jeudi 26 août 2010

Star Wars Episode IX


Le dernier volet de la trilogie écrite par Timothy Zhan pour la saga Star Wars tient toutes ses promesses, et plus encore. Trahisons, manipulation, suspense et action. Le tout emballé plus finement que jamais dans l’univers SW. Ce que Lucas a raté, Zhan l’a réussi : les intrigues politiques sont implacables, complexes et pourtant fluides (vous avez compris facilement tous le préchi-précha de la « prélogie » vous ?) et les dialogues sonnent vrai contrairement à ce que Lucas écrit (pas étonnant que ceux sur lesquels il n’a pas bossé aient un meilleur niveau à ce niveau-là, Lucas est un mauvais dialoguiste…et c’est un fan de Star Wars qui vous le dit).

Ce qui distingue Zhan ce sont aussi les nouveaux personnages qu’il introduit auprès de ceux que l’on connait déjà. Ainsi il a apporté à cet univers un des personnages les plus charismatiques : Mara Jade, contrebandière et ancienne « main de l’Empereur ». Il ne faut pas se tromper, la véritable star de cet opus c’est elle. Ses tourments intérieurs dû à son allégeance à l’Empereur qui vacille, son envie de tuer Luke Skywalker plus pour se débarrasser du dernier ordre télépathique de son ancien maître que par véritable désir, mais aussi son alliance avec lui obligée par les évènements et l’envie d’empêcher l’éclatement d’une nouvelle guerre des clones ! Mara est la vedette de l’épisode et il n’y a pas à se plaindre, la pirouette finale lui permettant de se débarrasser de l’ultime commandement de l’Empereur est d’ailleurs très bien vue. On sent que Zhan a des plans pour elle…mais ça c’est une autre histoire. Que la Force soit avec vous !


ps : comme cette trilogie n'est en fait qu'une seule et très longue histoire,j'aurai sans doute dû critiquer l'ensemble plutôt qu'un volume à la fois...mais bon,tant pis hein :-p

mardi 24 août 2010

Le Monde ne suffit pas.

Un article sur le site internet du journal « Le monde » et titré : « Les super-héros sont des super-machos » a été porté à mon attention il y a très peu de temps. Il y est fait allusion à une étude de psychologues sur l’influence ( négative!) du super-héros actuel sur nos jeunes têtes blondes, et surtout nos têtes blondes mâles ! On aurait pu penser que « Le Monde »,journal prestigieux et sérieux aurait nuancé son article en interviewant d’autres psy, auteurs ou fans…bref variez les sources avant d’assener cela comme une vérité universelle bien connue et qu’une étude sérieuse vient enfin d’entériner !

Mais analysons les déclarations voulez-vous ?

Premièrement, le titre. Il n’est pas inutile je pense de rappeler ce qu’est le machisme et pour cela, rien de tel qu’un bon vieux Larousse : Idéologie fondée sur l'idée que l'homme domine socialement la femme et que, à ce titre, il a droit à des privilèges de maître ; comportement conforme à cette idéologie. Un être supérieur au sexe faible donc et qui ne se gêne pas pour le faire savoir et pour en exiger tout ce qu’il croit lui être dû de la part d’êtres inférieurs (les femmes donc).

