Mini-Jeu : les bombes de la guerre froide.

Bon,on est remonté un peu avant la guerre froide on dirait...pas grave ,ce n'était qu'une étape et pas la fin du voyage ! La question vous attend en bas de la page!




Après Kill Bill,film somme de toutes ses influences,Tarantino avait réalisé "Boulevard de la mort",segment d'un double film réalisé avec Robert Rodriguez mais qui était sorti indépendamment pour rapporter un max sur le seul nom du sieur Quentin... A ne considérer que comme un (long) sketch donc. le voici revenu au long métrage (plus de 2H30). Et quel long métrage. Une pure fiction ayant une vague parentée avec l'histoire,celle avec un grand H. mais la fiction a cela de plaisant et de fascinant qu'elle ne peut être limitée par l'histoire,juste par l'imagination de celui qui raconte. De toute façon,en commençant le film par "Il était une fois.." Tarantino claironne franchement que ce qu'il raconte est bien imaginaire. (Voila,le coté polémique,c'est réglè).




Donc ,dans une France occupée par les hordes nazies: la jeune Shoshanna(Mélanie Laurent) échappe au massacre de sa famille par le colonel Hans "le chasseur de juifs" Landa(Christoph Waltz,véritable héros du film). 4 ans plus tard,celle-ci tient un cinéma sous le nom d'Emmanuelle Mimieux. Pendant ce temps,un commando de juifs américains surnommés les "basterds" par les allemands a commencé un travail de boucherie artisanale mais pas vraiment kasher en scalpant du nazi sous les ordes d'Aldo "l 'apache" Raine (un Brad Pitt parodique,mais aussi bon que dans Fight Club) et de son second Donnie "l'ours juif" Donowitz(Eli Roth,réalisateurs des deux Hostels et qui devrait lâcher sa caméra et se lancer dans une carrière d'acteur professionel). Du crime de guerre en veux-tu en voila digne de films gores (assister à un scalpage est impressionnant et on a droit à plusieurs!!!) le tout commis dans le joie et la bonne humeur...enfin ça dépend aussi de quel coté du couteau on se tient.













Les dialogues ciselés et bientôt cultes accompagnent des scénes à l'action sanglante(pas très longue,le propos du film n'est pas foncièrement d'en mettre plein la gueule..sauf aux nazis!) et au suspens palpable tout en offrant pourtant des personnages ultra stéréotypés et parfois même au limite du stéréotype comme les allemands (forcément tous nazis,même la wehrmacht..et ne parlons pas de la représentation ridicule de Hitler et de Goebbels,mais tellement drôles,décalées et pathétiques), les ricains sont incultes,incapables de parler une langue étrangère et ultra violents.Les seuls êtres "normaux" sont les allemands qui trahissent leur patrie en fin de compte à l'image de Bridget Von Hammersmark(Diane Kruger),ce qui est étrange comme message mais Tarantino n'est pas du genre à faire passer un message. Si son talent de dialoguiste et de directeur d'acteur n'est pas à démontrer il est une chose qu'on peut lui repprocher: ses influences sont trop cinématographiques,il parle de cinéma plus qu'il n'en fait et par conséquent il ne lui reste pas grand chose à dire...mais il le dit si bien.





La Question : On le voit,Tarantino a changé dans son film des faits importants,créant une sorte de réalité temporelle parallèle. Comment appelle-t-on ce genre de "réalité" ?

Une dystopie !

Une uchronie !