jeudi 28 avril 2011

An epic tale of epicness.

Attention bombe-ovni-délire cinématographique à l'horizon ! Scott Pilgrim VS The World est un bijou qu'il serait malavisé de louper ! Edgar Wright, le réalisateur des excellents Shaun of the dead et Hot Fuzz, adapte ici une bd déjantée en un film déjanté (et sous acide et coke, vu le rythme et les images surréalistes !).

Scott est un gentil loser de 22 ans. Il vit avec son meilleur ami gay, sort avec une lycéenne de 17 ans , Knives Chau,et joue dans un groupe de rock, les SexBob-omb. Mais un jour, Scott croise la fille de ses rêves (littéralement !! ) : Ramona Flowers. Mais très vite il découvre que pour sortir avec l'élue de son cœur, il va devoir combattre et défaire les 7 ex maléfiques de la belle !

Oui je vous l'ai dit c'est déjanté ! En deux heures, Wright filme Scott batailler pour obtenir un rendez-vous , batailler pour sa vie et sa belle et batailler pour que sa vie privée ne parte pas en sucette (rappelons pour ceux qui ont déjà oublié que Scott sort déjà avec quelqu'un !! ). Si les incrustations d'onomatopées apparaissent dès le début du film, il faut attendre que le premier adversaire maléfique apparaisse pour que ça parte dans tous les sens ! Et quand je dis tous les sens je pèse mes mots. Voici la liste non-exhaustive des références de l'œuvre : les jeux vidéos de combat, le rock, les films bollywoodiens, les mangas, le monde des acteurs,Seinfeld ,les jeux de rôles, les films tirés de comics ( Chris Evans et Brandon Routh jouent des ex maléfiques, et c'est le pied de voir Scott foutre la branlée à La Torche,Captain America et Superman dans le même film) et j'en passe et des meilleurs.

Un joyeux bordel que peu aurait su filmer pour en tirer un film cohérent à l'humour (aux humours !) ravageur(s) ! Car en plus d'être un roi de l'action (Hot Fuzz l'a démontré), Edgar Wright est le roi du timing qui fait mouche ( la scène de la fenêtre parle pour lui, un timing parfait et l'envie de se la repasser de suite). Je vais arrêter de me répandre en compliment sur le film en lui-même et continuer en parlant du blu-ray. Un disque à la définition impeccable qui est un vrai régal pour les yeux et qui rend justice à un délire visuel épatant qui joue aussi avec les codes de l'image (le film est en 16/9 mais passe souvent au cinémascope pour créer un effet, et je me demande d'ailleurs comment cela était géré en salle de cinéma).


2 commentaires:

Kiwi Kid a dit…

La question de comment ce film fantastique a été géré au ciné ne se pose pas vu qu'il n'a quasiment pas été diffusé...

Geoffrey a dit…

Je sais ,une vraie honte...enfin maintenant on y a accès ce qui est le principal !!!