vendredi 20 février 2009

Sang os ni tendons!

Buffy Summers et sa bande sont de retour. Un mystérieux commando vampiriques attaque le QG écossais des Tueuses pendant que la chef se paye du bon temps (et attention au choc quand on sait avec qui). Ces vampires s'emparent de la Faux qui avait permis de réveiller le pouvoir latent des tueuses et leur but est d'inverser le sortilège, de rendre les Tueuses normales. Mais comment 3 vampires ont-ils pu attaquer une colonie de tueuses protégée par une sorcière? Et bien ces petit suceurs savent se transformer en loups, panthères, abeilles et en brumes...ça ne vous rappelle pas un certain conte transylvanien tout ça? Pour récupérer la Faux, Buffy va devoir s'allier avec Dracula himself... et qui est mieux placé qu'Alex pour aller lui demander son aide? En effet dans la saison 5 Alex a été le "Reinfield" de Dracula.Un Dracula dont les auteurs jouent à fond la carte de la filiation avec celui campé par Gary Oldman dans le film de Coppola et qui se révélera être un raciste fini ; un peu logique pour un homme qui a protégé l’Europe et la Chrétienté des attaques Ottomanes de son vivant. Le groupe se retrouve donc à Tokyo puisque comme Vlad l'empaleur le dit si bien se sont "des faces de prunes" qui ont fait le coup !


Toujours aussi prenant ce tome ne fait pourtant que très peu avancer l'intrigue principale (sur les 5 épisodes,seul le premier du tome scénarisé par Joss Whedon évoque l'oragnisation Crépuscule et son mystérieux chef blindé de super-pouvoir,le reste du tome est scénarisé par Drew Goddard qui officiait déja sur les séries Angel et Buffy à la télévision).Néanmoins il fait nettement progresser les relations entre les personnages principaux qui n'avaient pas beaucoup bougées dans le tome précédent essentiellement penché sur le sort de Faith.







On regrettera cependant un combat final qui part un peu en sucette lorsque Dawn commence à jouer les Godzilla à Tokyo en combattant son mécha-double...mais bon c'est le Japon et en bon geeks qu'est la bande à Whedon il fallait sans doute placer de la référence pop-culturelle.





Le prochain volume fera se rencontrer Buffy et Fray la tueuse du futur. Quoi? Une seule tueuse dans le futur et non plus une armée? Voila un sacré mystère. Le tout sera orchestré par Joss Whedon de retour pour un arc complet et non sur un simple one-shot! Et les dessins seront assurés par Karl Moline qui remplace Georges Jeanty pour ce coup,Moline étant le premier à avoir dessiné la tueuse du futur.
Fray est apparue la première fois dans son propre comics et la Faux des tueuses aussi. Il serait donc judicieux de la part de Fusion Comics de sortir la mini-série en 8 épisodes avant de publier le tome 4 de Buffy…mais bon Fusion appartenant à Panini on peut douter qu’ils suivent une logique élémentaire.



Plus tu avances, plus je recule...

David Fincher frappe là où on ne l’attend pas. Démarrant sa carrière cinématographique avec Se7en (Alien 3 ne compte pas vraiment pour d’obscures raisons de studio sur le dos),il n’ a eu de cesse de réaliser des thrillers efficaces voir corrosifs (Fight Club) tout en développant une esbroufe visuelle épatante. En 2007 pourtant il réalise Zodiac. 5 ans ont passé depuis Panic Room et Fincher aborde l’histoire du tueur du zodiaque comme un documentaire passionnant,laissant au vestiaire son style visuel percutant (qui a été depuis pompé maintes fois). En rangeant au placard ses effets de caméras, Fincher compense en se rapprochant de ses personnages et de son histoire. Il est fin prêt pour réaliser autre chose que des thrillers.



Benjamin Button est né avec un corps de vieillard. Effrayé par ce bébé difforme ayant tué sa mère en couche,Thomas Button,son père, l’abandonne . Il est élevé dans une maison de retraite mais au fil des années il se rend compte qu’il rajeunit alors que tout le monde autour de lui vieillit. Un jour il rencontre la jeune Daisy qui a presque le même âge que lui mais dans le bon sens, entre ces deux là c’est la connexion instantanée. Celle que peuvent nouer deux jeunes enfants...mais déja l'étrange mal de Benjamin vient entraver cette relation pourtant innocente.




Un tel sujet permet d’établir des relations étranges entre les divers personnages et leur façon de percevoir la vie. Et le film explore de bien belle manière ce qui compte et qui fait la vie (la scène de la première fois avec une fille est assez désopilante). Pendant la première partie du film le personnage de Daisy n’est que secondaire et l’on suit les aventures de Benjamin de son travail sur un remorqueur marin à son retour de la 2éme Guerre et de la découverte de ses origines tout en multipliant les rencontres décisives qui feront de lui l'homme qu'il sera (ses collègues marins,son capitaine tatoueur et tatoué,son premier amour...).

