dimanche 19 décembre 2010

Ceci n'est pas un conte de fée...enfin presque pas...(3me partie).

Mon petit tour d'horizon du monde de Fables prend fin ici. Et en terminant cette série je ne pars malheureusement pas vivre pour toujours heureux avec la fille de mes rêves ni avoir beaucoup d'enfants. La vie n'est pas un conte de fée. Et encore moins pour les habitants de Fableville…

Un matin tout tranquille (et serein, ou encore qui ne sert à rien, comme dirait le chanteur),aux alentours de la Ferme, Peter Piper se voit informé par Bigby Wolf, que son frère, Max Piper est réapparu dans le monde des communs. Bigby a été chargé par La Bête (l'époux de la Belle si vous connaissez vos classiques),nouveau shérif de Fableville, de le repérer et de l'éliminer. Mais le Grand Méchant Loup sait pertinemment que quelqu'un d'autre que lui a bien plus de raisons et de volonté pour mettre fin aux jours de Max. La proposition de Bigby est simple : Peter a une semaine d'avance sur la traque que le plus grand prédateur que le monde ait jamais porté va entamer pour assassiner Max. Après avoir dit au revoir à sa chère et tendre épouse Bo,Peter s'en va la mort dans l'âme tenter l'impossible. Persuadé intimement qu'il ne reviendra pas !

Bill Willigham s'aventure dans la rédaction d'un roman comme bien des auteurs de comics avant lui. Il choisit néanmoins de situer l'action de son récit dans le flux de sa série phare : Fables. En prenant bien soin d'en faire un récit accessible à tous, lecteurs de Fables ou non! Pour son roman,Willigham décide de s'attaquer à un être particulier et malfaisant : le Joueur de flûte de Hamelin. Qui était-il ? Comment est-il devenu capable d'ensorceler rats et enfants ? Et surtout,pourquoi Peter et Max se vouent-ils une haine fratricide ?

Ces questions trouveront bien entendu leurs réponses au fil d'un récit divisé en deux : des chapitres situés de nos jours et des chapitres situés dans le passé,du temps des royaumes avant que l'exode ne commence. Nous vivrons une lutte pour la survie,une histoire d'amour contrariée,des tragédies aussi. Willigham avait déjà démontré un certain talent romanesque dans 1001 nuits de Neige qui comportait plusieurs passages tout simplement écrits. Si son style n'est pas flamboyant il n'en demeure pas moins très agréable à lire et pas si éloigné des "voix off" du comic book au final. On y retrouve la même tendresse,la même brutalité et le même humour subtil et salutaire face à tant d'horreurs. Car le monde des fées est un monde sale et dangereux bien loin des insipides variations de l'oncle Walt. On reprochera peut-être une fin abrupte mais logique au récit. Cela est un peu compensé par une BD inédite qui fait le lien avec la série .

Il est étonnant de voir ce roman édité chez Bragelonne car c'est Panini Comics qui possèdent les droits de Fables par chez nous. Et comme les vendeurs d'autocollants (comme dirait un bloggeur qui se reconnaîtra) on récemment commencé à publier des romans,il semblait logique de voir paraître "Peter et Max" chez eux. Il n'en est rien (et tant mieux tant les traductions sont trop souvent hasardeuses entre leurs mains) et c'est le spécialiste de la fantasy qui s'est occupé de nous livrer ce roman. Un roman à n'en pas douter essentiel pour les fans de Fables et qui se révèlent être une très bonne porte d'entrée pour tous ceux et celles qui voudraient tenter l'aventure et rejoindre Blanche et Bigby dans un monde enchanté…ou presque.

Ceci n'est pas un conte de fée...enfin presque pas...(2me partie).

Jack est un Fable. Mais un Fable roublard. Il faut dire qu'il a tout vu et tout fait : Jack a grimpé sur le haricot magique (oh bon sang,je viens de me rendre compte que ça pouvait être pris de travers par les pervers cette phrase…),a tué des géants,est devenu Jack Frost,Jack O' Lantern etc… Jack est le Jack de tous les contes mettant en scène un Jack (un peu comme le grand méchant loup et le prince charmant sont toujours la même personne dévorant, ou épousant c'est selon, des personnes différentes). Et Jack,roublard comme pas deux ,donc ,a fait une bêtise de trop…le voila banni de Fableville,ses biens et ses avoirs saisis. Paria et sur les routes,Jack va vivre de drôles d'aventures…à commencer par celle qui le verra se faire kidnapper et enfermer dans un petit village rappelant la Ferme de Fableville. Mais pourquoi cherche-t-on à l'enfermer ? Jack veut des réponses et reprendre sa liberté…mais d'abord il va se faire cette petite cochonne (non,ce n'est pas une truie animale..mais elle a de drôles de mœurs ,demandez donc à Petit Ours…ça fait froid dans le dos) de Boucles d'Or,elle aussi enfermée. Il n'y a pas de raison pour ne pas prendre de bon temps juste avant une grande évasion !

