jeudi 24 septembre 2009

Bloodstorm.


Batman. Des vampires. Mes passions (du moins deux d’entre elles). Voici donc le second volume de la trilogie vampirique consacrée à Batman. Batman contre Dracula m’avait fort plu et c’est donc sans hésitation aucune que je me suis lancé dans l’acquisition de L’héritage de Dracula.
L’histoire commence fort plaisamment : Batman devenu vampire traque les derniers enfants de Dracula et laisse donc derrière lui une tripotée de cadavres que la police attribue à un serial-killer. Pendant ce temps, le Joker convainc les vampires de se joindre à lui. Ensemble ils attaquent les pontes du crime et les transforment en créatures de la nuit. Le Joker fait ainsi main basse sur toute la pègre de Gotham.



Mais bien vite on déchante. Au niveau de l’histoire d’abord. Dès l’arrivée de Selina Kyle (Catwoman) dans le récit c’est la bérézina. Son personnage et son histoire d’amour avec Batman est mal amenée, trop vite expédiée…bref on n’y croit pas une seconde, on s’ennuie, ça ronronne. Sa transformation en catwoman ensuite est assez étrange. Les vampires peuvent se transformer en loup (cf. Dracula de Bram Stoker) et un vampire ne s’est pas privé de prendre cette forme lorsqu’il prit en chasse la belle brunette. Elle lui échappa mais non sans avoir été mordue. Et à la pleine lune, voila notre belle se transformer en femme-chat. Dans un joyeux globi-boulga monstrueux voici mixé le vampire et le loup-garou tout cela en ajoutant un totem animal différent selon le sexe de l’individu mordu par le monstre.


Au niveau des dessins ensuite. Trop souvent au cours des pages on sent une sensation de baclage. Juste une sensation car ces illustrations à-la-va-vite sont noyées dans de bien belles planches mais une sensation ça ne s'en va pas comme ça,ça vous colle à l'esprit et ça vous hante durant toute la lecture.

L’héritage de Dracula est donc une cruelle déception pour qui avait apprécié le premier volet qui voyait un as du rationnel et de la déduction face à un ennemi surnaturel qui échappe à la raison et à la physique. C’est sans doute cet antagonisme des adversaires qui, ayant disparu, laisse un goût différent à l’histoire. On me dira que l’antagonisme est toujours là pourtant : Batman en vampire contre un Joker humain…mais l’opposition Batman-Joker va au-delà d’une simple différence de condition.

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