Les Stryges sont de retour dans un album au chiffre maudit : le 13. Maudit comme cette espèce qui s’éteint et qui avait placé de grands espoirs en Debrah Faith, la femme qui répondait au surnom de « L’ombre » a en effet hérité lors du dernier tome d’un empire financier. Mais elle semble avoir décidé de suivre la voie de l’affrontement et les stryges exigent sa mort. Pendant ce temps,Kevin Nivek,ancien agent responsable de la sécurité du Président et compagnon de route de Debrah lors d’aventures passées croupit dans une prison depuis 7 ans pour un crime qu’il n’a pas commis.
Cette excellente série de Bande-dessinée est enfin de retour après presque deux ans d’absence…et vu le niveau je serais presque prêt à patienter encore deux ans pour avoir la suite. Presque car n’étant pas masochiste je ne peux souhaiter une aussi longue attente. « Le chant des stryges » est divisé en saisons (comme les séries télés) de 6 tomes chacune. Et voici que la 3me commence. Et pour un tome d’introduction il démarre sur les chapeaux de roues. Tout en nous présentant la nouvelle situation (l’histoire débute le 24 décembre 2011,soit 7 ans après la fin du tome 12 !) des personnages principaux, le scénariste Eric Corbeyran n’en oublie pour autant pas de nous emmener dans une récit plein d’action et de rebondissements …le seul reproche à lui faire serait de parler de sa propension à faire de la pub pour les séries dérivées (il y a 4 spin-offs en tout) de son univers au travers de flash-backs ou de dialogues alors qu’il n’y avait pas lieu de vraiment le faire. Mais cela ne gêne pas le récit en soit et comme cette série me manquait je suis d’humeur à pardonner cet excès d’auto-promotion. Les dessins de Guerinau sont encore au top,il gagne même en expérience dans son découpage de l’action (si si c’est possible) et rend la série fluide et agréable à l’œil. Quant en nouveau coloriste (le 4me de la série) il continue sur la lancée des 2 précédents,à savoir une colorisation à l’ordinateur. Si elle est loin d’être honteuse elle est pourtant terriblement éloignée de la superbe colorisation à la main que l’on admirait sur les 4 premiers albums de la série…je pinaille mais j’aimais énormément l’ambiance que cela donnait au début de la série et je crains de ne jamais revoir une telle touche à l’avenir.
Si vous avez aimé X-files (avant que ça ne parte en gonades) et/ou Fringe sachez que « Le chant des Stryges » s’en rapproche beaucoup dans les meilleurs aspects de ces séries tout en ne s’éparpillant pas dans des épisodes solitaires. On reste dans une seule trame principale adictive au possible.
Pour le coup, j'ai lâché l'affaire au tome précédent. L'histoire n'en finit pas et en plus les albums sont comme tu le précises extrêmement espacées. Dommage parce que c'est pas mal du tout.
RépondreSupprimerPour l'instant je vais laisser à cette série un peu d'avance, 5 ou 6 ans avant de m'y remettre.
C'est vrai que c'est un sacré défaut cet espacement dans le temps entre chaque album. Quand on est en plus habitué au format comic book où la suite arrive après un mois d'attente,ça n'aide sûrement pas ( je râle souvent sur ce point paceque si les américains savent dessiner autant par an,pourquoi pas les européens ? et ça vaut évidemment aussi pour l'écriture de scénario). Je pense qu'on entre ici dans le dernier tiers de l'histoire (certains éléments me le font penser en tous cas) donc ton idée d'attendre te permettra de tout finir en un coup,ce qui est bien moins frustrant (mais moi rien à faire j'arrive pas à lâcher cette série...je dois aimer souffrir au fond ^^).
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