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jeudi 24 février 2011

N'y allez pas c'est une merde !

Après un premier épisode qui avait surpris et plus ou moins emballé, Largo Winch devait confirmer l'essai avec ce second opus des aventures du milliardaire en blue jeans au cinéma. Rentrons dans le lard tout de suite : l'essai n'est pas transformé !

Largo Winch a décidé de vendre le Groupe W pour mettre sur pied une fondation humanitaire. Le jour de la signature du mandat de vente, une procureur décide d'ouvrir une enquête sur les liens du Groupe avec un massacre survenu en Birmanie 3 ans plus tôt. Largo doit contre-enquêter et vite si il ne veut pas se retrouver en prison et sa fondation tuée dans l'œuf. Avec un tel point de départ il aurait été facile d'avoir un thriller financier et d'aventure de haute volée. Mais le film ne décolle jamais.

Entre une écriture molle et des dialogues indigents et même indigestes (sauf les quelques séquences autour de Gauthier, le majordome de Largo, qui sont excellentes et dont l'humour fait mouche) on retrouve des scènes d'actions spectaculaires mais vaines , la faute à une intrigue artificiellement complexifiée. Ces séquences sont extrêmement travaillées et paradoxalement cela dessert le film. Souvenez-vous, dans le premier film les séquences étaient souvent rythmées frénétiquement pour une raison toute simple : le budget moyen et l'interdiction de filmer dans Hong Kong forçait l'équipe à aller vite et cela se ressentait. Ici , le budget alloué est bien supérieur (ils ont su se payer Sharon Stone ! ) et les séquences en profitent : une image léchée, un montage au couteau (ce qui sont des belles qualités techniques quand même. Il y a un plus grand respect de la rétine chez Jérôme Salle que dans n'importe laquelle des productions Besson actuelles) mais l'énergie dégagée ne se communique plus au public . Trop pensées et travaillées, ces séquences en deviennent trop abstraites et froides. Dommages car avec un minimum de spontanéité elles auraient été démentielles et non vulgairement spectaculaires. Le film débute d'ailleurs sur l'une d'elles: une poursuite en voiture avec un montage alterné …rappelant un peu l'ouverture de Quantum of Solace le dernier James Bond en date, sans doute dans un esprit de marquer la parenté ( tout comme l'affiche très bondienne dans l'âme). Celle-ci fut tournée dans le bassin industriel de la ville Belge de Charleroi…pour simuler un pays de l'Est…si accueillir un tournage international doit être gratifiant, les responsables de la ville auraient peut-être dû se sentir insultés au vu de la connotation négative qui s'échappe des mots " pays de l'Est " (à tort ou à raison ces mots ne sont que rarement compris de manières positives). Merci donc pour Charleroi qui après avoir été traité de Chicago se retrouve maintenant associée à ce qui se fait de pire en matière de crimes et de corruption…la ville n'est certes pas Metropolis mais ce n'est pas Gotham non plus ( quoique certains quartiers...).

Largo Winch n'a pourtant pas de permis de tuer il me semble...et je ne me rappelle pas le voir tirer une seule balle !!!

Passons au gros point noir : le scénario. Jean-Van Hamme ,le scénariste de la bande-dessinée, a toujours déclaré non sans humour que Largo c'était le James Bond de la finance…et cette affirmation est ici trop prise au sérieux par le réalisateur et son scénariste. Là où le premier épisode était surtout motivé par une intrigue économique ( les parts de l'entreprise que Largo devait récupérer ), le second est motivé par l'aventure et le dépaysement et ce sont ces éléments qui tentent en vain de motiver l'aspect économique et financier des péripéties. Et le scénario n'arrivent jamais à être prenant ou stressant car personne sur le plateau ne devait savoir comment maîtriser un film d'aventure pure. Ils auraient dû se contenter de nous re-pondre un thriller financier (il y a tant de matières exploitables dans ce domaine dans les albums!!) . Les situations sont lourdes, empruntes de clichés éculés depuis les années 80, la scène de cul n'existe pas (contrairement au premier épisode,celui-ci va sans doute se vendre sur le marché américain grâce à Sharon Stone,enfin plutôt à cause de Sharon Stone, et il ne faut donc pas choquer les esprits fragiles du plus gros consommateur de porno toutes proportions gardées qu'est ce pays) et les motivations du vilain de l'histoire sont tellement vues et revues que ça en devient pathétique pour l'acteur qui se voit contraint d'exposer ses desseins. Tomer Sisley campe toujours bien Largo (il m'avait convaincu dans le premier alors que j'avais de fortes appréhensions) mais force est de constater qu'il n'est pas aidé par les dialogues de cet opus. Sharon Stone n'est là que pour faire des clins d'œil à Basic Instinct et Laurent Terzieff n'est jamais mais jamais convaincant. Ne croyez pas un mot des critiques élogieuses qui ont fleuri sur le net et ailleurs,elles découlent d'un sentiment franco-français que la presse hexagonale aime tant mettre en avant quand une production française joue sur les terres habituellement dominée par les films américains. Une hypocrisie monumentale car c'est cette même presse qui descend en flèche les genres cinématographiques touchés par Hollywood.

