Sortie en
2001, L’invitée de Dracula est une suite non-officielle au roman de Stoker.
Contrairement à la purge officielle sortie il y a quelques années, ce roman
reprend la structure épistolaire du roman
d’origine.
7 ans après
avoir défait le comte sanglant, le petit groupe d’amis mené par le professeur
Van Helsing n’a plus que ces contacts sporadiques. Mina et Jonathan Harker ont
eu un fils, Quincey, ainsi nommé en l’honneur de leur ami Quincey Morris, mort
lors de la traque du vampire transylvanien.
Alors que Van Helsing embarque Jonathan dans une quête documentaire sur la vie humaine de Dracula, Mina en profite pour se rendre à Whitby avec son fils. C’est là-bas qu’elle fera la connaissance de Karmilla, avec qui elle se liera d’amitié…et qu’elle perdra son fils dans d’étranges circonstances.
L’ombre du vampire est-elle de nouveau sur eux ?
Alors que Van Helsing embarque Jonathan dans une quête documentaire sur la vie humaine de Dracula, Mina en profite pour se rendre à Whitby avec son fils. C’est là-bas qu’elle fera la connaissance de Karmilla, avec qui elle se liera d’amitié…et qu’elle perdra son fils dans d’étranges circonstances.
L’ombre du vampire est-elle de nouveau sur eux ?
Niveau
écriture, le roman de Françoise-Sylvie Pauly n’a pas vraiment à rougir de la
comparaison avec le roman originel. Le style tente de coller au maximum avec
les tournures de phrases, les idées et la façon , un brin naïve vu nos
standards actuels, d’agencer un récit. C’est au niveau du récit en lui-même que
ça coince. Si le loup-garou réussit à la collection Lunes d’encre, on ne peut
pas en dire de même pour le vampire.
En effet, l’histoire
est peu stimulante et la structure chronologique est tout sauf passionnante. Le
livre est vraiment conçu en trois parties distinctes: Mina à Whitby, Van
Helsing et Harker en quête d’informations et enfin tout le monde se retrouve à
la fin.
La première
partie se déroule bien trop vite, les relations entre les personnages et les
nouveaux protagonistes sont expédiées bien trop vite tout comme le déroulement
de l’histoire. Et pas l’ombre d’une canine en vue ( ce qui ne veut pas dire qu’aucun
vampire ne rôde). La seconde est surtout un prétexte à tenter de retracer la
vie ( romancée ) de Vlad Tepes. En effet, si depuis la parution de Dracula, les
experts s’accordent à dire que Stoker pris Vlad Tepes comme inspiration pour
son personnage, c’est le film de Coppola qui enfonça le clou dans l’inconscient
collectif.Le personnage, avec l’histoire proposée par Pauly, perd de sa superbe
( on préféra sans aucun doute les deux tomes de L’historienne et Drakula ).
Enfin, le dernier acte souffre des mêmes défauts que le premier.
Tout est
expédié à la va-comme-je-te-pousse, l’intrigue est inexistante et la menace
vampirique à peine présente. Dommage, le style d’écriture était bon. L’histoire
ne l’est pas. Damned ! On sauvera quelques meubles cependant : les
références à Sheridan Le Fanu ( auteur de Carmilla, récit antérieur à celui de
Stoker et qui possédait déjà en son sein les éléments familiers aux mordus de
vampires) sont bien là, les clins d’œil à Stoker aussi (le titre du roman en
lui-même est fort proche du premier chapitre , expurgé par l’éditeur,du roman
de Stoker mais que l’on retrouve dans la plupart des éditions modernes). Mais c’est
peu pour se sentir satisfait.
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