mardi 30 décembre 2008

Australia

7 ans après « Moulin Rouge »,Baz Luhrmann revient avec « Australia ». Loin d’un Pearl Harbor australien comme certaines bande-annonces de la Fox auraient voulu nous faire croire(l’attaque sur Darwin ne monopolise que 10 minutes du film), il s’agit ici d’une fresque épique divisée en trois temps distincts mais formant un tout bien homogène.




Le réalisateur voulait rendre hommage aux grands films des années 30 tout en parlant de l’histoire de son pays, en particulier le sort réservé aux aborigènes et aux métis issus de l’union avec des blancs. En effet les métis étaient enlevés par le gouvernement pour en faire des serviteurs pour les blancs. Une situation qui dura jusqu’aux années 70.




Lady Sarah Ashley,épouse de Lord Ashley part pour l’Australie rejoindre son mari qu’elle soupçonne de se servir de ses terres lointaines pour assouvir des vices adultérins loin de l’Angleterre. A son arrivée,elle est accueillie par Drover,un homme de confiance de son mari chargé de l’amener à Faraway Dows,le domaine de Lord Ashley. Mais à leur arrivée,ils découvrent Ashley mort,assassiné par un aborigène semble-t-il. Mais il s’agit sans doute qu’une querelle commerciale,notre bon Lord étant sur le point de briser le monopole du commerce de la viande bovine dans le pays. On se doute que Sarah aidée de Drover briseront ce monopole, tomberont amoureux et seront séparés pour mieux se retrouver. Car ici il s’agit bien d’utiliser les clichés du genre (jusqu’au happy end pourtant si peu présent chez Luhrmann) mais les clichés sont là pour servir l’histoire qui s’avère passionnante, prenante…et ce malgré plus de 2h30 films. Parce que même en nous servant du cliché,le réalisateur le fait avec parcimonie et on craint alors pour les héros de l’histoire.




Une histoire qui prend place dans des des paysages magnifiques à faire pâlir les décors africains et américains. La savane, les étendues sauvages et les canyons américains sont ici pulvérisés par l’Australie qui, avec la Nouvelle-Zélande , possède sans aucun doute les décors naturels les plus impressionnants. Les grands films Hollywoodiens devraient bientôt y tourner en extérieur et délaisser les studios qu’ils y ont construits.


lundi 22 décembre 2008

Ceux qui vont mourir...


S'il y a un domaine dans lequel les auteurs aiment se lâcher c'est bien la science-fiction. Elle offre des terrains de jeu infinis et permet souvent de faire des parallèles avec la réalité dans laquelle nous vivons. Revoir l'histoire avec un grand H sous l'angle de la SF constitue pourtant en soi une idée assez géniale.


Valérie Mangin est historienne de formation. C'est également la femme de Denis Bajram dont le Universal war one constitue une des plus grands cycles de SF en BD actuellement. Elle se lance donc dans l'écriture du Fléau des dieux,relecture de la Guerre opposant l'Empire romain contre les Huns dirigés par Attila. Et par là-même lance ainsi l'univers des  Chroniques de l'antiquité galactique . On rejoue donc sous forme de combats galactiques les grands affrontements d'Attila contre le roman Flavius Aetius en donnant un semblant de tragédie grecque...Flavius est ici Flavia Aetia,ancienne amante d'Attila.


Les Huns ont remporté une grande victoire et pour apaiser leur colère,L'Orbis,le Grand Empire Romain Galactique,offre des sacrifices humains aux Huns pour que ceux-ci les offrent à Kerka leur déesse du chaos. Mais parmi les sacrifiés une jeune fille survit. Sosie de la déesse,les Huns la prennent vite pour l'incarnation de celle-ci. Attila revenant d'exil,il voit là le moyen de prendre le pouvoir en s'attachant les grâces de la déesse. Déesse dont le rêve est de rentrer dans sa patrie. Et avec son retour se jouera la bataille entre l'ordre et le chaos...Mais se peut-il que la partie soit truquée depuis bien avant la naissance des joueurs? Et quel est le sombre secret de la naissance de l'Empire?

Les dessins de Aleksa Gajic sont beaux mais manquent parfois de « vie ». Cependant la richesse graphique de son univers est bluffante et l'on s'immerge avec délices dans ce bonbon pour les yeux. La série vient de commencer sa publication outre-atlantique par Marvel dans le cadre de leurs accords avec les éditions Soleil.





Cet univers riche est accompagné d'une autre série,Le dernier Troyen, qui est une relecture de l'Enéide et de l'Odyssée. Il s'agit d'une mise en abimes. Le poète Virgile raconte au premier Empereur et à sa cour l'origine de l'Orbis en commençant par la chute de Troie. Moins prenant et moins bien déssiné (oui c'est subjectif et oui je m'en fous),le Dernier Troyen n'en reste pas moins un excellent space-opéra qui séduira ceux qui avaient déja succombé au Fléau des Dieux. Les deux séries comportent chacune 6 tomes et sont terminées. Mais l'univers des Chroniques est toujours en expansion...mais n'est-ce pas là le propre de l'univers ?