Bref je vous enjoint solennellement à ne pas dépenser un centime dans Largo Winch 2 (ou alors de payer votre ticket pour un autre film ^^ ) car si le succès est au rendez-vous, ces cons là risqueraient de vouloir en faire un 3me. Si Largo a réussi à vous intéresser avec le 1er film, ruez-vous sur la BD,vous ne serez pas déçu!




PS: je remercie Laurent Baffie pour mon titre (cfr l'affiche du film " Les clés de bagnole" ).

lundi 14 février 2011

Les dernières 24 heures !

Depuis au moins la seconde saison on sait tous que Jack Bauer file un mauvais coton. Voila un héros qui ne pardonne pas, qu'il devient de plus en plus dur de pardonner et qui finira, forcément, très mal. Alors quand arrive enfin la saison finale, on se dit que Jack va en baver plus que d'habitude. Pendant les 3 quarts de la saison on se trompe.

Jack est retraité. Il vit à New-York depuis presque deux ans pour y suivre un traitement expérimental suite à son exposition à un produit pathogène lors de la saison 7. Mais il est guéri et espère repartir, pour la plus grande joie de sa fille et de sa petite-fille, vers Los Angeles. Mais quand la malchance vous colle à la peau il se trouve toujours un empêcheur de tourner en rond qui vient frapper à votre porte. Ce malotrus , c'est un ancien contact de Jack qui vient le prévenir qu'un chef d'état va se faire assassiner dans les prochaines heures. Un chef d'état sur le point d'apporter la paix dans son pays en signant un traité avec la Présidente Taylor, locataire de la maison Blanche ! Jack se lance alors dans un périple dont il ne sortira pas indemne (comme d'habitude remarquez!).

Pendant 17 épisodes, Jack et les scénaristes vont nous servir ce qu'ils font le mieux : un vrai best-of des autres saisons mais toujours assaisonné avec goût. Les fans sentiront bien venir deux ou trois choses mais le plaisir de continuer à se faire avoir avec les mêmes ficelles ne faiblit pas grâce à un rythme et une caractérisation des personnages qui a toujours été très bonne. Mieux,au bout de 4 épisodes le retour d'un perso de la saison 7 (qui a bien changé) nous rend heureux comme pas deux. Renée Walker, la rouquine incendiaire, agent du FBI suivant les règles à la lettre avant de rencontrer Jack est réintroduit dans l'équation. Une étrange alchimie se dégage de ces deux personnages depuis leur première rencontre et elle est ici poussée à son paroxysme dans certaines séquences ou Jack (grand héros romantique quoi qu'on puisse vous dire !) se sent inutile et incapable de la protéger…alors qu'elle sait le faire toute seule. Mais veut-elle se protéger, là est la question. Bref sa présence tire les épisodes vers le haut aussi bien au niveau du suspense que des tourments intérieurs de ce " couple" d'écorchés vifs par la vie sur le terrain !