C’est alors que peu à peu le personnage de Daisy(une magnifique,et souple aussi, Cate Blanchett ) réapparait dans sa vie et l’histoire d’amour peut commencer sans chichis,une histoire toute simple d’un couple amoureux. Le scénario ne cherche jamais à ponctuer de péripéties leur relation une fois qu’elle est entamée. Sauf que Benjamin ne vit pas une vie ordinaire et qu’un jour il faut bien que la réalité ne le rattrape.




Dans les rôles principaux, Pitt et Blanchett excellent ,ils SONT ces personnages que le temps va torturer en les rapprochant et en les éloignant inexorablement . Cependant les qualités techniques y sont également pour quelque chose…mais de cela on ne s’en rend compte que bien après la fin du film. Rarement la technique n’aura autant servi un film. Dés l’apparition des logos Warner et Paramount, l’inventivité visuelle de Fincher se dévoile sans en faire trop…que cela soit de l’ordre de vieillir une image ou du montage (une incroyable scène d’accident tout simple dont le montage est à lui seul non pas un tour de force mais une idée géniale qui reflète toute la complexité et le cheminement hasardeux qui amène à ce qu’un incident se produise),Fincher instaure dés le début un climat de nostalgie et de légère tristesse qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus, allant crescendo tout au long du film,vous préparant à ouvrir les vannes dès la fin de l’avant dernière bobine pour ne les fermer que lorsque celles-ci fonctionnent à plein régime quand le générique commence.




Il en va de même pour les effets de vieillissement(ou de rajeunissement) de Benjamin et de Daisy. Car durant les 54 premières minutes du film,Brad Pitt est entièrement conçu en images de synthéses qui là encore ne cherche pas à vous en mettre plein la vue, on est ici en présence d’une performance qui ne cherche pas à en être une à la différence du pourtant excellent Gollum du « Seigneur des anneaux ». Nous ne sommes qu’en février et nous tenons déjà le film de l’année.

lundi 16 février 2009

You may kiss the bride


Les comédies américaines sont rarement bonnes ces derniers temps. Mais elles nous envahissent comme des sauterelles en Egypte. Heureusement que parfois certains distributeurs frileux d’une sortie en salle choisissent le « direct-to-dvd » pour des films plus originaux,leur laissant ainsi au moins une chance de se faire connaître. Just Buried ("Jeunes mariés" en VF) est de ces films.
Olie hérite d’un funérarium de son père qu’il a peine connu. Cet établissement est malheureusement en faillite. Mais un soir qu’Olie est allé boire un verre avec Roberta,l’embaumeuse, il écrase par accident un marcheur. Les deux jeunes gens maquillent le tout…et la famille fait appel aux pompes funèbres pour enterrer le malheureux piéton. Le carnage pour renflouer les caisses de la société peut commencer. Et je n'en dirais pas plus niark niark.










On notera que le rôle de Roberta est interprété par la mignonne Rose Byrne qui joue enfin un personnage moralement douteux et un brin barjo…et ça lui va plutôt bien.

Alors oui on pourra regretter deux ou trois petites choses comme le rythme du film qui s’emballe à la fin alors que le reste était de nature assez calme (malgré les morts) et on ne rigole pas vraiment à gorge déployée ,on rit quelques secondes mais cela arrive assez souvent donc on ne va cracher dans la soupe car combien de soit disant comédies n’ont jamais réussi à nous faire avoir un simple petit sourire ?


dimanche 8 février 2009

Nota Bene sur le sondage.


Comme vous l'avez sans doute constaté,un sondage a été placé sur ce blog. Et dans le lot de super-héros qu'il comporte vous vous êtes peut-être demandé : mais c'est qui L'implacable?

Et bien c'est une excellente question à laquelle je vais répondre!!


Tout commence quand que je suis encore à l'école alors que je vais avoir 18 ans. Des amis un peu plus jeunes discutent avec moi de certains profs qu'ils ont et que j'ai eu. Hors, ces derniers emploient des surnoms pour lesdits profs. Mon ancien prof de Géographie est surnommé l'implacable. Le surnom lui va comme un gant et c'est sans surprise que je commence à l'adopter...ce qui est encore plus drôle c'est que je suis ami avec le fils de ce prof,du coup voir son fiston l'appeler ainsi est assez jouissif mais aussi très private joke.


Tout aurait pu s'arrêter mais en 2004,Pixar sortait "The Incredibles". Devant le " I " de leur uniforme je n'ai pas résisté: l'implacable devait devenir un super-héros ringard. C'est donc avec l'aide d'amis proches que nous nous lancions dans la réalisation des aventures de l'Implacable début 2005: Implacable Begins (en raison du nom d'un certain film traitant de chauve-souris qui devait sortir quelques mois plus tard). Pour des raison de facilité,son costume est celui de Superman avec un I sur le torse,en effet "The incredibles" étaient moins faciles à trouver dans des poses qui nous convenaient alors que Superman avec ses 70 ans nous offrait un panel de tout ce dont nous pouvions rêver.Alors le résultat est très private joke mais même sans en parler il est devenu culte dans notre ancienne école.Ce qui était un peu le but au fond....