dimanche 9 juillet 2017

The Island.

Alex Nikolavitch est : traducteur ( surtout pour les comics), scénariste de bande-dessinée ( voire ici ) , essayiste et depuis peu, romancier. Son second roman ( oui, je sais : j’ai pas chroniqué le premier. Et ta sœur, elle bat le beurre ? ) , publié chez Les Moutons Électriques est sorti il y a peu.

Les rues de New-York sont un endroit à nul autre pareil. Il n’y a que là-bas que vous pourrez croiser un étrange marin semblant tout droit sorti d’une couverture de livres pour la jeunesse se balader à la recherche d’herbes « médicinales » particulières. C’est aussi dans ces rues que les flics chassent les truands. Et quand le big boss d’un gang prend en chasse notre matelot c’est tout naturellement qu’un flic entre dans la danse. Une flic à dire vrai, Wednesday. Et par un tour de passe peu catholique et fort brumeux, notre petit trio se retrouve…sur une île exotique qui semble un peu trop familière à n’importe quel fan de Disney ou de Steven Spielberg.



Nikolavitch convoque, vous l’aurez compris, le petit monde de l’île de Neverland, à savoir le Pays Imaginaire de Peter Pan inventé par Barrie, pas le parc d’attractions personnel de feu Michael Jackson. Jouant avec les archétypes que nous connaissons et n’hésitant pas à en proposer d’autres, l’auteur nous plonge dans un univers que nous connaissons au moins tous de loin et dont certains repères nous sont familiers. Mais il ne fait pas que nous lancer dans un monde connu : il tord certains concepts, en fait évoluer d’autres, etc…

Le récit a cela d’original qu’il suit essentiellement l’histoire croisée de trois personnages, le fameux capitaine au Crochet et son ennemi volant se retrouvant n’être que des seconds rôles. Et nos trois larrons ont des motivations et des plans bien à eux, des plans qu’ils veulent absolument mettre en branle et vite. Le rythme se retrouve donc assez soutenu dans ce court roman qui n’oublie pourtant pas de donner un background suffisant à ses personnages pour que le lecteur ne lise pas le récit de coquilles vides.
Et en plus de ça, c’est bien écrit et difficile à lâcher.

2 commentaires:

Zaïtchick a dit…

Nikolavitch écrit des romans ? ça me perce le fondement !!!

Geoffrey a dit…

On attend plus qu'un bouquin de cuisine et il aura touché à tout :D