Les deux séries proposent divers concepts de SF assez bien troussés qu'il serait mal avisé de dévoiler ici. Mais Mangin a clairement voulu renouer avec la démesure des mythes grecs et romains.



vendredi 19 décembre 2008

Son nom est Winch...Largo Winch.

L’adaptation d’une BD franco-belge au cinéma est souvent un exercice périeux et au final on se retrouve bien souvent avec un mauvais film…3 Astérix dont un seul réussi suffisent à nous en persuader. Largo Winch a évité le ratage. Il faut dire que nous sommes plus près de la BD que de la série télé dans le cas présent.

Le film s’inspire fortement des 4 premiers albums tout en retouchant certains événement et en éludant certains personnages ,en changeant quelques-uns etc…mais l’esprit de la BD est là ! Le groupe W est le même et l’atmosphère exotico-financière aussi. Certes ce n’est pas un sans faute et quelques raccourcis scénaristiques faciles feront tiquer certains spectateurs. La réalisation des scènes d’actions est quant à elle bien fluide et rythmée contrairement à Quantum Of Solace par exemple. On se situerait presque dans un Jason Bourne light car la caméra ne tremble pas autant, le réalisateur ne cherchant visiblement pas à produire une technique immersive…il fait suffisamment confiance à son scénario pour cela... et il a bien raison. Suspens,danger,sexe,action,humour,et plongée dans le monde de la finance sans perdre le spectateur (un petit exploit en soi quand on voit le niveau intellectuel de certain dans les salles obscures). Mieux qu’une réussite, une bonne surprise qui lance ,espérons le, une série de thrillers financiers de haute volée.

dimanche 7 décembre 2008

26 Heures Chrono.

Il y a un an,la grève des scénaristes emputa de plusieurs épisodes nombre de séries américaines. La série "24" ne pouvant pas se dérouler sur 17 épisodes,il a été décidé que la saison 7 ne serait diffusée qu'un an plus tard à partir de janvier 2009. Pour combler l'attente des fans les producteurs lancèrent la prodcution d'un téléfilm relatant ce qui arrive à Jack Bauer entre la fin de la 6émé saison et le début de la 7éme.


Jack voyage beacoup hors des USA. Il esquive ainsi une citation à comparaitre devant une cour fédérale à Washington où il devrait répondre des actes qu'il a commis. Il s'est posé en Afrique il y a quelques mois et l'ambassade des Etats-Unis compte bien le ramener au bercail. Au même moment à DC ( Wawhington,pas l'éditeur des comics de Batman) un étrange homme d'affaires fourni une aide militaire et financière à des rebelles espérant prendre le pouvoir dans le pays où Jack se trouve.



Bof. C'est le mot qui viendra à l'esprit des fans de 24. Car raconter une histoire complète en l'espace d'1H30(soit la durée de 2 épisodes sans les coupures publicitaires) n'est pas dans les habitudes des scénaristes de cette série. Ensuite parce que déplacer Bauer de la chasse aux terroristes en milieu urbain à la course pour échapper à des soldats dans la jungle n'est pas dans les habitudes des spectateurs du show. Et même si Jack est toujours autant Bauer quand il joue les héros et bien le suspens n'est pas au rendez-vous. On sait tous que rien de grave ne peut lui arriver car ce n'est que le préquel à une saison attendue depuis presque un an et demi maintenant. Cependant ne pas voir ce téléfilm serait une erreur car il pose des bases de la prochaine saison. Mais on peut se demander alors pourquoi il ne fut mis en chantier qu'après l'anonce de la fin de la grève?? Tout simplement parce que les scénaristes de 24 travaillent comme sur chaque série: ils ont une intriguent principale qu'lls étoffent au fil des épisodes en tentant de nous faire croire que tout ce tient depuis le début (et ils sont assez doués sur ce point avec les aventures de Jack Bauer). Seulement voila: une saison qui devait être indépendante se voit affublée d'un passé avec lequel il va falloir jongler et qui ne collera peut-être pas aussi bien que le reste à la ligne principale de la saison prochaine qui devait ramener 24 à un niveau excellent après une saison 6 captivante mais bourrée de gros défauts qui en faisaient la pire de la série depuis son lancement en 2001. L'avenir nous dira si faire patienter les fans en leur offrant 1H30 de Bauer valait le peine de ( peut-être) plomber les débuts de la saison 7.

Car leur règne ne fait que commencer...

Cela faisait quelques temps que je n'avais plus critiqué de BD dans ces pages virtuelles. C'est maintenant réparé avec un met de choix: Rapaces.

