Le réalisateur voulait rendre hommage aux grands films des années 30 tout en parlant de l’histoire de son pays, en particulier le sort réservé aux aborigènes et aux métis issus de l’union avec des blancs. En effet les métis étaient enlevés par le gouvernement pour en faire des serviteurs pour les blancs. Une situation qui dura jusqu’aux années 70.
Lady Sarah Ashley,épouse de Lord Ashley part pour l’Australie rejoindre son mari qu’elle soupçonne de se servir de ses terres lointaines pour assouvir des vices adultérins loin de l’Angleterre. A son arrivée,elle est accueillie par Drover,un homme de confiance de son mari chargé de l’amener à Faraway Dows,le domaine de Lord Ashley. Mais à leur arrivée,ils découvrent Ashley mort,assassiné par un aborigène semble-t-il. Mais il s’agit sans doute qu’une querelle commerciale,notre bon Lord étant sur le point de briser le monopole du commerce de la viande bovine dans le pays. On se doute que Sarah aidée de Drover briseront ce monopole, tomberont amoureux et seront séparés pour mieux se retrouver. Car ici il s’agit bien d’utiliser les clichés du genre (jusqu’au happy end pourtant si peu présent chez Luhrmann) mais les clichés sont là pour servir l’histoire qui s’avère passionnante, prenante…et ce malgré plus de 2h30 films. Parce que même en nous servant du cliché,le réalisateur le fait avec parcimonie et on craint alors pour les héros de l’histoire.
Une histoire qui prend place dans des des paysages magnifiques à faire pâlir les décors africains et américains. La savane, les étendues sauvages et les canyons américains sont ici pulvérisés par l’Australie qui, avec la Nouvelle-Zélande , possède sans aucun doute les décors naturels les plus impressionnants. Les grands films Hollywoodiens devraient bientôt y tourner en extérieur et délaisser les studios qu’ils y ont construits.
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