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samedi 25 avril 2009

Le Roi prend la Reine.


Après avoir narré par le détail la montée en puissance d'Anne Boleyn et de sa famille dans la saison 1 , nous assitons ici à la déchéance et à la mort de la Reine. Mais avant un final décapitant nous assisterons aussi à la réforme de l'Eglise en Angleterre alors qu'Henry VIII est fait chef de l'Eglise dans son pays,ce qui est loin de plaire à Rome. Traitrises,violence,sexe...la saison 2 des Tudors est à limage de son ainée : une fois entamée on ne la lache plus. Pourtant les différences sont flagrantes : là où la première saison était décompressée au possible (10 épisodes pour arriver nul part.9 heures pour ne même pas raconter la moitié du film "The Other Boylen Girl " ) cette saison joue à fond la carte de l'élipse,ainsi sur 10 épisode nous verrons la Reine Anne enceinte trois fois dont deux fausse-couches of course puisque Elizabeth a été son seul enfant. L'attention se porte aussi de plus en plus sur les personnages secondaires que lors de la première saison mais comme il n'y pas un seul personnage pour en rattraper un autre les moments dramatiques ne le sont pas tant que ça : la mise à mort de Thomas More qui aurait dû être intense n'est juste qu'un rebondissment de plus,la faute à une caractérisation du personnage qui le rend rigide jusqu'au bout alors que les traces historiques tendent à montrer que l'homme était pourvu d'un sens de l'humour qui est cruellement absent de son double télévisuel. Anne Boleyn qui nous est montrée de plus en plus parano et manipulatrice nous devient vite antipathique et que dire de la "pure" Jane Seymour qui ,au final, profite et encourage silencieusement l'éviction de la reine (et sa mort) pour accéder au coeur et au lit du roi? Non franchement pas un pour rattraper l'autre. Et c'est pour ça que c'est bon !

mercredi 22 avril 2009

Dr Horri..euh Impossible je présume ?

Le Dr Impossible est un super-vilain. Et pas n’importe lequel,c’est l’homme le plus intelligent du monde. Il a voyagé dans le temps, combattu les plus grand héros de la Terre en tentant de soumettre le monde. Et pourtant le voila en prison. Mais une prison ne peut le retenir bien longtemps.
Fatale est une cyborg, réparée après un grave accident, elle est le nec plus ultra de la technologie cybernétique. Et voici qu’elle entre dans l’équipe des Nouveaux Champions. A priori rien le les relie.

Récit à deux voix, « Un jour je serai invincible » nous plonge des deux cotés du miroir : le monde vu par les héros et par les vilains.Le monde vu par un vieux briscard du mal et par une jeunette œuvrant pour le bien. Au fil des pages les flashbacks se succèdent, narrant par le détail les origines et les motivations des deux personnages principaux. Un bel exercice de style,le roman de super-héros n’étant pas des plus répandus chez nous (aux USA ils en existent une tripotée mais souvent en rapport avec des héros de comics) d’autant plus qu’il s’agit d’un roman original qui ne reprend aucun grands héros connus du public même si certains archétypes nous font immédiatement penser à Superman,Batman,Wonder Woman etc…
Un Watchmen light et fun, que les amateurs de comics liront avec un sourire en coin mais qui restera peut-être un peu hermétique aux autres lecteurs que les descriptions guignolesques des costumes et des inventions du bon docteur ne feront sans doute pas rire. Pour ma part j’ai imaginé le Dr Impossible comme un clone maléfique du Dr Horrible pour le coté « je veux être le maitre du monde » mais là où Horrible est touchant ,Impossible est finalement un vilain « classique » une sorte de Lex Luthor boosté.