Le monde va mal.
Il y a des siècles, les vampires ont décidé de passer du statut de chasseur à celui d’oppresseur. Leur caste a alors changé, leur du goût du sang se muant en soif de pouvoir et d’expansion, cherchant au fil du temps à imposer leur espèce jusque dans les plus basses classes de la société humaine. Don Molina fut le seul a refusé cet état de fait et lui et sa femme le payèrent de leurs vies. Mais avant de mourir, il cacha ses deux enfants : Drago et Camilla.




Le monde peut aller mieux (enfin être moins pire ).



De nos jours, dans une ville qui ressemble à New York, une série de meurtres étranges survient. Les victimes sont toutes retrouvées exsangues, une épine enfoncée dans un étrange kyste situé derrière l’oreille droite. Avec le sang des victimes on a écrit sur le mur : « Car votre règne s’achève ». Les inspecteurs Vicky Lenore et Benito Spiaggi enquêtent et cela va les mener à découvrir que la ville est sous contrôle d’étranges personnes qui, toutes, possèdent ce mystérieux kyste… Deux « Rapaces » ont décidé d’éliminer ces êtres inférieurs qui ont rejeté leurs force primale pour devenir de simples bergers, gardiens d’un troupeau qui s’amenuisent car ceux qui le composent rejoignent (pas toujours de leur plein gré) de plus en plus les rangs d’une caste en décrépitude. Une caste qui ne se nourrit presque plus de sang et dont la joie du meurtre gratuit sur les humains ne semble plus remplir le cœur.



On retrouve dans ce récit vampirique pas mal de clichés inhérents au genre, ce qui peut sembler paradoxal vu la tournure originale du récit. Mais cela est sans doute voulu par les auteurs qui placent ainsi le lecteur en terrain connu et permet d’aller à l’essentiel. Ainsi on n’échappera pas au reflet absent des miroirs, aux scènes de sexe torrides ( entre femmes,entre frere et soeur et ici c'est clairement montré et non pas suggéré comme le couple Vif-Argent -Sorcière Rouge dans le comics "Ultimates") ni aux vêtements de cuir (qui ne cachent rien) d’une mouvance pseudo-erotico-gothique.























Le scénariste Jean Dufaux ne convainc pourtant plus une fois arrivé au 4émé tome,tout cela semble soudainement être expédié trop vite,un 5éme tome n’aurait pas fait de mal. Mais ce n’est pas grand-chose vu la qualité ambiante. Qualité qui vient surtout des dessins d’Enrico Marini qui offre ici un travail bien supérieur à celui,excellent au demeurant,effectué sur la série « Le scorpion ».

Ses dessins lisses mais néanmoins chargés de détails font vivre les personnages dans un tourbillon de violence,de sexe et de sang.
























samedi 29 novembre 2008

Body of Lies.


Ridley Scott est un miraculé. Après un passage à vide conséquent il était revenu en 2000 avec Gladiator que l’on aurait pu prendre, à tort, pour son chant du cygne. Et il n’a cessé depuis de contredire cette pensée ô combien hérétique.

Sa nouvelle œuvre vient confirmer que sa résurrection cinématographique est en passe de devenir un modèle du genre. Depuis Black Hawk Down, où il montrait la détresse guerrière dans laquelle est plongée l’Afrique, Scott n’avait plus placé sa caméra hors de l’Occident. C’est chose faite maintenant avec « Body of lies » (en VF mensonges d’état) qui explore l’espionnage « made in Oncle Sam » au Moyen – Orient en particulier en Irak et en Jordanie.

Roger Ferris (un Leonardo DiCaprio de plus en plus acteur et de moins en moins beau gosse) est un agent de terrain de la C.I.A sous les ordres de Ed Hoffman (un Russel Crowe grossi pour le rôle qui signe ici sa 4éme collaboration avec Ridley Scott, et sûrement pas sa dernière). Ce dernier est un fonctionnaire pour qui les subtilités du travail de terrain ne sont pas à prendre en compte. Même si cela doit mettre son agent en porte-à-faux avec leurs alliés Jordaniens dans leur guerre contre le terrorisme.

Manipulations, retournement d’agent, coups tordus…rien ne sera épargné au spectateur à qui l’on demandera de suivre un minimum quand même (et beaucoup plus que dans n’importe quel James Bond, même le plus capilotracté) car certains évènements ne seront pas (comme c’est souvent le cas dans les films américains) expliqués dans une scène ultérieure.






Et la romance (passage presque obligé) de Ferris avec Aicha, une jeune infirmière viendra contredire Hoffman lorsqu’il déclarera qu’il n’y a rien à aimer dans ces pays moyen-orientaux. Au final l’on aura donc assisté à l’opposition de deux points de vue sur la manière de mener la guerre contre le terrorisme au sein d'une même organisation toute puissante de technologie incapable de localiser quelqu'un qui ne sert pas d'un téléphone portable.