S’il est supérieur à la femme, pourquoi porte-t-il des collants, accessoire ô combien féminin ? Plus sérieusement, l’archétype super-héroïque étant fortement calqué sur l’archétype chevaleresque (avec toutes les valeurs positives qui en découlent), comment peut-il seulement être envisagé qu’il soit macho, idéologie bien opposée à la chevalerie ? (oui, dans les faits, les chevaliers n’étaient sans doute pas irréprochables, mais je parle bien d’un archétype, pas d’un type).On pourrait sans doute, au travers du prisme déformant des comics des années 30 à 60, étudier l’image de la femme qui est renvoyée par les médias. Souvent sans emploi, un brin nunuche et dépendante d’un homme pour survivre. Mais il ne s’agit pas là d’une situation propre aux super-héros. Il s’agit de la situation de la société de ces époques, et donc de son reflet dans les comics dans le but de décrire un monde conforme (ou du moins très proche) du notre, pas d’en faire l’apologie. Au contraire, si Lois Lane avait besoin de Superman ce n’est pas tellement qu’elle avait besoin de lui en tant qu’homme…mais bien parce que cette casse-cou de première se mettait dans des situations pourries ! Et qui devait faire le ménage ? Superman ! Si ça ce n’est pas une situation inversée par rapport à l’image du macho ! L’émancipation féminine des années 60 à nos jours est bien intégrée dans les comics, toujours dans ce soucis de coller au monde actuel au départ avant d'aller de soi, le côté nunuche et mère au foyer s’estompera (ne minimisons pas le rôle des ligues féministes qui avec leur tact habituel ont sans doute bien fait preuve de pressions aussi, mais c’est un autre débat).




Le professeur Sharon Lamb (qui malgré son nom de famille ne reste pas silencieuse) nous dit qu’il y a une énorme différence entre les super-héros d’hier et d’aujourd’hui. Sur ce point elle n’a pas vraiment tort. Mais là où ça se corse c’est quand elle lâche que, je cite "il y a une énorme différence entre le super-héros des films d'aujourd'hui et le super-héros des comics d'hier. Le héros d'aujourd'hui est trop proche d'un héros d'action qui participe à un flot continu de violence, il est agressif, sarcastique et ne revendique quasiment jamais l'idée d'agir pour le bien de l'humanité. Quand ils ne sont pas dans leur costume de super-héros, ces hommes, à l'image d'Iron-Man, exploitent les femmes, étalent leurs richesses et traduisent leur virilité avec des armes surpuissantes".




Elle cite Iron-Man en exemple, alors penchons nous sur le cas de Tony Stark. Donc notre cher tête de fer participe à un flot de violences continu…l’action a toujours été un moteur des histoires de super-héros. Hier bien plus qu’aujourd’hui le héros devait affronter une menace physique à chaque numéro ! De nos jours, des auteurs comme Brian Bendis par exemple, se permettent de tenir un numéro de purs blabla (oui je sais, Bendis n’écrit pas Iron-Man, mais vu son rôle dans Avengers, ça compte pour moi !). Et le public suit. Parce que l’action ça va 35 ans mais après on s’en fout un peu. On veut les voir vivre, bouger, interférer ! L’action n’est plus le moteur, ce flux continu de violence, mais bien une conséquence que le héros recherche rarement ! Au contraire, le héros vivrait bien mieux sans ! Mais son devoir passe avant ses désirs ! Un grand pouvoir amène de grandes responsabilités.Si ça ce n’est pas faire de la pub pour l’abnégation, je ne sais pas ce qu’il lui faut !





Pour l’exploitation des femmes, là encore elle a dû sauter une guerre. Donc Tony exploiterait tellement Pepper Potts (son assistante rousse et sexy. D’ailleurs le nombre de rousses sexys dans les comics est assez élevé) qu’il la nomme PDG de Stark Enterprise dans le film Iron-Man 2 (avec le salaire qui va avec…et la répétition du laïus comme quoi sans elle il n’est pas grand-chose). Quel sale sexiste hein ? Et en plus ce sale riche ose se servir de son argent! Ensuite, je tiens à souligner que s’il y a certes un besoin sans doute inconscient de prouver sa virilité au travers de ses armes, 1° ce n’est pas énorme et 2°s’il montrait sa virilité de manière frontale, il serait considéré comme un pervers ! Faudrait savoir ce que vous voulez à la fin ! Mais si je pousse plus loin, Spider-Man n’a pas d’armes surpuissantes, juste de la toile qui lui sort des poignets…une toile que madame le professeur ne manquerait sans doute pas de nous faire remarquer qu’elle sort blanche, gluante et en abondance ! A ce stade, il convient peut-être de se demander si la pauvre n’a pas été traumatisée par un frère machiste qui lisait des comics. Mais de là à en tirer des conclusions de cause à effet.




