vendredi 1 mars 2013

L'exception culturelle hexagonale.


Sous le règne de Nicolas 1er, l’homme qui faisait passer Napoléon pour un géant, le ministre en charge de la culture (et parfois aussi du tourisme sexuel à la thaïlandaise ) était certes un homme cultivé mais avec les mains liées dans le dos par les délires impériaux . Bien que renversée par le peuple de France il y a un an, les soldats de type «  HADOPI » de son altesse minuscule continue d’arpenter les rues.

À la tête du pays du fromage, la populace, toujours attirée par le paradoxe, a placé un gouda ! Vive Gouda 1er donc et sa ministre de la culture, jamais avare en gags pour tenter de nous faire rire…ou pleurer !

Car après l’énorme succès de «  Les livres écrits par les éditeurs » (théorie redéfinissant à jamais le concept de l’édition à compte d’auteur, si si si !!! ) , «  La variété du cinéma français assurée par le CNC » ( dévoilant là un sens aigu du cynisme de la ministre ) et « La BD c’est rien que pour les enfants «  ( un peu comme les biscuits Petit écolier donc . D’ailleurs n’en mangez pas en lisant vos BD’s les enfants, vous laisseriez des miettes entre les pages du seul média à pulvériser les records sur la violence et la nudité frontale), voila qu’Aurélie Filipetti a eu une idée LU-MI-NEU-SE : «  Et si on comptait les femmes tuées dans la fiction ? »

Et si tu fermais ta gueule un peu ? Voila ce qu’un leader, un premier ministre ou tout autre collègue soucieux de l’image du gouvernement aurait dû lui répondre ! Parce que derrière cette idée bobo et bien-pensante ( bobo et bien-pensant  n’est pas complètement un pléonasme, même si je vous accorde que c’est vrai à 95% ) qui pue le féminisme mal pensé ( celui qui fait la une des journaux mais que la majorité des femmes ne suit pas ) se cache une aberration :Madame la ministre ne connaît pas son dossier ( étonnant vu les âneries rapportées plus haut, vous ne trouvez pas ? ) ! Encore une fois, serais-je tenter d'ajouter...mais je n'en ferai rien.

Alors, chère ministre, laissez-moi vous conseiller de regarder plus attentivement vos fictions nationales (oui je sais, c’est un conseil cruel …mais il faut parfois faire des efforts !) et repensez-y ! Parce que si vous voulez vraiment la parité, alors attendez-vous à ce que le nombre de femmes tuées, violentées ou battues explose dans les futures productions de votre si beau pays. Si c'est cette image que vous voulez répandre, alors le concept de misogynie vient de franchir un nouveau pallier. Mais je subodore plus votre adhérence à une caste que Michel Audiard aimait descendre dans ses scénarios... 

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