Ps : j’ai découvert le livre grâce au site du Cafard Cosmique. Dans la critique on pouvait lire ,je cite : « Chez Austin Grossman, les super-héros sont des êtres qui doutent, qui hésitent et qui, parfois, usent de la violence. Loin des personnages lisses de la tradition des comics, ils ont leurs points faibles - et ils n’en sont que plus humains. » Et là je dois dire que l’auteur de la critique n’a surement rien ouvert comme comics depuis les années 50. Dans les 60’s un petit éditeur du nom de Marvel lança les super-héros à problèmes que sont Spider-man,Daredevil,les X-men etc…tous bourrés de défauts,de doutes et terriblement humains. Et violents aussi,en effet je n’ai jamais vu Wolverine se servir de ses griffes pour découper un steak dans son assiette,ce qu’il découpe se sont ses adversaires mais ça doit être non-violent cette approche d’après le « cafard ».Alors quand on sait pas, on raconte pas !

mercredi 15 avril 2009

A feu et à Cendres

Mary Gentle est un écrivain atypique. Là où ses collègues se contentent bien souvent de faire des recherches en bibliothèque, elle préfère suivre des cours universitaires. Sa connaissance d’un sujet devient pour elle une passion,une passion que l’on retrouve dans ce cycle «Le livre de Cendres » composé de 4 livres mais qui a été publié en un seul bloc en Angleterre (un pavé de plus de 2000 pages tout de même, excusez du peu).

Le professeur Pierce Ratcliff travaille à rassembler et à traduire un corpus de textes connu sous le nom de « documents Cendres » et pour d’obscures raisons ces derniers sont passés des rayons « Histoire » aux rayons « fictions médiévales ». 98 % du cycle est donc composé des traductions et des notes de bas de pages de Ratcliff,les 2 autres % sont la correspondance avec son éditrice. Cendres est un capitaine mercenaire au visage empli de cicatrices. Comme Jeanne D’arc ont dit qu’elle entend des voix qui la guident sur le champ de batailles,des voix qu’elle entend depuis qu’elle a échappée toutes jeunes aux griffes d’un lion d’où le nom de sa compagnie : « Le lion azur ». Hors voci que la Chrétienté est soudainement attaquée par Carthage et ses golems,une nuit éternelle les accompagne et rien ne semble tenir tête à l’envahisseur si ce n’est la Bourgogne. Au fil des pages le doute assaille Pierce, ces golems, cette Carthage qui ne devrait plus existé...sont-ce des licences poétiques, de la pure fiction où y a-t-il autre chose ?

L’Histoire étant une science, est-il devant un cas de contaminations de l 'échantillon tant certaines parts de ce qu’il traduit semble inspiré ou avoir inspiré divers autres récits moyen-âgeux ? Voir même de parfois les contredire,comme si l'Histoire connue pouvait être ainsi balayée d'une simple pichenette...mais si c'était le cas?


En plus de foisonné de détails sur les us et coutumes de l’époque, Gentle décrit aussi soigneusement tout ce qui se passe et là ou l’on pourrait craindre la logorrhée et bien il n’en est rien : tout est fluide,passionnant,foisonnant et donne corps et vie à des personnages et à une époque révolue. On saigne, on baise, on se bat, on pleure, on doute avec eux. Et on s’interroge sur le pourquoi du comment : car si c’est une fiction que traduit le Pr Ratcliff, pourquoi une équipe archéologique vient-elle de mettre au jour un vestige de ces fameux golems « poétiques » qui accompagnaient ces pseudo-carthaginois envahisseurs ?






Je ne rentrerai pas plus dans les détails pour ne pas déflorer la chose mais « Le livre de Cendres » transcende littéralement le genre auquel on le rattache ,la fantasy ,pour aller lorgner sur les terres de l’uchronie (donc de la SF) et du fantastique pur tout en étant un récit héroïque médiéval. On est loin des cycles interminables répétitifs et prévisibles aux personnages souvent stéréotypés, loin de la BCF (big commercial fantasy). Il s’agit plutôt d’une sorte de « Lion de Macédoine » en plus subtil (et ce malgré toute l’affection que j’ai pour les livres de David Gemmell mais passons…) .






Le cycle est ressorti en fin d’année dernière chez Folio SF avec des couvertures jolies mais pas top et pas super raccord : je me demande encore qui est le bourreau sur la couverture du tome 2. Les couvertures des éditions Denoël étaient bien plus classes et fortes. Et surtout ces éditions proposaient une longue nouvelle de 100 pages ce déroulant dans le monde de Cendres que les éditions folio semblent vouloir sortir séparément et donc je ne l’ai pas lue (je ne possède que le 1er tome en Denoël) mais gageons qu’elle doit être tout aussi prenante.















ps: aujourd'hui 15 avril je fête mes 25 ans. Mais le 15 avril c'est aussi culturel avec la naissance de Léonardo Da Vinci, le naufage du Titanic,la naissance du regretté compositeur Michael Kamen ou encore celle de l'auteur Henry James.

lundi 13 avril 2009

Prédictions : on l'avait pas vu venir.

