Avec un départ aussi casse-gueule il fallait bien tout le talent d’un conteur aguerri pour que la sauce prenne. Et elle prend bien. Thomas Day est habitué à mélanger certains éléments folkloriques avec la réalité historique ( cfr La voie du sabre ou L’homme qui voulait tuer l’empereur) mais ici il fait le grand écart en plongeant Doyle dans un monde alternatif scientifiquement plus avancé,un brin steampunk où le bon Dr Watson est un inventeur génial (et qui bosse parfois avec un certain H.G Wells,ces deux-là cherchant à voyager dans le temps) et où une race extra-terrestre,les Worshs,ont atterri sur Terre il y a bien longtemps et ressemblent à des Ewoks bien habillés.
Watson et Holmes embarquent Doyle régulièrement depuis notre monde car celui du leur est mort et ils désirent laisser le récit de leurs aventures à la postérité. Doyle accepte bon gré mal gré mais les récits qu’ils en tirent suffiront à le faire connaître avant qu’il ne devienne célèbre pour ses récits historiques ( histoire vraie,Doyle voyait surtout Holmes comme une œuvre mineure).
Le récit est divisé en deux aventures distinctes,la première voyant notre petit groupe arrêter Jack L’éventreur. Mais un Jack bien différent du nôtre. Cette partie, menée tambours battant (comme le reste du roman) introduit parfaitement le concept du livre et nous fait visiter les deux mondes avec détails . La seconde partie quant à elle nous fait rentrer de plein pied dans le sujet du roman,à savoir la quête pour l’instinct de l’équarisseur, artefact qui permettrait de rester éternellement jeune et que Moriarty aurait peut-être bien fini par trouver. Mais si le but de la partie était autre chose ?
Thomas Day (alias Gilles Dumay,le directeur de la collection Lunes d’encre chez Denoël) a encore signé un grand roman de série B. Intelligent,prenant,et comme d’habitude parsemé d’humour et de références cinématographiques cachées (ici il y a du Indiana Jones qui se cache dans le texte). En suivant surtout Arthur Conan Doyle,il fait s’émerveiller ou s’horrifier le lecteur en même temps que le célèbre écrivain qui ,de ce fait, est la porte d’entrée idéale pour le lecteur. Un livre qui se range sur la bibliothèque une fois achevé et qui se relira avec plaisir.
Le récit est divisé en deux aventures distinctes,la première voyant notre petit groupe arrêter Jack L’éventreur. Mais un Jack bien différent du nôtre. Cette partie, menée tambours battant (comme le reste du roman) introduit parfaitement le concept du livre et nous fait visiter les deux mondes avec détails . La seconde partie quant à elle nous fait rentrer de plein pied dans le sujet du roman,à savoir la quête pour l’instinct de l’équarisseur, artefact qui permettrait de rester éternellement jeune et que Moriarty aurait peut-être bien fini par trouver. Mais si le but de la partie était autre chose ?
Thomas Day (alias Gilles Dumay,le directeur de la collection Lunes d’encre chez Denoël) a encore signé un grand roman de série B. Intelligent,prenant,et comme d’habitude parsemé d’humour et de références cinématographiques cachées (ici il y a du Indiana Jones qui se cache dans le texte). En suivant surtout Arthur Conan Doyle,il fait s’émerveiller ou s’horrifier le lecteur en même temps que le célèbre écrivain qui ,de ce fait, est la porte d’entrée idéale pour le lecteur. Un livre qui se range sur la bibliothèque une fois achevé et qui se relira avec plaisir.
Oui bien d'accord avec toi, j'avais bien aimé ce roman aussi.
RépondreSupprimerouais, encore un lecteur convaincu !
RépondreSupprimermoi aussi j'ai trouvé que la sauce prenait bien
LOVD