mardi 5 juillet 2011

Hommage posthume tardif...

Il y a 8 jours nous étions le 27 Juin. Et pour je ne sais plus qu'elle raison, cette date m'évoquait quelque chose de triste, mais je ne savais plus quoi. Et j'ai laissé filer, il faisait chaud, je venais de réussir mon année, je n'avais pas envie de chercher. Et aujourd'hui ça m'est revenu. Le 27 juin 2008 c'est la date du décès du dessinateur et scénariste Michael Turner, il avait 37 ans. Fan de surf, il s'était installé à Hawaï pour fonder son studio , Aspen comics ( du nom de son héroïne Aspen Matthews) après avoir fait les beaux jours de Top Cow comics.

J'avais (et j'ai toujours) un attachement particulier envers ce dessinateur, outre le fait que même malade il cherchait à dessiner dès que son corps le lui permettait (il souffrait d'un cancer des os) ce qui démontre une volonté certaine, c'est pourtant pour une raison toute bête qu'il reste dans ma mémoire: c'est le premier dessinateur bossant en dehors de Marvel que j'ai découvert quand je me suis mis à lire des comics. Je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais en congé chez ma grand-mère et je me suis arrangé pour me faire offrir le cross-over " Witchblade/Tomb Raider ". Un récit rythmé mais qui ne restera pas dans les annales, bien qu'il ne soit pas honteux. Mais ce qui m'a marqué ce sont les traits sortis des crayons de Turner. Dès lors et sans doute pour toujours, je suis devenu fan inconditionnel de ce sympathique gaillard ( lire son Interview dans le Comic Box #1 daté de Juillet 98 pour s'en persuader. Il avait mon âge à l'époque).

En juin 2008 donc j'ai appris avec tristesse comme beaucoup d'autres qu'il avait perdu son combat contre la maladie. Et je me souviens avoir pleuré pour une personne que je ne connaissais finalement même pas. Il donnait de l'allure au super-héros, il faisait danser les jolies filles de papier, mais plus que tout, il faisait voyager un petit gars de Belgique dans des mondes extraordinaires. Alors avoir oublié le 27 juin, je ne me l'explique pas. Les séries qu'il a créées continuent sans lui,et sans son coup de crayon ce n'est plus la même chose. Pourtant habitué à voir mes héros voler d'auteurs en auteurs, voila que pour la première fois je n'en reconnais plus certains. C'est peut-être ça la marque des grands…

J'avais parlé de sa dernière série, Soulfire, ici !

Aucun commentaire: