dimanche 6 juillet 2008

Saint Seiya : The Lost Canvas.





Qui ne connait pas "les chevaliers du zodiaque"? ....






Si vous avez manqué l'apparition du phénomène manga dans les années 80 c'est que vous étiez vraiment sur Mars,mais admettons.






Tous les 300 ans environs,la déesse Athéna se réincarne pour empêcher Hades de répandre l'enfer sur Terre. Pour cela, 88 chevaliers (saints en VO car ils sont capables de miracles ;) ) et répondant aux 88 constellations apparaissent pour la protéger et défendre le monde.Ils sont dirigés par le grand Pope,premier prêtre d'Athéna. Dans le premier manga,le sanctuaire du grand Pope est corrompu et les chevaliers sont divisés en deux camps fratricides. Après cela,Poséidon le dieu des Mers répparait et déclenche un combat contre Athéna. Lorsque Hades reveient,les rangs des chevaliers sont amoindris et la guerre sainte semble perdue...Cette série empruntant à la mythologie grecque avait eu un énorme succès au Japon et en Europe.


















A tel point que deux suites furent produites.Enfin pas des suites: des "prequels" (comme diraient nos amis ricains). Saint Seiya épisode G,qui se déroulait quelques années avant le début de la première série et qui malgré un début prometteur sombrait dans le médiocre bien après. Il faut dire que le scénario est tenu par les couilles de la continuité.Il en résulte qu'aucun suspens sur le sort des personnages principaux ne peut exister.Sans compter le dessin mis en couleur par infographie.En noir et blanc ça ne pardonne pas.
















Lost Canvas évite tous ses écueils. Une intrigue mettant en scène des protagonistes nouveaux et donc soumis à la sentence du suspens: tout le monde peut mourrir et nous surprendre par un quelconque retournement de situation. Le dessin est classique mais efficace et la colorisation noir et blanc est de facture classique. Ce qui rend le tout bien plus lisible.Si le choix d’une mangaka habituée aux histoires « shôjo » (manga pour jeune fille) sur un « shônen » (manga pour jeune garçon) tel que Saint Seiya peut s’avérer de prime abord surprenant, l’introduction d’un facteur féminin ne peut-il pas au contraire apporter du sang neuf à l’œuvre papier, tout en donnant lieu à une très belle histoire d’amitié ?
Car l’amitié est sans doute un des principaux thèmes de The Lost Canvas. Une amitié entre deux jeunes garçons, Tenma et Alone, qui est d’ores et déjà condamnée à se briser, le premier étant destiné à être un chevalier d’Athéna et le second voué à devenir l’hôte humain d’Hadès, principal ennemi de la déesse de la Guerre. Inutile d'être fan de la première série,celle-ci peut se lire indépendamment et reste un excellent manga mainstream.



6 commentaires:

Nolt a dit…

Ah Saint Seiya...j'adore le concept mélangeant mythologie, armures, cosmo-énergie (que l'on peut rapprocher du Ki japonais en arts martiaux), bref, excellents ingrédients.

Je n'ai pas lu tous les épisodes G par contre, je dois dire que j'ai été passablement rebuté par le graphisme (certaines cases étaient même illisibles, à une époque, j'en avais même mis une en ligne pour savoir si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qui était dessiné, dommage, je ne la retrouve pas).

Tiens, tu sais que la partie Hades de l'anime est diffusée sur la TNT ? Sur NT1 je crois.
Et sans Bernard Minet. Ouf.
;o)

Geoffrey a dit…

Oui les épisodes G ne sont pas ce qui se fait de mieux,mais la nouvelle série remonte le niveau.

j'avoue queje connais mal la plupart des chaines télé française...mais bon Hades étant dans la première série manga je rate que l'animation ;)

Nolt a dit…

Ah mince, oui, je n'avais pas pensé que tu étais en Belgique !
En fait, cette nouvelle série animée est pas mal du tout, c'est plus "léché" que les anciens épisodes, je suppose que c'est dû à l'informatique.
L'ambiance est assez sombre et les surplis en jettent quand même.
;o)

Geoffrey a dit…

j'essayerais de trouver des épisodes sur le net pour voir ce que ça donne en anime. par contre une période que j'avais beaucoup aimée était inédite au manga: celle avec les guerriers d'Asgard.

Nolt a dit…

Oui c'est vrai, c'était inspiré des Blue Warriors qui, eux, étaient présents dans le manga.
Il me semble qu'à l'époque c'était pour laisser le temps à Kurumada de terminer la suite tout en continuant à produire des épisodes.

Y'a eu aussi les Steel Saints, pas très top d'ailleurs, qui n'apparaissaient que dans l'anime. Là c'était directement pour vendre des figurines.
;o)

Geoffrey a dit…

Juste!!! je me rappelais plus des chevaliers d'acier lol,une initiative de bandaï au départ. sans compter les innombrables chevaliers et épisodes inédits durant la période "sanctuaire". que de souvenirs,j'étais si jeune lol.