Cela faisait un bout de temps que je n’étais plus allé voir un film avec Nicolas Cage. Il faut dire qu’il accumulait ces derniers temps les navets. Mais avec Alex Proyas à la réalisation je n’avais pas envie de rater ça. Il faut dire qu’avec Dark City sur son CV, le réalisateur possède une base assez solide de crédibilité. Crédibilité qui risque d’être mise à mal avec ce « Prédictions » qui n’avait pas prévu que le grand guignol pointerait le bout de son nez en fin de métrage.
En 1959, les élèves d’une classe ont enfermé dans une capsule scellée des dessins qui représentaient leurs visions de l’avenir. La petite Lucinda n’a rien dessiné…elle a écrit une suite de nombres. 50 ans plus tard la capsule est ouverte et le petit Caleb hérite de la feuille de papier de Lucinda. Son père John, physicien, va découvrir que ses chiffres sont loin d’être désordonnés et que la petite avait prédit nombres de catastrophes passées…et il en reste 3 futures sur la liste.







Cage joue un père veuf qui élève son fils du mieux qu’il peut. Il n’entretient que peu de relations sociales et est en mauvais termes avec son père,seule sa sœur cadette vient lui rappeler de temps à autres qu’il a une famille. Comme d’habitude, que le film soit mauvais ou non,Cage reste crédible…ce qui est moins le cas du personnage de Rose Byrne la faute à un scénario qui rend le personnage geignard sans doute car elle vaut mieux que ça (Damages). Visuellement le spectacle est assuré par deux scènes catastrophes assez bluffantes et on regrettera seulement que les effets spéciaux ne soient pas plus au top (on devine un peu trop la synthèse). Et tout cela servi par un scénrario qui,si il a oublié de faire du personnage interprété par Rose Byrne quelqu’un d’attachant, va crescendo dans la mystère et le suspens avec la découverte du don de Lucinda mais aussi avec la présence inquiétante d’étranges silhouettes noires rôdant autour des personnages (Proyas fait ici un sacré clin d’œil à son Dark City).














ATTENTION CE QUI SUIT DEVOILE DES POINTS CLEFS DE L'INTRIGUE


Mais alors me demanderez vous ou est-ce que ça coince ? Et bien,vous répondrai-je, ça coince à 10 minutes de la fin quand les questions que l’on se posait trouvent des réponses pour le moins…guignolesque. Dans un salmigondis rappelant à la fois" Rencontre du 3eme type" , " E.T" et "A.I" (on sent le passionné de Spielberg là c'est certain!) , l’on apprend que les mystérieux personnages en noir sont en réalité des extra-terrestres venus sauver quelques humains (des enfants) pour recommencer la vie ailleurs après la fin du monde terrestre. Or si l’on pense d’abord à des aliens c’est à cause de leur apparences mais plusieurs details nous font penser à des anges,le message religieux si cher aux américains plaira à ce public et décrochera les européens sans doute. Le doute est peu permis quant à leurs origines pour peu que l’on ait un peu de culture :la preuve la plus flagrante est sans doute les sorte d’ailes qui apparaissent lorsqu’ils emmènent les enfants dans leur vaisseau, ensuite John est le nom anglais de Jean celui à qui l’ont fait les révélations de la fin du monde dans la bible et enfin la toute fin qui montre les deux enfants (un garçon, une fille) dans un champ courant vers un arbre lumineux rappelant furieusement l’arbre de vie de la genèse et pendant ce temps sur Terre John se réconcilie avec sa famille…hypocrisie totale car il ne l’aurait sans doute pas fait si la fin du monde n’avait pas sonné, mais les valeurs familiales sont sauves, ouf ! Par contre que les aliens fassent des orphelins à la chaine en refusant d'embarquer les parents c'est limite dégueulasse mais ils avaient qu'à être des "élus" aussi ces parents,c'est quoi ce laissez-aller parental enfin????