Et puis, à l'épisode 17, une coupure nette et précise se fait sentir dans la dynamique de la saison. Soudain Jack en a trop vu, trop vécu…face à tout ce qu'il a enduré au fil des années ( la perte de sa femme, ses amis disparus, les gens qui l'on trahi, sa captivité en Chine etc..) et dont on le pensait remis, Jack sature. ILS ont été trop loin! Et le héros qui dépassait les limites dépasse soudain les bornes. Dans une explosion de rage vengeresse dont il s'auto-persuade qu'elle est légitimée, Bauer se met à utiliser toutes ses ressources pour régler ses comptes d'une manière tellement grave que même ses plus grands fans ne peuvent que se sentir tiraillé entre l'empathie que l'on éprouve pour lui depuis le premier jour et le dégoût de ce qu'il est sur le point de devenir ( et ce d'une manière bien plus efficace que celle de Lucas narrant la naissance de Dark Vador). Priant jusqu'au bout pour que le bon fond (car oui Jack a en lui un bon fond, une envie de bien faire et ce au péril de sa vie, devenant un archétype chevaleresque moderne avec tous les niveaux de gris que cela suppose) qui l'habite ne soit que caché et non disparu, le spectateur regarde effaré les actes de sang froid d'un Jack Bauer déterminé et plus redoutable que jamais.

La saison se termine en semi-cliffhanger. Et c'est les larmes aux yeux que l'on dit au revoir à un héros qui aura plus souffert que les autres. Oubliez les autres J.B (James Bond,Jason Bourne), Jack Bauer était le héros d'une époque qui en manque cruellement désormais.


samedi 12 février 2011

Cochon qui s'en dédit !

" Ce film conte l'histoire du porc vaillant surnommé « le Porc Rouge », qui se bat contre les pirates du ciel pour son honneur, pour sa Madone d'adoration et pour ses biens. La scène se passe en Mer Méditerranée à l'époque ou l'hydravion gouverne les eaux de mer. "
Porco Rosso est un petit bijou méconnu. Film d'animation japonais que l'on doit à Hayao Miyazaki, il n'est pas le plus célèbre des films du monsieur que l'on surnomme souvent le " Walt Disney nippon". Il faut dire que Porco Rosso n'entretient que peu de parenté avec les mondes magiques de Princesse Monoké ou encore Le château ambulant. Ici le fantastique est diffus, léger…et n'est vraiment présent que parceque le personnage principal a été transformé on ne sait comment en homme-cochon ou lors de la scène courte mais émouvante de la mer de nuage.

Autrefois pilote de chasse durant la première guerre mondiale ,Porco est maintenant un chasseur de primes qui protège ses clients des divers pirates du ciel qui volent au dessus de l'Adriatique dans leurs hydravions bariolés…de gentils fêlés qui se prennent pour des gros durs mais qui au fond sont comme Porco, " à la fois chevaliers du ciel et de la mer. Plus intrépides que n'importe quel marin et plaçant leur honneur plus haut que les pilotes ordinaires." Mais tous sont voués à disparaître à plus ou moins court terme dans une Italie devenue fasciste… Une Italie que Porco ne reconnait d'ailleurs plus, laissant les élans patriotiques aux humains comme il le dit ! Tout ce beau monde se retrouve pourtant au bar de l'Hôtel Adriano quand le soir tombe. Un Hôtel tenu par la ravissante Gina dont la seule présence suffit à rendre doux comme des agneaux tous ces pilotes chevronnés. L'arrivée de Curtis,un " amerloque" va faire démarrer l'action proprement dite.



Fable douce amère ,traversée de bout en bout par " Le temps des cerises", sur la fin d'une époque et de l'innocence, Porco Rosso n'en oublie jamais de faire rire son public (divers gags jamais débilitants ou infantiles et surtout les jeux de mots tournant autour de la race porcine et l'utilisation des expressions en rapport avec l'animal à la queue en tire-bouchon…les traducteurs VF ont dû s'amuser) au travers de divers personnages comme les pirates ou encore le mécanicien Piccolo (qui porte bien son nom).

C'est aussi une aventure sur les valeurs d'un combat loyal dont le but n'est pas la mort mais juste la victoire : les moteurs se prennent les balles, pas les pilotes. Mais au delà de tout cela, regarder Porco Rosso c'est ressentir un sentiment étrange, comme une mélancolie légère doublée de la nostalgie d'une époque que l'on n'a pas connue et dont la disparition prochaine nous attriste et nous étreint encore longtemps après le générique de fin.