Le scénario de William Monahan (Kingdom of Heaven,The departed..) nous éclaire aussi sur l'incapacité de la C.I.A. à trouver des infos. Leur ennemi a compris qu'en éliminant presque toute technologie de leur vie et en se repassant les infos de mains en mains et non de mails en mails il serait tout bonnement impossible de se faire prendre. La traque n'en est que plus halletante.







On regrettera cependant que depuis 4 films (celui-ci inclus),Ridley Scott ne travaille plus avec Hans Zimmer. Certes Harry Gregson-Williams était un bon choix pour Kingfom Of heaven mais Marc Streitenfeld a attendu cet opus (il avait travaillé avec Scott sur A good year et American Gangster) pour fournir un travail d'accompagnement notable durant la durée du film...mais que l'on aura oublié dès notre sortie de la salle.


samedi 22 novembre 2008

Un pote âgé.


Coppola est de retour…pas la fille, le maître : Francis Ford. Mais l’attente en valait-elle le coup ? La réponse sera mitigée.

Dominic Mattei (un excellent Tim Roth) est un universitaire de 74 ans dont les recherches sur l’origine du langage n’ont pas abouti faute de temps : il lui faudrait une deuxième vie et encore beaucoup d’efforts pour parvenir à finir ses travaux. Mais frappé par la foudre, celui-ci rajeunit miraculeusement. Il devient alors un homme traqué par les scientifiques nazis et convoités par les américains. A voir les bande-annonces on aurait pu penser que seule la traque serait le moteur du film mais bien vite on arrive à la fin de la guerre et le sujet du film se révèle alors. Ce sont les recherches de Dominic qui sont au centre de l’histoire et sa rencontre avec la probable réincarnation de son amour de jeunesse (Alexandra Maria Lara) va lui ouvrir des portes insoupçonnées pour son travail mais dont les conséquences iront contre sa conscience.,le contraignant à choisir entre le travail de sa vie ou la perdre une seconde fois.














Coppola filme toujours aussi bien mais trop d’ellipses, d’esbroufes visuelles et d’illogisme frappant certaines situations font que l’on décroche parfois….malgré cela le film reste passionnant car le réalisateur est loin d’être un manchot mais à force de trop vouloir en faire (ou pas assez) l’on se demande longtemps après la fin si l'on a vu un film très intelligent..ou très (abs)con.

La violence des agneaux.

Amis du gore bonjour. Amis de l’humour bonjour aussi.

Henry Oilfield est ovinophobe,c'est-à-dire qu’il a peur des moutons ..et pour un Néo-zélandais c’est l’enfer car ces charmantes bêêêtes sont 40 millions contre 4 millions d’humains. Traumatisé étant enfant,il revient à la ferme familiale pour vendre ses parts à son frère aîné Angus (qui possède des goûts sexuels douteux…). Mais ce dernier,omnibulé par le rendement, a entamé des recherches scientifiques moralement condamnables sur les animaux et quand un groupe d’activistes libère un agneau mutant le carnage peut commencer.

Les moutons attaquent. Et nous on se marre. Certes le film ne se hisse pas au niveau du cultissime Shaun of the dead mais le résultat est des plus fun. Les bons mots fusent,les situations dégénèrent, le débile côtoie le génial. On ne rit pas aux larmes mais le sourire ne quitte que rarement le visage devant ces moutons de la mort. Les créatures sont en outres le résultat des équipes de Weta workshop qui avait signé les effets spéciaux de la trilogie du Seigneur des Anneaux.




samedi 15 novembre 2008

Monster and Commander.


Auteur de L’échiquier du mal (qui l’a consacré) et du Chant de Kali (qui l’a révélé) Dan Simmons nous revient avec Terror, un roman d’horreur qui n’est pas sans rappeler le film The Thing. Nous sommes en 1845. Sir John Franklin prend la tête d’une expédition dont le but est de trouver le légendaire passage du nord-ouest. L’expédition est composée du navire amiral HMS Erebus et de son sistership le HMS Terror. Mais très vite les deux navires se retrouvent emprisonnés dans les glaces du pôle…Pire,une étrange créature ressemblant à un ours géant commence à s’attaquer aux matelots. Le Capitaine Crozier, vétéran de diverses missions d’exploration reprend le commandement à la mort de Franklin.

Simmons nous offre ici un de ses meilleurs romans : aventure, tragédie, rigueur d’écriture…tout y est. Bien que tiré d’une histoire vraie, le livre est entièrement romancé mais la somme de documentation recueillie par l’écrivain nous fait penser sans mal que plusieurs scènes du livre ont dû réellement se passer. Car plus que la créature rodant dans la nuit polaire c’est surtout des hommes que vient le danger menaçant les équipages des deux navires : la mutinerie guette et le cannibalisme aussi dès lors que la nourriture vient à manquer. Rajoutons à cela le scorbut prêt à fondre sur les membres de l'éxpédition et vous aurez compris que l'on assistera pas à un remake polaire de la Croisière s'amuse.

