mercredi 22 avril 2009

Dr Horri..euh Impossible je présume ?

Le Dr Impossible est un super-vilain. Et pas n’importe lequel,c’est l’homme le plus intelligent du monde. Il a voyagé dans le temps, combattu les plus grand héros de la Terre en tentant de soumettre le monde. Et pourtant le voila en prison. Mais une prison ne peut le retenir bien longtemps.
Fatale est une cyborg, réparée après un grave accident, elle est le nec plus ultra de la technologie cybernétique. Et voici qu’elle entre dans l’équipe des Nouveaux Champions. A priori rien le les relie.

Récit à deux voix, « Un jour je serai invincible » nous plonge des deux cotés du miroir : le monde vu par les héros et par les vilains.Le monde vu par un vieux briscard du mal et par une jeunette œuvrant pour le bien. Au fil des pages les flashbacks se succèdent, narrant par le détail les origines et les motivations des deux personnages principaux. Un bel exercice de style,le roman de super-héros n’étant pas des plus répandus chez nous (aux USA ils en existent une tripotée mais souvent en rapport avec des héros de comics) d’autant plus qu’il s’agit d’un roman original qui ne reprend aucun grands héros connus du public même si certains archétypes nous font immédiatement penser à Superman,Batman,Wonder Woman etc…
Un Watchmen light et fun, que les amateurs de comics liront avec un sourire en coin mais qui restera peut-être un peu hermétique aux autres lecteurs que les descriptions guignolesques des costumes et des inventions du bon docteur ne feront sans doute pas rire. Pour ma part j’ai imaginé le Dr Impossible comme un clone maléfique du Dr Horrible pour le coté « je veux être le maitre du monde » mais là où Horrible est touchant ,Impossible est finalement un vilain « classique » une sorte de Lex Luthor boosté.

Ps : j’ai découvert le livre grâce au site du Cafard Cosmique. Dans la critique on pouvait lire ,je cite : « Chez Austin Grossman, les super-héros sont des êtres qui doutent, qui hésitent et qui, parfois, usent de la violence. Loin des personnages lisses de la tradition des comics, ils ont leurs points faibles - et ils n’en sont que plus humains. » Et là je dois dire que l’auteur de la critique n’a surement rien ouvert comme comics depuis les années 50. Dans les 60’s un petit éditeur du nom de Marvel lança les super-héros à problèmes que sont Spider-man,Daredevil,les X-men etc…tous bourrés de défauts,de doutes et terriblement humains. Et violents aussi,en effet je n’ai jamais vu Wolverine se servir de ses griffes pour découper un steak dans son assiette,ce qu’il découpe se sont ses adversaires mais ça doit être non-violent cette approche d’après le « cafard ».Alors quand on sait pas, on raconte pas !

1 commentaire:

Nolt a dit…

"Alors quand on sait pas, on raconte pas ! "

--> Bien dit ! ;o)