De son côté, la journaliste aussi nous sort de jolies absurdités. Ainsi, les hommes sensibles d’hier ont été remplacés par des hommes forts. Je pose la question, ça ne serait pas l’inverse plutôt ? Là encore je cite « Comment oublier les difficultés d'un Clark Kent pour séduire la belle Loïs Lane, qui n'a d'yeux que pour son alter ego Superman. Peter Parker, alias Spiderman, n'a jamais abusé de ses superpouvoirs pour prendre les dames dans sa toile. » Alors, en prenant comme exemple les deux plus grands coincés du cul du monde des comics (et je dis ça tout en étant un fan de Spider-Man), elle fait preuve de partialité aberrante. Deux boy-scouts ne font pas une règle absolue. Ce respect absolu du pouvoir accordé ne se retrouve pas forcément chez les autres ! Prenons Wolverine par exemple. Mr Logan est l’exemple même de la virilité faite mutante : une confiance en soi absolue (faut dire qu’un pouvoir de guérison ça aide à être sûr de s’en tirer sans bobos !), des poils partout, un cigare énorme ! Des années durant, c’est sa façon d’être (qui parfois vous déplait) qui a séduit les femmes. Le Wolverine actuel est plus sensible, plus regardant aux désirs des femmes qu’il convoite, capable de pleurer (X-men 2 !, oui je parle beaucoup des films aussi, mais ils sont une composante importante de l’image du super-héros de nos jours !). Alors oui,notre mutant griffu fume comme un pompier...mais il est sans doute le seul sur cette terre qui ne risque pas le cancer en fumant et ça les lecteurs le savent "Wolverine a un facteur auto-guérisseur"! En gros : ne tentez pas ça,vous n'êtes pas comme lui !






On notera que l’existence des super-héroines, des femmes fortes et capables de mettre à terre John Rambo est complètement passée sous silence. Ou alors, et c’est assez étrange de la part des chercheurs, elles sont amalgamées à leurs collègues masculins ? Buffy est donc le modèle de machisme ultime, et quel mec ce Wonder-Woman. C’est passer sous silence que nous vivons une époque où on est en plein dans le "super-nanas qui ont des couilles" façon Sarah Connor ou Ripley dans Alien... On cause de Resident Evil aussi?









Lorsque Sharon Lamb déclare que les super-héros sont des monstres d’agressivités à la confiance en soi exacerbée, il devient clair qu’elle se base sur ses préjugés et non sur la lecture des comics actuels.
Pour moi, un monstre d’agressivité serait quelqu’un de complètement incontrôlable, prêt à en découdre à la moindre occasion, quitte à provoquer cette occasion : un beauf, un connard de base incapable de s’exprimer autrement que par les coups qu’il est capable de donner et d’encaisser. Le super-héros ce n’est pas ça !
C’est une métaphore ! Une métaphore sur le courage de se lever quand les autres ont baissé les bras !Ou de se relever quand on a été mis à terre! Une métaphore sur faire ce qui est juste quand l’injuste triomphe, et ce au mépris du danger, au mépris de l’image que l’on renvoie ! Une métaphore sur ce que l’humain peut avoir de meilleur en lui. Car même avec leurs défauts (qui peuvent être grands), ce sont leurs qualités qui nous font nous souvenir d’eux, qui nous font les admirer. Et lorsque les qualités l’emportent sur les défauts c’est le meilleur aspect de l’humain qui est magnifié. Parce que derrière l’avalanche de superpouvoirs irréalistes il y a autre chose. Il y a une idée. Une idée qui peut être naïve mais qui n’en est pas moins belle et merveilleuse. L’idée que le bien triomphe du mal. Que la lumière déchire les ténèbres. Que le combat des justes n’est pas un combat perdu d’avance.Qu'à la nuit la plus noire succèdera une journée des plus lumineuse. Que malgré les épreuves, les souffrances et les morts, l’homme est capable d’aspirer à un idéal, utopique sans aucun doutes, qu’il tentera d’atteindre au plus près que son imperfection lui permet. Mais aussi qu’il faut souvent se battre contre la vilénie pour y arriver. Le super-héros véhicule donc que l’ont peut triompher et se transcender mais uniquement si on se tire les doigts du cul ! Qu’importe les rebondissements commerciaux que les auteurs de comics ou de films incorporent dans leurs scénarios, au final c’est l’essence du héros qui nous imprègne et cette essence, si vous y êtes vraiment sensible, ne peut que vous influencer positivement ! Naïf moi ?...Peut-être. Mais au moins je sais de quoi je parle quand je me penche sur un sujet. Ce qui n’est pas le cas des psys ou des journalistes.