L’atmosphère oppressante de cette immensité glacée qu’est le Pole nord nous rend presque claustrophobe dans un espace pourtant très ouvert. C’est l’un des nombreux points forts du roman qui malgré une solide épaisseur ne se laisse pas tomber de vos mains.

Simmons dresse l’implacable combat de l’homme face à la nature à une époque où les nouvelles découvertes techniques le rendent trop sûr de lui. Mais face aux éléments déchaînés contre eux, les masques tombent, les apparences se craquellent et les natures profondes des personnages se révèlent. Ici il n’y a pas de héros : juste des hommes loyaux (ou non) qui feront tout pour survivre. Entre le récit de voyage catastrophique, le survival horror et le roman d’aventure, « Terreur » est indéniablement un livre dont on ne sort pas indemne.

mercredi 5 novembre 2008

R.I.P


Je viens d'apprende le décès de l'auteur américain Michael Crichton. le papa de Jurassic Park et de nombreux autres romans a perdu son combat contre le cancer. Il avait commencé à écrire des romans de gare sous des pseudos pour financer ses études de médecine. Après son diplôme il se consacrera entièrement à sa carrière d'écrivain.






Ses romans,qu'ils soient de SF ou des thrillers techno-logiques, étaient souvent très prenants et extrèmement documentés (un peu trop dans son dernier paru "Next" ,que je critiquais sur ce site il y a quelques semaines, au détriment de l'intrigue). Il était également le créateur de la série E.R (Urgences en VF) qui en est à sa 15éme saison aux USA.






Un des auteurs dont j'achetais les livres les yeux fermés vient de fermer les siens pour toujours...




Casino Royale vol.2


Attendu depuis deux ans,Quantum of Solace ne pouvait pas se permettre de déplaire. Il devait absolument confirmer que Daniel Craig EST James Bond et surtout que les plans de domination mondiale par une bande de joyeux allumés étaient définitivement oubliés par les scénaristes. De ce point de vue le constat est plus que positif. Craig est toujours aussi à l'aise dans la peau de 007 et la devise "le fric à tous prix" à remplacé l'asservissement de la sphère mondiale dans le cœur des vilains de l'histoire. Alors,où est le hic?


Premièrement,le fait de suivre Casino Royale de si près (le film commence quelques minutes après la fin du précédent épisode) est un désavantage certain: en se situant dans la mouvance de Casino Royale mais en perdant le style de réalisation et son aspect photographique le film demande une adaptation du spectateur qui n'en demandait pas tant (et le spectateur venu voir un James Bond occasionnel sera un peu perdu).
C'est un peu comme si Tarantino avait soudainement changé son film en cours de route lorsqu'il faisait Kill Bill ou que le troisième Matrix avait viré au bleu au détriment du vert. Il aurait peut-être été plus simple de filmer cette suite en même temps que Casino Royale en fin de compte et de le sortir ...6 mois plus tard.

Quant aux scènes d'actions,bien que foisonnantes, elles se révèlent parfois un peu brouillonnes dans leur conception. Et on se retrouve à devoir ré-assembler les morceaux pour comprendre les-dites scènes, ce qui implique que l'impressionnant devient agaçant: à quoi bon être impressionné si l'on doit toujours essayer de suivre? Une scène d'action se doit d'être fluide et non pas saccadée dans l'espoir que le spectateur se sente "immergé". Marc Forster en succédant à Martin Campbell fait perdre de cette force brute qui animait Casino Royale mais il apporte d'autres éléments comme les costumes dont le look actuel mais rétro (si si c'est possible) confère une certaine texture à l'ensemble et les différents encarts sur l'écran pour indiquer les lieux de l'action sont d'un style à chaque fois différents pour coller à l'endroit mentionné, preuve d'une volonté artistique de la part du réalisateur.
On voit l'argent sur l'écran mais on se demande quand même pourquoi il a coûté 250 millions de Dollars qui est un budget égal à celui de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Et même si la musique de David Arnold tourne moins à vide que depuis "Le monde ne suffit pas" je doute qu'il ait engouffré une telle somme dans un orchestre.

Le second hic est dû à la fameuse grève des scénaristes. Paul Haggis qui avait également écrit Casino Royale n'a rendu sa copie que deux heures avant le début de la grève. Et certains dialogues qui auraient nécessités une retouche pendant le tournage se sont retrouvées tournés tel quels. Et justement le scénario,que vaut-il?





Moins complexe (et le montage va vite dans certaines scènes pour pallier artificiellement à cette "simplicité"), il voit Bond poursuivre l'organisation qui a poussé Vesper Lynd à le trahir. Bond veut se venger et en tueur froid et méthodique il va s'appliquer à mener cette tâche à bien tout en tentant de ménager "M" dont les homologues de la C.I.A voient en Bond un élément gênant.
En effet ce dernier enquête sur Dominic Greene ( un Amalric charismatique) qui a des projets géopolitiques qui seront forts lucratifs. Il veut posséder le plus possible d'une certaine ressource naturelle "la plus précieuse au monde" (et si vous pensez au pétrole vous vous trompez...mais je n'en dirais pas plus) et qui dit ressource précieuse dit C.I.A avide dans le coin.
Greene est parasité par Camille,charmante jeune femme dont certains intérêts vont rejoindre ceux de Bond. On retrouvera également, avec toujours autant de plaisir, l'humour "bondien" et quelques références aux épisodes précédents,offertes tels des clins d'oeils aux fans de l'agent 007.