Je vous laisse avec la bande-annonce française ;-)

samedi 5 février 2011

Deus In Machina


La Grille. Frontière numérique de l'infini. Un espace virtuel créé par Kevin Flynn, programmeur informatique de génie et président de Encom ,leader des jeux vidéos jusqu'en 1989. Cette année là il disparaît sans laisser de trace, laissant son fils Sam orphelin! Sam dont l'imaginaire a été nourri des années durant par les histoires de son père à propos de la grille…et d'un prétendu miracle qui venait de s'y produire !

De nos jours, Sam est devenu un jeune adulte un peu rebelle, légèrement accro à l'adrénaline et versé dans l'informatique comme son père. Il vit dans un grand garage aménagé en appartement. Chaque année, il rend visite à Encom pour s'amuser et nourrir sa soif d'adrénaline en pénétrant illégalement dans la société de son père disparu. 

Mais un soir, Allan, le meilleur ami de son père et figure paternelle de substitution de Sam vient le trouver en lui annonçant une nouvelle bouleversante. Il a reçu un message sur son vieux biper, un message provenant du bureau de Flynn situé dans une ancienne salle de jeux d'arcade. 
Malgré son scepticisme, Sam se rend sur place et découvre une pièce secrète dans laquelle se trouve un matériel informatique étrange…une fausse manipulation et le voila propulsé dans la Grille,vivant le fantasme (in)avoué de presque tous les gamers : pénétrer dans la matrice...euh dans un jeu vidéo! 

Mais la Grille est un monde dominé par CLU, un programme tyrannique dont les hommes ont cueilli Sam à son arrivée et le propulse dans une arène digitale où il devra affronter de multiples dangers. Enfant nourri aux jeux vidéos, Sam lutte pour sa survie.Il est d'ailleurs jouissif pour les gamers de chercher les emprunts au monde des bons vieux jeux d'arcade ( à l'instar des flèches imprimées sur un circuit et qui permettent de subir une accélération monstre,comme dans des jeux du type " WhipeOut")!
J'ai l'air d'en raconter beaucoup mais pas du tout. Il ne s'agit ici vraiment que de l'introduction.





Sam va en fait vivre l'initiation d'un héros . J'ai déjà parlé des travaux de Joseph Campbell dans l'article sur Fray. Il s'agit d'un schéma récurrent que l'on retrouve dans les mythes les plus anciens, schéma commun à toutes les civilisations, ce qui fait parler de mono-mythe. Et bien ce schéma Sam Flynn va le suivre : l'appel de l'aventure, la rencontre avec le vieux sage, la recherche du père etc… Le dernier film vraiment marquant à avoir suivi ce parcours c'est bien entendu Star Wars episode IV : Un nouvel espoir (On me signale dans l'oreillette que la trilogie Matrix pousserait le vice jusqu'à dépasser Un Nouvel Espoir car elle ne se limiterait pas aux premiers chapitres du livre de Campbell). Il n'est donc pas étonnant que le film Tron : Legacy fourmille de petit clins d'œil à la saga de Lucas (" Je ne suis pas ton père Sam!"). 

Evidemment, si on est familier avec ce schéma, certains éléments qui vont arriver sont prévisibles. Ce n'est pas en soit un défaut car, malgré un manque de rythme et de tensions dans certaines scènes d'action et de suspense, le tout est réalisé avec passion et avec du cœur. On ne s'ennuie jamais et on suit les pérégrinations de Sam pour retrouver son monde avec un plaisir certain et ce malgré un manque d'enjeux dramatiques et quelques petites naïvetés. La musique de Daft Punk est encore plus agréable en salle qu'en écoute seule et enveloppe tout le film, lui conférant une atmosphère étrange renforcée par le travail du directeur photo qui fournit un travail exemplaire aussi bien dans les séquences du monde virtuel que dans celles du monde réel ! Les effets spéciaux sont de toute beauté, les design épurés et les rares couleurs donnent à la Grille une ambiance froide et dangereuse, le minimalisme couplé au gigantisme des environnements et des véhicules forment un paradoxe utilisé comme un chef par le réalisateur.