Ps : merci à Ash qui se reconnaitra pour son aide sur certaines vannes.

samedi 14 août 2010

Star Wars Episode VIII


"La bataille des Jedi" est le second volet de la trilogie faisant suite au Retour du Jedi. On se demande où le traducteur a été cherché le titre . Si en effet deux Jedi se battent à un moment dans le roman,ce petit accrochage ne justifie aucunement le titre de bataille. Le titre original était Dark Force Rising…et cela jouait sur les mots puisque la force sombre en question n’est pas forcément celle que l’on pense au départ…bref un mauvais point à la traduction.

Ce volet reprend juste après la fin de « L’héritier de l’empire ». Mara Jade et son patron contrebandier sont pourchassés par la flotte impériale. Et ce plus pour obtenir des informations de la part de Talon Kaarde que pour lui faire payer son aide à Luke Skywalker. Le dit Skywalker qui se rend près de Joruus C’Baoth,un jedi qui aurait survécu à la purge…mais ce dernier semble avoir perdu la raison et cache à Luke son pacte avec le Grand Amiral Thrawn,le dirigeant actuel de l'Empire. Pendant ce tamps,Leia essaye de retourner tout un peuple contre L’empire,et ce n'est pas gagné d'avance.

Timothy Zhan passe ici à la vitesse supérieure. Son premier volet était un volume de présentation : nouvelles situations, nouveaux personnages.On introduit tout ça dans une intrigue solide qui pose les bases et maintenant on peut enfin jouer avec toutes les pièces mises sur l’échiquier. L’enjeu ? Une force d’assaut perdues il y a des lustres et qui ferait bien les affaires de la Nouvelle République comme de L’Empire déchu. Un seul homme semble savoir où elle se trouve…et il est entre les mains de Thrawn. Pour le libérer, Mara n’aura d’autres choix que de chercher alliance avec Skywlaker,l’homme qu’elle veut assassiner. Le suspense d’une telle situation est halletant,les complots politiques autour du pouvoir républicains complexes et prenant. Pour peu on se croirait dans un thriller d’action situé dans une galaxie lointaine,très lointaine…le matériau de base de Lucas est ici sublimé par un auteur chevronné de science-fiction.

On notera cependant certaines incohérences avec la saga cinématographiques. Si les wagons sont parfaitement raccrochés avec les épisodes IV à VI , il n’en est pas de même avec les épisodes I à III. En effet,Zhan écrit sa trilogie au début des années 90 et rien de ce qui constituera l’histoire des épisodes se déroulant avant la Rébellion n’est encore connu (à part bien sûr qu’Anakin Skywlaker deviendra Dark Vador). Bref,la chronologie est un peu mise à mal,des évènements du passé révélés par Zhan n’étant pas les mêmes (quand ils ne sont pas carrément en contradiction totale avec les films des années 2000 comme la perte du bras droit de Vador qui est censée être arrivée après la bataille de la 1ere Etoile Noire...alors qu'il l'a perdu dans l'episode II : L'attaque des clones.). Le chapitre final du roman se termine sur un cliffhanger de malade,je vous retrouve donc très vite pour parler de « L’ultime commandement » !

