Cela fait 4 films (Robin Hood inclus) que Ridley Scott s’est octroyé les services d’un compositeur qui n’était connu dans le milieu de la musique de films que parce qu’il était un technicien doué (et ancien assistant de Hans Zimmer) : Marc Streitenfeld (il est connu des fans de presse people comme étant le compagnon de Julie Delpy). Streitenfeld avait participé à Kingdom Of Heaven en remontant certains morceaux de musiques provenant d’autres films pour coller à certaines séquences (et on ne sut jamais si c’était prémédité depuis le départ ou si le score d’Harry Gregson-Williams était trop mou dans les dites séquences). Apparemment Scott s’est bien entendu avec lui et lui a proposé de se mettre à la composition avec « A Good Year ». Depuis ils ne se quittent plus : American Gangster,Body of lies…et maintenant ce Robin Hood dont la plupart des fans de Hans Zimmer espéraient secrètement qu’il serait choisi pour mettre en musique cette nouvelle interprétation du célèbre archer de la forêt de Sherwood !
Autant le dire tout de suite,Streitenfeld m’avait moyennement convaincu sur ces précédentes compositions. Agréable durant le film et ne tirant pas la couverture mais rien que ne donnait envie d’écouter la B.O chez soit. Poussé par une saine curiosité et vu la veine épique du film,je décidais de laisser une chance à Marc Streitenfeld (oui je vais écrire souvent son nom pour que tout le monde voit que je sais l’écrire sans faute). Force est de constater qu’il a su s’améliorer,essentiellement dans les moments d’action et de suspense, les morceaux plus contemplatifs n’étant pas inoubliables. Mais vous savez quoi ? La majeure partie de la musique du disque est dans la veine de l’action et du suspense. Il mène alors sa barque sans trop de problèmes et sans trop montrer sa filliation zimmerienne plus que de nécessaire,nous ne sommes pas en présence d’un autre clone du compositeur allemand sorti de chez MédiaVenture/Remote control productions (les 2 compagnies fondées par Zimmer et je ne rentrerai pas dans les détails car c’est une toute autre histoire)et il est d'ailleurs étrange que Jerry Bruckheimer n'ait pas fait appel à l'un d'entre eux pour "Prince of Persia" mais à Harry Gregson-Williams qui lui aussi fait dans la filliation zimmerienne tout en gardant un style qui lui est propre alors que la politique de Jerry a toujours été "on prend Hans ou un qui s'approche le plus possible même si c'est sans âme".Mais revenons à nos sheep.
Un thème récurrent vient pointer le bout de son nez par ci par là mais sans devenir un leitmotiv pour cacher un manque d’inspiration, non le thème est là pour marquer le héros et non pas toutes ses actions et puis c’est tout,et quelques influences celtiques viennent donner un cachet géographique à la musique (bon en général le celtique est utilisé pour l'Irlande dans les films,mais c'est très réducteur comme approche finalement de cantonner ces influences à l'Irlande seule). Bref on ne peut que souhaiter que Marc Streitenfeld continue d’aller en s’améliorant. Et pour les fans de Zimmer,on attendra « Inception » de Christopher Nolan cet été.
2 commentaires:
Merci de ta visite, ton blog a l'air pas mal du tout.
Je vais m'en payer quelques tranches.
Merci du compliment,paye-t-en autant de tranches que tu voudras ;-)
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