Pages

lundi 15 novembre 2010

It Still Does McFly !

Nom de Zeus, elle est là. La trilogie "Retour vers le futur" vient de débarquer en blu-ray. Et le voyage dans le temps n'a jamais été aussi beau. Pourtant la crainte est grande quand le premier film débute. L'image baveuse et granuleuse du logo Universal n'est pas là pour nous rassurer. Et puis soudain le film commence, les images se mettent en mouvement et il devient dés lors impossible de soustraire son regard de l'écran.

Le travail de restauration de l'image est exemplaire. Les couleurs sont éclatantes, chaudes mais sans jamais modifier le souvenir que l'on avait des films auparavant. Tout comme sur les "Alien" l'image est ici choyée comme une relique sainte. Malheureusement on ne peut pas en dire autant du son, qui manque parfois de dynamisme dans les dialogues (et ce en VO comme en VF, une des rares VF à ne pas jeter à la poubelle en plus), la faute sans doute à des bandes audio un peu vieilles.Ça c'est pas le pied !

Tout comme pour Alien et Aliens, la restauration de l'image entraine une certaine visibilité des trucages. Néanmoins, grâce au rythme soutenu de l'intrigue, des acteurs à l'alchimie évidente et au charme si particulier des années 80 le tout passe comme une lettre à la poste.

L'histoire? Nous la connaissons tous. Marty Mcfly , à la suite de l'assassinat de son ami et savant fou Emmett ''Doc'' Brown,se retrouve propulsé en 1955,30 ans en arrière à l'époque où ses parents étaient sur le point de se rencontrer. Mais on ne joue pas avec les évènements passés (effet papillon, théorie des dominos tout ça…) et très vite Marty se voit dans l'obligation de faire tomber ses parents amoureux l'un de l'autre si il veut un jour venir au monde. Action,humour,un brin de folie (2,21 gigowaaaaaattttts ?) et un scénario un peu désuet mais ô combien sympathique. Retour vers le futur est un classique hollywoodien comme en on a plus fait depuis longtemps.


Le second opus s'attarde à développer des concepts comme les réalités alternatives créées par un événement si important qu'il change profondément le cours de l'histoire en générale.Résultat des courses il faut aller "réparer" les dégâts. On est donc très loin de la théorie du "whatever happened happened" chère à LOST. Là aussi les ingrédients du premier fonctionnent, car à part dans les séquences futuristes,les réalisateur Robert Zemeckis ne cherche pas à faire de la surenchère,mais on lui fera remarquer qu'on est en 2010 et que sa vision du futur risque de bientôt être complètement caduque. Le rythme du film (1h47 contre 1h54 ) joue aussi en la faveur des paradoxes temporels qui risqueraient de sauter aux yeux des spectateurs attentifs . Ne sont pris en compte que les paradoxes qui servent l'histoire et pas ceux qui devraient en découler. C'est le problème des récits de voyages dans le temps,il y a toujours bien plus de couilles dans la pâté que ce que le scénario décrit. Mais ça mettrait un tel bordel dans l'histoire qu'il vaut mieux ne pas y faire attention sous peine de se faire attraper un mal de crâne carabiné.


La 3me partie quant à elle retouve un schéma classique, à tel point qu'il pourrait tout simplement s'agir d'un remake déguisé du tout premier épisode. Mais là encore le film ne souffre pas de ce détail. Et l'ambiance Western apporte un plus à cet épisode qui joue avec les codes de ce genre de films...et puis la réplique comme quoi Clint Eastwood est le plus gros trouillard de l'Ouest me fait toujours sourire.

Voila donc une trilogie culte enfin disponible en HD et qui plus est peut se regarder comme un seul et même long (très long) film tant la politique de la fin ouverte est appliquée ici. On regrettera cependant que Marty change de coupe de cheveux entre le 1er et le 2me et que l'actrice qui incarne sa petite amie Jennifer soit remplacée par une autre (bon Elizabeth Shue n'est pas laide loin de là mais je préférais celle du 1er film).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire