Blanche » n’est pas loin) elle se penche aussi par flashbacks interposés sur les exploits costumés de Hundred et de ses combats contre son « Lex Luthor » : Jack Pherson, qui est plus souvent évoqué que vu dans la série . Et ce pour mieux nous surprendre quand le sujet est abordé de manière directe dans le tome 4 . Et comme l’ identité de Mitch est connue du grand public, ces flashbacks servent le récit sans le desservir au contraire de beaucoup d’épisodes de Lost par exemple. Lost qui s’est offert le scénariste de Ex-Machina : Brian K. Vaughan (déjà évoqué sur ce blog dans l’article sur le Tome 2 de la 8éme saison de Buffy contre les vampires).




Mitch Hundred fait donc de la politique sans se soucier de sa réélection. Il veut faire bouger les choses et la série aborde ainsi de nombreux sujets sensibles,de la dépénalisation de la marijuana à la guerre en Irak en passant par le mariage Gay. Tout est abordé et Hundred aborde tout. Il ne se dégonfle pas. Il n’est pas comme tous ses maires que l’on voit danser le long des golfes pas très clairs. Mais son impulsivité naturelle risque de lui jouer de vilains tours et le mystère sur les origines de ses pouvoirs (ainsi que ceux de sa némésis Jack Pherson) restent obscurs. Des rebondissements en perspectives à n’en pas douter nous attendent dans les prochains volumes de cette série ô combien recommandable et recommandée.








Aux dessins on trouve Tony Harris qui offre de bien belles planches mais dénuée de « vie »,se dernier s’inspirant de photos pour réaliser ses œuvres il n’est pas étonnant de trouver que les personnages soient figés,toutes impressions de mouvements étant absentes. Mais peu importe ce petit détail graphique qui se révèle peu agaçant car l’intrigue et les dialogues subliment les différents volumes de la série.


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