mardi 21 juillet 2009

Vampire story.

Dans les années 80,l'US Marshall Arkeley a tué le dernier vampire en activité. C’est la version officielle relatée dans les fichiers du FBI. Mais de nos jours,dans un bled paumé de Pennsylvanie le mal rode. Le trooper de la police d’état Laura Caxton est embarquée bien malgré elle dans une sombre machination qui risque de marquer de manière définitive le retour des suceurs de sang.

L’originalité de ce roman repose sur le fait que l’existence des vampires est connue de tous depuis belle lurette. Ce qui n’empêche pas le monde de tourner comme il tourne dans notre monde réel. Une fois qu’on a avalé et assimilé ça on peut se lancer dans l’aventure. Le duo vieux flic aigri qui a tout vu tout fait et la jeunette qui se pose des questions et manque d’expérience mais pas de cran est un modèle bien rôdé depuis longtemps dans les fictions,on en retirera donc peu d’originalité mais une efficacité certaine. Presque une efficacité de buddy-movie où l'on découvre petit à petit la vie de chacun sans que cela ne vienne ralentir le rythme soutenu de l'histoire.


Mais le plat de résistance est bien entendu nos chers vampires. Ils sont ici représentés comme de vraies machine à tuer. Des tueurs presque indestructibles au look très Nosferatu de Murnau : chauves,oreilles pointues,équipés d’une véritable rangée de dents de requin. Ces vampires ne sont pas là pour rigoler et ça se sent dans toutes les scénes où ils apparaissent. Une boucherie sans nom suivant chacune de leurs apparitions. Une boucherie sauvage extrêmement détaillée par l’auteur. Aucun risque donc que l’on s’apitoie sur leur condition de non-mort comme c’est souvent le cas dans les livres de vampires actuels. Ils feraient presque passer les vampires de « 30 jours de nuit » pour des fillettes apeurées. Niveau faiblesses on reste dans la peur du soleil et de la destruction du cœur ; les croix,l’argent etc.. ne sont rien d’autres que des légendes. Et leur mode de reproduction ne passe pas par le sang mais par autre chose qui renvoie aux fondements du mythe du vampire européen au moyen-âge.


L’intrigue ne possède presque pas de temps morts et il est difficile de laisser tomber le livre une fois entamé,et avec ses 450 pages qui se terminent de façon frustrante on en redemande une fois qu’il est fini. Ça tombe bien,l’auteur a prévu une suite: 99 cercueils...ça promet d'être mordant.

6 commentaires:

Vladkergan a dit…

Un très bon moment de Bit'Lit, qui se fait bien plus mordant que les productions habituelles de Milady, en mettant en scène des vampires plus bestiaux que de coutume.

L'avis d'Asmodée : http://blog.vampirisme.com/vampire/?459-wellington-13-balles-dans-la-peau

Geoffrey a dit…

je rends à César,c'est sur votre blog que j'ai découvert le roman ;-)

Wade Wilson a dit…

Ca me semble très intéressant ça...

Wade Wilson a dit…

Commandé ce matin!

Geoffrey a dit…

Tu ne le regretteras pas. ;)

Wade Wilson a dit…

Je suis pas fan du style de l'auteur, mais l'histoire est sympa