Tiens mais on nous avait parlé de 2 James Bond Girls non? Et bien la seconde est des plus anecdotique et bien que mignonne elle n'est sûrement là dans le seul but que James ne faillisse pas à sa réputation de tombeur (j'allais dire puisse tirer un coup mais je ne suis pas si vulgaire).



Damned on pourrait penser que je n'ai pas aimé le film tant j'énumère de défauts...et pourtant non, j'ai aimé Quantum of Solace. Une séquence d'ouverture mouvementée,un Bond froid et vengeur,une femme forte loin d'être un simple faire-valoir...il y a assez de substance dans ce 22éme Bond pour combler le spectateur. Mais qui aime bien châtie bien. ...Et j'attends vite un nouvel épisode.

mardi 28 octobre 2008

Hellboy 2

Faisant suite au bon (mais trop long et parfois boursouflé) premier film sur Hellboy,le héros de Mike Mignola re-déboule sur les écrans et que dire si ce n'est que c'est une réussite?


Il y a des siècles et des siècles les Humains entrent en guerre contre les créatures magiques. Le monde magique est gouverné par les elfes qui,devant la soif de pouvoir des hommes,acceptent l'offre d'un de leur plus brillants forgerons qui crée une armée invincible : l'armée d'or. 70 unités de 70 soldats qui ne répondent qu'au porteur de la couronne. les légions d'or ne faisant pas de sentiments et tuant sans pitié ,le roi elfe,rongé par le remord, conclut une armistice avec le peuple humain. Les créatures magiques auront les forêts et les humains les villes.Pour prouver sa bonne foi,le roi brise la couronne qui commande ses troupes en trois parties et en confie une part aux hommes. Le Prince Nuada,peu convaincu que les hommes respecteront l'engagement,se retire en exil mais promet de revenir si son peuple a besoin de lui. Quant aux légions d'or,elles sont enfermées sous terre dans un lieu secret attendant d'être réveillées....








A partir de cette introduction tout le monde comprend que le prince sera le méchant de l'histoire. Mais est-il vraiment si mal intentionné que cela? Au final il se bat pour que la Terre vive quand les hommes ont transformé leur habitat naturel en parkings et autres centre-commerciaux. Un "méchant" à la psyché développée est toujours un plus dans un film et ce vilain de l'histoire est bien typé. On aurait aimé que tous les personnages soient traités de la même façon,à commencer par sa soeur jumelle dont le coté fleur bleue est un peu trop présent. Pour le reste des personnages ils sont égaux à eux-même tels que l'on a pu les voir dans le premier volet. On notera la disparition de l'agent Myers (muté en Alaska "il aime le froid disait-il" ) mais aussi l'arrivée d'un nouveau membre dans l'équipe:Johann Krauss,un ectoplasme gazeux qui vit dans une combinaison lui permettant de garder un semblant de forme humaine. Cet allemand très à cheval sur la procédure va entrer sans le vouloir en compétition charismatique avec le grand rouge.





L'aspect visuel du film rappelle Le labyrinthe de Pan,du même réalisateur Guillermo Del Toro. mais le budget du film lui a sans aucun doute permis d'imaginer et de créer tout ce qu'il voulait. Le marché des trolls en est d'ailleurs un bon exemple et rappelle sans conteste la scène de la cantina dans Star Wars. Et justemement,on n'avait plus vu autant de créatures bizarres au même endroit depuis 1977.

D'autres belles trouvailles sont les "petites souris' (tooth fairy en VO) ,sortent d'insectes humanoïdes (si si) qui n'ont d'autres ambitions que de manger...en commençant par les dents d'où leur charmant nom...et quand on sait que quand elles attaquent elles font le bruit d'une fraise chez le dentiste on a la trouille directement.

Je pourrais parler longtemps des trouvailles visuelles (comme cette salle du conseil elfique située dans une usine abandonnée et où la forêt peu à peu reprend ses droits,l'automne des elfes en pleine salle des machines offre un contraste fascinant..).


L'autre bon point de Del Toro c'est sa réalisation,surtout dans les scénes d'actions. Depuis Blade 2 je suis convaincu que l'on tient l'homme qui réalise les scénes d'actions les plus lisibles et compréhensibles qui soient. Et Hellboy2 ne me donnera pas tort. Sans compter les chorégraphies des combats qui ne sont pas sans renvoyer à la grande époque des films asiatiques. D'ailleurs en voyant le style de castagne elfique dévellopée dans cet oeuvre on en vient à se dire que Légolas et ses copains immortels du Seigneur des Anneaux n'étaient que des nouilles.