On regrettera simplement que le rajeunissement numérique de Jeff Bridges sente autant le travail de synthèse. Cette technique avait été éprouvée sur X-men : the last stand mais les acteurs restaient assez figés. Ici l'acteur bouge, s'énerve et le travail a effectuer s'en trouve plus compliqué. Si un être de synthèse peut paraître photo-réaliste quand il est peint en bleu ( Avatar) l'illusion tient bien moins quand ce sont des pigments humains qu'il faut reproduire ! L'effet est donc supérieur mais de peu au rendu des personnages de Final Fantasy : the spirits within.

Jeff Bridges qui joue ici deux rôles biens différents ne surjoue dans aucun cas alors qu'il aurait été facile d'employer ce procédé pour bien différencier ses personnages. Son fils Sam est interprété par Garrett Hedlund qu'on avait pu voir en Patrocle dans Troie. Il aurait pu être le point noir du casting tant il était un petit merdeux dans le péplum suscité. Il n'en est heureusement rien, le petit a muri. Quant à la belle Olivia Wilde, elle hérite du rôle de la guerrière redoutable Qorra…mais il apparaît très vite que cette dernière n'est pas qu'une battante sexy comme on en voit tant. Derrière son caractère rentre-dedans se cache une envie d'apprendre sur notre monde, un certaine naïveté poétique et le refoulement de certains souvenirs douloureux : le personnage principal c'est elle au final !

Bref, Tron Legacy ne révolutionne pas le genre loin de là…mais il reste très agréable à suivre et ne perd jamais le spectateur dans sa mythologie établie dans le premier film…qu'il n'est pas nécessaire de voir pour bien comprendre celui-ci tant il a été conçu pour pouvoir être indépendant( même l'explication de ce qu'est TRON vous sera donnée ici )…et peut-être lancer une franchise tant la fin offre des possibilités nouvelles (et il y a fort parier que Cillian Murphy ne s'est pas déplacé pour juste apparaître 5 minutes à l'écran) . À voir et revoir…en tout cas à la première occasion j'y retourne !

Twilight sucks !

Par Jupiter et ses roubignolles ,voila des mois que j'aurai dû en parler et je n'en ai pourtant rien fait. Je veux bien entendu parler du tome 7 de la huitième saison de Buffy. Pourquoi un tel retard me demanderez-vous. Et bien simplement parce que j'ai postposé, j'avais d'autres chats à fouetter…et à force de jouer de la procrastination et bien on finit par ne plus faire ce que l'on devait( d'ailleurs la saison 8 de " 24" a subi le même sort.Un affront qu'il me faudra réparer d'ici peu).

Bref,voila enfin la critique de ce volume.

Après un 5me et un 6me tome moins emballants que d'habitude, je craignais que ce tome 7 ne soit du même acabit. Il n'en est rien ! Action,humour,romance,rebondissements…à commencer par le grand retour de…Angel ! Sacrilège,spoiler que voila !!! Et bien non,car pour qu'il y ait un spoiler il aurait déjà fallu que Fusion Comics ne mette pas la tronche du vampire ténébreux et torturé en plein sur la couverture ! Guère étonnant qu'une telle connerie fut commise… Fusion Comics n'est autre que le nom d'une collection en réalité, une collection dirigée par…roulements de tambour…Panini. L'édition fast-food a donc foutu en l'air le plaisir de la découverte. Alors que la même couverture avec, non pas la figure du grand amour de Buffy mais celle , masquée, du grand méchant de la saison,Twilight (enfin,Crépuscule en VF) était disponible !!

À part ça,rien à dire,la série retrouve le souffle qui lui a manqué depuis deux tomes et met en place le grand final de la saison qui devrait arriver dans le tome 8 (prévu pour le mois de Mai si l'on en croit certaines rumeurs provenant de sources assez fiables quand même). Le tout se termine en cliffhanger dantesque avec le retour d'un autre personnage qu'on aurait eu tort d'oublier et qui va apporter un ton bien plus fun encore !


mardi 1 février 2011

Requiem : Lacrymosa


On apprenait hier le décès du compositeur britannique de musique de films John Barry.
Sa mélodie la plus connue est bien entendu le fameux " James Bond theme" ou encore la musique du générique d' " Amicalement vôtre". Mais ça serait oublié qu'il a eu une carrière bien plus riche puisqu'il signa aussi la musique de " Out Of Africa " et de " Danse avec les loups".