Sherlock Holmes est mort lors d’un face à face helvétique avec le Pr. Moriarty. Mort, vraiment ? Et bien c’est ce que ce petit malin de Holmes laisse croire au monde, pour éviter entre autre que les sbires du « Napoléon du crime » ne s’en prennent à Watson et sa charmante épouse dans le but d’obtenir des informations sur le lieu où se trouvent Holmes en ce moment. Mais tout habile qu’il soit, quelqu’un a retrouvé la trace de Sherlock. Et Holmes va devoir faire face à des créatures qu’il pensait jusque là tenir uniquement du mythe : les vampires.
À Londres,une série de meurtre particulièrement sanglants secouent la capitale. Selyme,le chef des vampires a besoin de Holmes et de ses facultés pour retrouver Chanes,un vampire aux méthodes plus que dérangeantes pour une caste qui ne veut pas qu’on porte trop d’attention sur elle.
Holmes face au surnaturel,cela aurait pu tourner à l’eau de boudin. Il n’en est rien. Le scénariste,Sylvain Cordurié connait assez bien l’univers du détective de Baker Street et joue avec les codes et les personnages avec aisance. Il s’agit autant d’un récit d’aventure que d’une enquête policière,après tout un vampire ou un humain laisse des indices derrière lui,il suffit de savoir où regarder et Holmes s’adapte très vite à la situation. Une situation dangereuse, où les alliés peuvent vite se retourner contre vous et se montrer sadique si leurs exigences ne sont pas honorées et qui emmèneront Holmes de Paris à Londres dans une course contre le mal.
Les dessins de Laci sont élégants, détaillés et le découpage de l’action est lisible et claire. Une fois ouvert,ses dessins suffiraient à ne pas refermer les albums avant la fin. Et comme le scénario est au diapason,la lecture de ce dyptique est un vrai plaisir et ouvre de fort belle manière le bal de la collection « 1800 » chez l’éditeur « Soleil ».
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