Mais cela sert le film de contraster avec l'image reçue et quand on croit déceler une familiarité avec Tolkien elle est vite balayée comme le langage elfique si semblable et tellement différent de ce qu'on entendait dans la trilogie de Peter Jackson. Jouer avec les mythes des gobelins,des trolls et autres créatures mythologiques du folklore populaire est une bonne façon de placer le spectateur en terrain presque connu (comme cette rélexion comme quoi les trolls vivent sous les ponts).



On reprochera cependant à ces séquences rythmées de durer parfois un peu longtemps dans le but de montrer au spectateur toute l'étendue du monde de Del Toro car plus qu'une adaptation de comics,nous touchons ici à l'appropriation d'un univers bien que Mignola co-écrive l'histoire. Un petit 3éme ne serait pas de refus.



vendredi 10 octobre 2008

JLA...rassemblement


La JLA (justice league of america) est un peu l'équivalent DC Comics des Avengers de Marvel: les plus grands héros de la Terre réunis sous la même bannière. On y retrouve donc sans surprise Batman,Superman,Wonder Woman,Flash,etc... Cette équipe emblématique sera même souvent "copiée" et donnera chez Marvel le Squadron Supreme et chez Wildstorm The Authority (et plus tard WS sera racheté par DC comics,la boucle est donc bouclée). Mias comment rendre intéressante une série où rien de bien grave ne peut se produire puisque presque chaque membre posséde sa propre revue (au moins) et qu'il serait suicidaire de tuer des poules aux oeufs d'or??? En confiant le destin de l'équipe à Grant Morrison pardi.


Celui-ci nous propose dans ces 9 premiers épisodes proposées par Panini pas moins qu'une invasion extra-terrestres,une attaque divine et une manipulation mentale....on est loin d'une intrigue décompressée sur plusieurs dizaines de numéros. Ça va vite sans être bête,que demandez de plus? Ah oui un autre dessinateur car même si Howard Porter n'est pas irregardable,force est de constater qu'il n'est pas l'homme de la situation sur cette série qui aurait été mieux portée par un Hitch ou un Finch..mais pendant bien longtemps les séries DC ont eu plus de chances niveau scénarios que niveau dessins.
Si vous voulez savoir ce qui a inspiré les "copies" et bien ruez-vous sur cet album certes un peu faible graphiquement mais fort scénaristiquement.

jeudi 9 octobre 2008

Keeping the Faith

Le second tome de la saison 8 de Buffy The Vampire Slayer est sorti fin septembre. L’histoire met particulièrement l’accent sur Faith. Alors que la plupart des Tueuses se sont rassemblées entre elles et forment divers escadrons menés par Buffy,Faith veille seule sur Cleaveland,la bouche de l’enfer du pauvre. Si Buffy et ses girls étaient un groupe d’interventions,Faith,elle,est plus un agent black-ops,qui s’occupent du sale boulot comme on pourra le voir dès le début de l’album alors qu’elle part s’occuper des enfants d’une mére célibataire devenue vampire. Et quand je dis s’occuper,je joue sur les mots.

Bien plus sombre que le volume précédent,il souffre malheureusement de dialogues moins soignés (ce qui est étonnant de la part de Brin K.Vaughan) mais ce détail est vite pardonné. Car en plus de lancer des pistes sur l’intrigue principale de la saison, cet arc lance aussi des pistes sur le futur de Giles et de Faith. Faith qui porte presque seule ce second tome de la série et qui possède une mentalité moins lisse que celle de Buffy Summers,ce qui rend son personnage plus intéressant.




Giles charge Faith d’infiltrer le monde de la haute bourgeoisie Anglaise. En effet une Tueuse s’est révélée dans ce milieu huppé mais elle est loin d’avoir les meilleures intentions envers Buffy. Et le groupe « Crépuscule » pourrait bien être derrière cette sombre planification d’assassinat.

Le dernier chapitre de l’album est scénarisé par Joss Whedon et l’on y apprend pas mal de choses notamment sur le financement des divers groupes de Tueuses et cet avalanche de révélations risque de faire s’éloigner Willow et Buffy. Le volume 3 n’étant pas encore sorti aux USA l’attente va être longue mais il y a du matériel indédit en rapport direct avec Buffy qui pourrait nous faire patienter comme la mini-série sur Fray la tueuse du futur qui vit dans un monde où la magie a disparu (et ça a son importance) , la saison 6 de Angel baptisée After the fall et une mini-série sur Spike…non il y a de quoi faire franchement avant le retour de Buffy , d’un vampire très célébre et d'un loup-garou que l'on avait perdu de vue depuis un bail dans le volume 3.


lundi 29 septembre 2008

Miserere



Le nouveau roman de Jean-Christophe Grangé (Les rivières pourpres) est sorti depuis peu. Il est fort probable que cet opus subisse le même sort que ses prédécesseurs, à savoir une belle carrière chez les best-sellers mais en vaut-il la peine??





