Elle dit qu’un jour un enfant aux grands pouvoirs naîtra et qu’avec lui s’ouvrira une ère durant laquelle « amazoulou » signifiera terreur et mort pour tous les peuples du pays n’guni et des pays voisins, jusqu’à la mer, au sud, à l’ouest et à l’est, jusqu’aux Montagnes-de-la-Lune, au nord. »
Ainsi commence « Le trône d’ébène »,qui relate la vie et mort de Chaka,roi des zoulous,personnage fascinant qui agrandira son territoire,et glissera progressivement dans la folie parfois conférée par le pouvoir.Une figure classique maus ayant bel et bien existé au 19émé siècle.
Thomas Day (encore lui !) nous livre sa version de l’histoire en y ajoutant magie,divinités et autres artefacts comme s’il s’agissait de réalité historique. Et avec un continent aussi riche que l’afrique,le folklore tranche avec ce qui est généralement utilisé (car bien que tout aussi riche,le folklore européen est tellement vu et revu qu’il ne surprend malheureusement plus tellement quand on l’utilise en fantasy).
Comme dans La voie du sabre,tout est habillement dosé pour que jamais les éléments fantastiques ne nous fassent décrocher de l’intrigue basée sur les faits réels.Day a digéré l'histoire avec un grand "H",les us et coutumes,les rites et le vocabulaire pour mieux les fondre dans son oeuvre.Voila donc un excellent roman d’ignitiation et d’aventures dans l’afrique noire vue par l’œil des habitants et pas ,« dixit » l’auteur, des aventuriers blancs tels Tarzan ou Alan Quatermain.
Tiens, je viens de le commencer.
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