L’autre point négatif de cette fin est qu’elle dégage un optimisme complètement en contradictions avec la noirceur du film. Face à une intrigue qui nous dit que" non non tout est décidé d’avance vous ne pouvez rien faire pour empêcher les choses de se produire" voila que sort le dieu de la machine pour sauver l’espèce humaine (et quelques autres aussi au passage , Noé a troqué son arche contre des vaisseaux de l’espace,bien plus performants et confortables).







FIN DE L'ALERTE SPOILERS




Alors au final ,non on ne regrette pas d’avoir payé sa place de cinéma,le film contenant son lot de spectaculaire avec de vrais morceaux de cinémas dedans….le voyage reste plus important que la destination dit-on mais la destination en question est tellement nulle que certains se sentiront floués...au mieux !

mercredi 8 avril 2009

Un, Deux, Troie !


David Gemmell est un auteur de fantasy dont le premier roman avait fait grand bruit à sa sortie outre-manche en 1984 : Légende. Pas tant par son scénario que par sa maitrise des scènes d’actions (nombreuses) du roman. En effet sa plume était à la littérature ce que la caméra de John McTiernan ou de Peter Jackon est au cinéma.

Mais c’est avec le cycle du Lion de Macédoine que Gemmell s’est fait connaitre chez nous avant de voir ses autres œuvres éditées. Ce cycle prend racine dans l’antiquité grecque et narre la vie, de l’adolescence à la vieillesse, de Parménion, un général de Phillippe II et d’Alexandre le Grand. Parménion est spartiate par sa mère et macédonien par son père. Conspué par les autres spartiates de son âge il s’éprend de Dérae , jeune fille promise à un autre homme. Mais l’adolescent ,en la séduisant ,provoque la mise à mort de sa belle par Sparte et il doit fuir. Lors de son exil il rencontre le jeune Phillippe, un macédonien. De la tragédie grecque, du sang, du sexe, des larmes…On suit avec délice et passion la vie des différents protagonistes, cherchant ici et là les réalités historiques et comment l’auteur imbrique son univers fantastique dans les blancs laissés par l’Histoire antique.

Car chassez le (sur)naturel et il revient au galop. Gemmell est un écrivain de genre et la Grèce et sa mythologie se prêtent bien à cet exercice. Mais ce qui frappe le plus c’est la maitrise totale de sa saga de plus de 1000 pages. Les détails sur les mœurs et coutumes de l’époque montrent le niveau de recherche de l’auteur qui s’aventurait ici pour la première fois hors d’un monde complètement imaginaire mais qui peut entrer en contact avec les mythes de l’époque, ainsi un petit tour en Hades ou dans un monde peuplé de chimères et autres créatures est aussi au programme. Mais ce sont pourtant les intrigues de palais, les complots, les liaisons amoureuses qui captivent le lecteur car les personnages sont bien vivants grâce à une psychologie fouillée et des dialogues allant à l’essentiel.


Les anciennes couvertures, lorsque la saga était éditée sous forme de trilogie.


Les couvertures du diptyque,le découpage suit celui de l"édition originale britannique.

La saga a été éditée sous forme de trilogie (c'est la version que j'ai lue,alors qu’originellement il s’agissait d’un diptyque) par les éditions Mnémos: Le lion de Macédoine,Le prince noir,L'esprit du chaos,puis sous forme de tétralogie chez folio(l'enfant maudit,la mort des nations,le prince noir et l'esprit du chaos. Il a fallu attendre l’année 2008 pour que Mnémos  sorte  enfin les bouquins sous leur forme d’origine (Le lion de Macédoine et Le prince noir). 





Les couvertures des éditions Folio SF. Chaque volume du diptyque a été coupé en deux .

Bref un beau foutoir pour s’y retrouver si vous choisissez de lire " Le lion de Macédoine " en grand format. Mais cela n’enlève rien à la réussite de l’œuvre. Aussi lorsque les fans apprirent que Gemmell allait réattaquer la Grèce avec une trilogie sur la guerre de Troie,les yeus se sont écarquillés.