Comme souvent chez Grangé on retrouve un duo de flics improbables,ici Lionel Kasdan un flic à la retraite d'origine arménienne,un dur à cuire qui a la loi dans le sang. De l'autre coté on a Cédric Volokine,jeune chien fou accro à l'héroïne mais dont le sens de la déduction et l'intelligence en font un flic hors pair. Ces deux lascars,au final pas si différents, enquête sur le meurtre d'un chef d'orchestre chilien. Mais très vite d'autres meurtres ,dont le modus operandi semble similaire, surviennent et le tueur serait....un enfant. Un enfant dont l'arme est un mystère total.





Grangé avait débuté en 2004 avec La ligne noire une trilogie sur le mal. Avait suivi en 2007 Le serment des limbes. Ce roman-ci n'est pas le troisième volet de cette trilogie ambicieuse. Il s'agit en fait des conséquences d'un article de Ciné Live qui demandait à divers auteurs d'imaginer une suite à un film culte:l'auteur avait choisi Marathon Man. L'éditeur ayant trouvé le synopsis génial a demandé à Grangé d'en faire un roman.





On nage ici en pleine série B d'une très bonne facture et les pages se tournent toutes seules tant les rebondissements sont présents. Mais comme souvent chez Grangé les 30 dernières pages frisent (quoique non,ici on est en plein dedans) le grand-guignol. Invraisemblances et raccourcis y sont aussi fort présents. On notera que les amateurs de comics seront heureux de retrouver tout au long de l'ouvrage des références aux super-héros. Quant à l'arme du crime,elle rappellera à ceux-ci un mutant Marvel bien connu.

samedi 27 septembre 2008

Rest In Peace


Une légende du cinéma américain s'est éteinte. Paul Newman est décédé des suites d'un cancer du poumon qui le rongeait. Les plus beaux yeux du cinéma s'en sont allés à l'âge de 83 ans. Oscarisé pour son rôle dans La couleur de l'argent de Martin Scorsese,il était également le propriétaire d'une marque de produits alimentaires dont les bénéfices sont reversés à des des associations caritatives. Passionné de courses automobiles,il était également pilote. Sa dernière apparition date de 2002 avec le film Road to Perdition de Sam Mendes (bien qu'il prêta sa voix au film Cars des studios Pixar). Il détenait également le record du mariage qui dura le plus longtemps ayant été célébré à Las Vegas.

mardi 16 septembre 2008

La loi de la jungle.

Les avocats ont toujours fait les beaux jours des séries télés qui leur étaient consacrées. A tel point qu’une série de plus ou de moins sur le sujet risque bien souvent de passer inaperçue. Et ça serait loupé une des séries les plus prenantes sur le sujet depuis longtemps : Damages.

Tout commence alors qu’Ellen Parsons est retrouvée maculée de sang et à moitié nue dans les rues d’un quartier chic de New York. Qu’est-ce qui a bien pu l’amener là ?
Retour en arrière,6 mois plus tôt. Ellen est engagée par Patty Hewes dans le prestigieux cabinet Hewes and associates. Ce dernier est composé d’un personnel tout dévoué à Hewes qui mène son cabinet en jouant avec leurs nerfs : diviser pour mieux régner semble être l’une de ses devise. Patty représente des employés lésés par leur ancien employeur,Arthur Frobisher, qui aurait commis un délit d’initier. Et aucun coup ne semble être de trop pour elle.






Patty est incarnée par Glenn Close et ce rôle de garce manipulatrice et prête à tout lui va à ravir. Quant à la candide et naïve avocate Elllen Parsons,c’est l’adorable Rose Byrne qui lui donne corps . L’opposition entre ses deux femmes de caractères bien différents fera des étincelles et personne ne sortira indemne à la fin de cette histoire. La série est tournée en caméra DV,donnant un effet d'immersion réaliste mais souffant d'un manque d'identité dans les choix des cadrages.
Quant à certains sous-titres (en particulier le premier épisode),ils furent sans doute rédigés par un stagiaire d'une maison d'édition de comics bien connues.Un exemple parmi tant d'autres: le signe astrologique Bélier (Aries en VO) est traduit par Lion....bon c'est pas la faute du siècle mais quand on énumère son signe ET sa date de naissance (dans ce cas-ci c'était le 3 avril) il n'était pas difficile de vérifier si c'était le bon signe (un simple journal ou magazine féminin suffisait à fournir l'information).
Vous pensiez que le monde de la finance et des avocats était un monde de requin ? Vous aviez tort : c’est pire. Et tellement bon. La fin de la première saison offrant de nouvelles (et excitantes)perspectives pour la saison 2,il va être difficile de patienter un an pour voir la suite.