jeudi 12 août 2010

Star Wars Episode VII

La Guerre des étoiles. Une trilogie de films devenus cultes et qui s’achevait avec Le Retour du jedi. Si Georges Lucas en 1999 avait entamé la narration de ce qui se passait avant l’épsode IV, c’est au romancier Timothy Zhan que revint en premier la tâche de raconter ce qui se passa après ! Et ce dès 1991 (soit 8 ans après la sortie du Retour du jedi). J’avais lu cette suite il y a presque 14 ans maintenant et force est de constater que j’avais oublié beaucoup de choses. Me replonger dans les écrits de Zhan est sans doute la meilleure idée de mon été.

L’héritier de l’Empire est le premier tome d’une trilogie qui se déroule 5 ans apr !s l’épisode VI . L’Empire est réduit au quart de sa superficie et cette dernière rétrécit petit à petit. Un Grand Amiral,Thrawn, est aux commandes des restes de la flotte impériale et ce dernier est bien décidé à ne pas laisser s’installer confortablement la Nouvelle République. Et patiemment Thrawn a collecté les informations qui lui permettraient d’enfin avoir un avantage. Pendant ce temps,Luke Skywalker,le premier des nouveaux Jedi est plongé dans un tourbillon d’intrigues : sa sœur Leia est victime de tentatives d’enlèvements,sans doute dans le but de capturer les jumeaux qu’elle porte en elle , Yan Solo tente par divers moyens de rallier les contrebandiers à la solde de la République qui manque cruellement de vaisseaux de transport. Et au milieu de tout ça,des intrigues de palais se mettent en place au sein de la République pour obtenir le pouvoir.

Ce premier tome met en place les pièces : certes nous avons notre lot d’actions,de suspense et de rebondissements et l’introduction de nouveaux personnages savoureux tels le Grand Amiral,stratège de génie ou encore la belle Mara Jade, contrebandière vouant une haine sans borgne à Luke,et ce pour de biens obscures raisons .Sans oublier un Jedi cloné et un peuple alien de combattants asservis à feu Dark Vador et qui savent mettre en danger un wookie! Les éléments pour rendre explosifs les deux autres volets sont en place. J’attaque La Bataille des Jedi et je reviens vous en parler.Que la force soit avec vous.



PS : pour des raisons pratiques,j'utilise ici les couvertures des éditions Fleuve Noir qui éditent les romans Star Wars au format poche depuis de nombreuses années. Cependant,les éditions que je possèdent remontent au temps où c'était Pocket qui se chargeait du format poche des romans dérivés de l'univers de Lucas. L'avantage des éditions Pocket,du mois avantage pour ce cycle, c'est qu'il était présenté comme la suite directe de la saga...mais depuis il ne subsiste presque aucun trou dans la chronologie et ce qui était officieusement les épisodes 7 à 9 sont devenus un simple arc narratif.

dimanche 1 août 2010

Faux Contact.

Il y a en Belgique un programme télévisuel de sécurité routière qui existe depuis plus de 20 ans et qui est une institution : Contact. Présenté par un véritable membre de la Police,cette émission des plus sérieuse s'attarde sur les nouveautés du code de la route,pour que l'usager reste à jour. Un comédien Belge, feu Manu Thoreau,avait parodié cette émission. Il campe un inspecteur de police méchant,parfois bête,toujours drôle et à la syntaxe des plus étrange. Si Faux Contact est bien connu des téléspectateurs belges,il en va autrement des spectateurs français en général...Alors,pour tous mes lecteurs voici l'occasion de voir ou de revoir un moment de belgitude!

Bonne route !