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lundi 21 juin 2010

Quand Gotham n'avait pas l'électricité....


« Et si… ? » Cette question nous nous la posons tous au moins une fois dans notre vie. Posée dans le cadre d’un comic, elle a donné naissance à de nombreuses réponses. Et si Peter Parker n’avait pas été mordu par une araignée radioactive ? Et si Wolverine dirigeait le SHIELD ? Et si Batman était né au 19me siècle ?Le scénariste Brian Augustyn tente de relever le défi de nous conter les aventures d’un chevalier noir au temps des lampes à gaz. L’album présenté par Panini Comics (et sorti il y a un peu plus d'un an) reprend deux histoires : Gotham By Gaslight et Master of the Future.

Gotham By Gaslight commence sur un Bruce Wayne qui rentre d’Europe après avoir tenté d’apprendre tout ce qu’il pouvait sur le métier de détective à Londres et sur la psychanalyse auprès de Freud (l’histoire se situe pourtant avant 1896,année où le terme fut inventé). Nous sommes en 1889, et Gotham s’apprête à vivre un cauchemar éveillé en même temps que la naissance d’une créature ressemblant à une chauve –souris géante. Jack l’éventreur a quitté Londres pour le nouveau-monde et la ville de Gotham va lui servir de terrain de jeu. Heureusement Batman veille au grain. Mais celui-ci devra ruser pour arrêter cet ennemi que même son intellect n’arrive pas à démasquer.










Augustyn ne tente à aucun moment de faire avancer l’enquête sur le vrai Jack l’éventreur loin s’en faut. Ce qui rend la conclusion un peu vaine. Certes cela fait un ennemi peu commun à Batman mais rien de bien méchant. Un Joker aurait tout aussi bien pu faire l’affaire. Le récit reste donc anecdotique même si il lança la collection « Elseworlds » de DC comics,sorte de réponses aux « What if… ? » de Marvel. Les dessins sont assurés par Mike Mignola,le créateur du célèbre Hellboy. Ce dernier avait à l’époque un potentiel qui a explosé ensuite mais ici son style n’est pas encore à son apogée,donnant parfois l’impression pour le lecteur actuel d’être en présence d’un clone graphique plutôt qu’en face des dessins du maestro.

La seconde histoire se déroule quelques mois plus tard. Bruce a raccroché le costume de Batman mais un nouvel ennemi pourrait bien le pousser à reprendre le masque. En effet,un savant fou d’origine française menace de s’en prendre à Gotham si le maire n’annule pas l’exposition universelle qui va avoir lieu dans la ville. Le récit est lent (malgré une action assez présente) et là encore le choix de créer un ennemi inédit au Chevalier Noir est certes louable mais vain. Aucune tension n’émane du récit. Les dessins de Eduardo Barreto sont à des lieux du style de Mignola,atténuant le lien de parenté des deux histoires.




Un album assez anecdotique donc,qui ne restera pas dans les annales du Caped Crusader. D’autres histoires auraient plus mérité d’arriver sous nos latitudes ,comme « Knightfall » ou « No man’s land » par exemple….

2 commentaires:

  1. J'avais beaucoup aimé ces deux histoires pour ma part, ouais un bon souvenirs.

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  2. Les dessins m'ont assez plu.Mais je n'ai pas retrouvé ce que j'attends dans une histoire de Batman (mais j'avoue en demander bien plus à Batman qu'à tous le reste).Le prochain Elseworld à paraître est celui consacré au 3me volet de la trilogie vampire,j'espère qu'il sera du niveau du premier opus qui m'avait emballé mais pas le second.

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