lundi 29 septembre 2008

Miserere



Le nouveau roman de Jean-Christophe Grangé (Les rivières pourpres) est sorti depuis peu. Il est fort probable que cet opus subisse le même sort que ses prédécesseurs, à savoir une belle carrière chez les best-sellers mais en vaut-il la peine??





Comme souvent chez Grangé on retrouve un duo de flics improbables,ici Lionel Kasdan un flic à la retraite d'origine arménienne,un dur à cuire qui a la loi dans le sang. De l'autre coté on a Cédric Volokine,jeune chien fou accro à l'héroïne mais dont le sens de la déduction et l'intelligence en font un flic hors pair. Ces deux lascars,au final pas si différents, enquête sur le meurtre d'un chef d'orchestre chilien. Mais très vite d'autres meurtres ,dont le modus operandi semble similaire, surviennent et le tueur serait....un enfant. Un enfant dont l'arme est un mystère total.





Grangé avait débuté en 2004 avec La ligne noire une trilogie sur le mal. Avait suivi en 2007 Le serment des limbes. Ce roman-ci n'est pas le troisième volet de cette trilogie ambicieuse. Il s'agit en fait des conséquences d'un article de Ciné Live qui demandait à divers auteurs d'imaginer une suite à un film culte:l'auteur avait choisi Marathon Man. L'éditeur ayant trouvé le synopsis génial a demandé à Grangé d'en faire un roman.





On nage ici en pleine série B d'une très bonne facture et les pages se tournent toutes seules tant les rebondissements sont présents. Mais comme souvent chez Grangé les 30 dernières pages frisent (quoique non,ici on est en plein dedans) le grand-guignol. Invraisemblances et raccourcis y sont aussi fort présents. On notera que les amateurs de comics seront heureux de retrouver tout au long de l'ouvrage des références aux super-héros. Quant à l'arme du crime,elle rappellera à ceux-ci un mutant Marvel bien connu.

samedi 27 septembre 2008

Rest In Peace


Une légende du cinéma américain s'est éteinte. Paul Newman est décédé des suites d'un cancer du poumon qui le rongeait. Les plus beaux yeux du cinéma s'en sont allés à l'âge de 83 ans. Oscarisé pour son rôle dans La couleur de l'argent de Martin Scorsese,il était également le propriétaire d'une marque de produits alimentaires dont les bénéfices sont reversés à des des associations caritatives. Passionné de courses automobiles,il était également pilote. Sa dernière apparition date de 2002 avec le film Road to Perdition de Sam Mendes (bien qu'il prêta sa voix au film Cars des studios Pixar). Il détenait également le record du mariage qui dura le plus longtemps ayant été célébré à Las Vegas.

mardi 16 septembre 2008

La loi de la jungle.

Les avocats ont toujours fait les beaux jours des séries télés qui leur étaient consacrées. A tel point qu’une série de plus ou de moins sur le sujet risque bien souvent de passer inaperçue. Et ça serait loupé une des séries les plus prenantes sur le sujet depuis longtemps : Damages.

Tout commence alors qu’Ellen Parsons est retrouvée maculée de sang et à moitié nue dans les rues d’un quartier chic de New York. Qu’est-ce qui a bien pu l’amener là ?
Retour en arrière,6 mois plus tôt. Ellen est engagée par Patty Hewes dans le prestigieux cabinet Hewes and associates. Ce dernier est composé d’un personnel tout dévoué à Hewes qui mène son cabinet en jouant avec leurs nerfs : diviser pour mieux régner semble être l’une de ses devise. Patty représente des employés lésés par leur ancien employeur,Arthur Frobisher, qui aurait commis un délit d’initier. Et aucun coup ne semble être de trop pour elle.






Patty est incarnée par Glenn Close et ce rôle de garce manipulatrice et prête à tout lui va à ravir. Quant à la candide et naïve avocate Elllen Parsons,c’est l’adorable Rose Byrne qui lui donne corps . L’opposition entre ses deux femmes de caractères bien différents fera des étincelles et personne ne sortira indemne à la fin de cette histoire. La série est tournée en caméra DV,donnant un effet d'immersion réaliste mais souffant d'un manque d'identité dans les choix des cadrages.
Quant à certains sous-titres (en particulier le premier épisode),ils furent sans doute rédigés par un stagiaire d'une maison d'édition de comics bien connues.Un exemple parmi tant d'autres: le signe astrologique Bélier (Aries en VO) est traduit par Lion....bon c'est pas la faute du siècle mais quand on énumère son signe ET sa date de naissance (dans ce cas-ci c'était le 3 avril) il n'était pas difficile de vérifier si c'était le bon signe (un simple journal ou magazine féminin suffisait à fournir l'information).
Vous pensiez que le monde de la finance et des avocats était un monde de requin ? Vous aviez tort : c’est pire. Et tellement bon. La fin de la première saison offrant de nouvelles (et excitantes)perspectives pour la saison 2,il va être difficile de patienter un an pour voir la suite.


mardi 2 septembre 2008

It's Batman Season


Le champion de Boxe de Gotham est retouvé dans sa chambre d'hôtel ,mort et atrocement mutilé. Peu de temps après, son challenger est lui aussi retrouvé sans vie et dépecé. La Police est sur les dents et Batman aussi. Car les deux boxeurs étaient les poulains de chef rivaux de la pègre et cette situtation risque de nuire à Gotham. Mais lorsque Batman découvre que le mystérieux assassin est un alien beliqueux il est déja trop tard: Batman est mis K.O.

On s'en doute Batman se remettra debout mais pas avant d'avoir usé de la haute - technologie pour renforcer son costume et se battre plus ou moins à armes égales avec cet adversaire inhabituel. Mais reprenons du début: qu'est-ce qu'un Predator?









Le Predator est apparu la première fois dans un film de John McTiernan (die hard). Un commando perdu en pleine jungle voit ses effectifs diminuer au fur et à mesure qu'une "ombre" les décime. En effet le predator peut se rendre presque invisible ce qui l'aide pour tuer au plus près de ses victimes. Ses motivations restent inconnues mais on peut penser qu'il tue ceux qu'il considère comme de grand guerrier (mon pote Yoda dirait ici que nul par la guerre ne devient grand). Batman portera alors un casque renforcé et doté d"un sonar,ce qui fera tilter les spectateurs de "The dark knight" j'en suis certain.






Dans Predator 2 un autre specimen se lance dans une chasse sanglante mais dans une jungle urabine,celle de Los Angeles. Mais Gotham avec son architecture étrange et sa pluie battante offre une ére de jeux bien plus sombre et humide que L.A. On reprochera presque que l'affrontement final se tienne loin de la ville mais la propriété des Wayne et ses multiples niveaux (cave,manoir,parc) est tout aussi indiquée pour finir en beauté.




Le scéario de Dave Gibbons (le dessinateur de Watchmen) est assez simple mais prenant,comme un bon blockbuster en somme. Les frères Kubert assurent la partie graphique et même si malgré l'âge de l'oeuvre on ne se retrouve pas avec des dessins pondus par des inexpérimentés,force est de constater que certaines scènes d'actions sont peu lisibles car on ne distingue pas vraiment ce qui c'est passé (qui a dit "Batman begins"?) .




Au final,Batman versus Predator n'est pas le comics du siècle mais il est loin d'être honteux et il se lit avec grand plaisir. En espérant que ses suites soient tout aussi bonnes.


Et puisque le personnage de Predator n'a pas fini de multiplier les cross-overs,je vous invite à découvrir d'urgence celui-ci.