Ce qui frappe le plus dans cette trilogie c’est peut-être l’absence quasi-totale de fantastique. Il y a des prophéties qui trainent bien sûr et la princesse Cassandre qui possède un don de voyance mais ça s’arrête là. L’autre grosse surprise vient bien évidement de l’histoire. Il ne s’agit ni d’une relecture de L’illiade ni d’un remake romancé du film. Non, ici il s’agirait plutôt d’avoir voulu écrire la « vraie » histoire qui aurait donné naissance à la légende. Un récit plausible qui aurait, au fil du temps, été déformé pour donner naissance à l'histoire que nous connaissons tous et que la littérature, la bande-dessinée et le cinéma se sont appropriés ( ndr : à ce sujet, le film "Troy" ,de Wolfgang Petersen avec Brad Pitt, est à découvrir dans sa version longue, les ajouts changeant complètement le film de sa version sortie en salles).

Le premier tome nous fait donc découvrir le riche marchand et marin Helicon, qui ,comme Indiana Jones, a lui-même décidé de laisser son véritable patronyme derrière lui , Ulysse le roi laid d’Ithaque ,réputé pour être aussi rusé qu’il est doué pour raconter des histoires fantaisistes et merveilleuses(ces mêmes histoires qui donneront naissance à son Odyssée) et surtout d’Andromaque, ancienne prêtresse promise à Hector le fils préféré du cruel roi Priam de Troie.






Tout le mythe est passé à la moulinette. Ce qui rend presque impossible de prévoir les retournements de situation. Ainsi l’on est surpris d’entendre parler du cheval de Troie dés le début de l’histoire et d’apprendre qu’il s’agit en réalité de la cavalerie Troyenne. Il fallait y penser et la trilogie est à cette image : on connaît les héros mais pas leur histoire. Comme pour « le Lion », les rites et coutumes des grecs de l’époque sont bien retranscrits et les enjeux politiques d’alliance et mésalliance également. Cependant le coté tragédie souffle un peu plus du coté du soap opéra que du drame Shakespearien. Peut-être parce que David Gemmell était mourant en écrivant cette ultime œuvre et que sa femme Stella termina le 3éme tome sans pour autant que l’on sente vraiment une rupture de rythme ou une différence de style. Troie est une agréable lecture mais un cran en dessous du « Lion de Macédoine » . 

Cela n’empêche pas d’apprécier cette trilogie originale qui offre un regard nouveau et bienvenu sur une guerre mythique dont on parlera encore longtemps après nos propres morts.

mercredi 1 avril 2009

Buffy: le film.

Joss Whedon vient de l'annoncer outre-atlantique. Après avoir terminé les histoires de Buffy et Angel en comics, il se lancera dans la réalisation d'un long métrage consacré à ses héros de la nuit.



Nous retrouverons donc toute la bande de Buffy et d'Angel dans un film dont Whedon affirme qu'il repoussera les limites des genres. Et oui des genres au pluriel car ces séries ont eu droit à tout: action,comédie musicale,etc... c'est donc un film somme de ces influences que le grand Joss nous proposera. Et il en aura les moyens puisque le budget semble pharaonique : 350 millions de dollars,plus que pour Superman Returns de Bryan Singer mais il est néanmoins à craindre que beaucoup de cette somme ne tombe dans les poches de Sarah Michelle Gellar qui ne voulait plus entendre parler de Buffy mais à Hollywood le porte-monnaie peut tout.






Peu de choses ont filtré sur le scénario mais Universal annonce par communiqué de presse que l'histoire verra intervenir des monstres légendaires en raisons de leur appartenance légale au studio. Studio qui racheta les séries de Whedon à la Fox comme à l'époque de Firefly pour lui permettre de conclure sa grande saga comme il l'entend et comme il se doit. Nous pourrions donc bien assité à la version réussie de Van Helsing,surtout quand on sait que Whedon a fait appel à Jonathan Nolan et JJ Abrams pour l'épauler dans l'écriture de ce qui s'annonce être un ovni mainstream cinématographique. Mais on a le temps,la sortie n'est pas prévue avant le 22 novembre 2012.