Jack of Fables est donc la série Spin-off de Fables. Jack ,qui était apparu de nombreuses fois dans la série mère,se retrouve donc en haut de l'affiche. La série perd beaucoup de ce qui faisait (et fait encore) le charme de Fables. Non pas qu'elle soit mal écrite,mais Fables multiplie les héros et les points de vue. Ici Jack est le héros tout le temps,ses aventures sont donc rythmées par ce qui a toujours fait de Jack,Jack ! De l'aventure,de l'humour,et un peu de grivoiseries. Ce qui n'était qu'un passage de temps à autres devient ici une habitude. Néanmoins,il serait dommage de se priver car si elle n'égale pas sa grande sœur ,Jack of Fables reste un de ces titres qui trouve sa place sans problèmes dans le haut du panier. Sans compter qu'elle introduit des concepts qui lui sont propres comme les Litterals,des être à forme humaine mais qui sont des concepts (comme l'anthopomorphisme) ou encore le double littéraire.

Les grandes références littéraires sont toujours là, Willigham étant un auteur cultivé. Pas la série incontournable (encore que) mais parfaite pour patienter entre deux tomes de la série mère…et puis quand le cross-over inévitable va débarquer,vous serez bien contents d'avoir lu Jack of Fables !

samedi 18 décembre 2010

Le Paradoxe des 7me et 9me arts :mêmes bases,différentes appréciations.

Il y dans le monde, une fracture. D'un côté le cinéma, souvent reconnu à part entière comme un art et de l'autre la Bande-dessinée, art également mais ô combien souvent rabaissé, comme si son statut d'art lui avait été attribué par un malheureux incident culturelle que la pseudo-élite intellectuelle tente par tous les moyens de corriger ( enfin, d'imposer sa vision de la chose serait plus juste). Comme si le cinéma (et encore,d'auteur ! avec tout ce que cela évoque de chiant,parceque le cinéma d'auteur et de grand spectacle n'existe pas parait-il….et Inception c'est quoi ? Un mirage ?) incarnait la quintessence absolue en matière d'art séquentiel.

Prenons cette notion d'ailleurs, "art séquentiel". Il s'agirait donc d'un art divisé en séquence. Le cinéma est de l'art séquentiel puisqu'un film se compose de plusieurs scènes (elles-mêmes subdivisée en plusieurs plans!). La BD suit la même logique en étant formée de plusieurs cases.

Pourtant,cette dernière est victime d'assauts répétés et vindicatifs de la part de bien des gens,de tous horizons ou classes sociales d'ailleurs. Dès notre jeunesse,à l'école, lorsque le prof de français demande la voix pleine d'espoir "qui lit dans la classe ?", ne s'empresse-t-il pas de rajouter ,souvent avec un air de dédain voire de dégout "mais pas des Bande-dessinées,hein!". Comme si les mots contenus en ces pages étaient plus indignes, moins profonds ou recherchés que dans un sacro-saint roman. L'attaque en règle contre ce médium est lancée dès que nos cerveaux sont encore maléables et attentifs à ( presque) tout !. Et peu de résistance se forme. Un art au rabais,voila comment la BD est cataloguée par nos maîtres d'écoles (enfin pas tous, heureusement ! Mais on n'en croise pas assez qui la défende!). Au pire la BD est considérée comme une sous merde artistique,un art qui n'a d'art que le nom et qui ne devrait pas exister. Au mieux,elle est perçue comme un passe-temps enfantin et infantile (infantilisant même!) et ses lecteurs sont soit vus comme de grands enfants soit carrément des débiles mentaux incapables sans aucun doute de lire un "vrai livre!". Et si déja la réaction de rejet envers le format franco-belge est assez grande,regardez un peu comment elle se traduit quand il s'agit d'une bande-dessinée venue des États-Unis ou du Japon. Pour elles, l’autodafé n'est pas loin tant elles sont méprisées tournées en ridicule et j'en passe.Comme si notre Bande-dessinée était tolérée parceque "Après tout,au moins ce sont des européens qui travaillent dessus" .

À contrario, le fait d'être cinéphile attire souvent l'attention plus ou moins admirative des gens. Pourtant,voila un art qui ne demande que peu d'efforts de lecture (à part les films sous-titrés,mais est-ce que ça compte ?). Accessible à tous ( une place coute moins qu'un bouquin),le cinéma est devenu le médium de masse par excellence. De quoi rebuter l'élite pour qui la masse n'est que le rebus humain qui peut servir à faire tourner les imprimeries. Et pourtant,scrutez bien cette élite autoproclamée maitresse du bon goût! Elle défend becs et ongles cette invention prodigieuse qu'est le cinéma (et bon je ne vais pas lui jeter la pierre,je suis cinéphile après tout). Souvenez vous de l'élan de soutien pour Roman Polanski uniquement parcequ'il est cinéaste (combien de ses "avocats" ont eu entre leurs petites mains le dossier de l'affaire ? Sans doute aucun)! Aurait-on vu pareil mouvement pour Zep ? Midam ? Jean Van Hamme ? Frank Miller ? J'en passe et des meilleurs ! Permettez-moi d'en douter fortement. Voila donc que ce cinéma,pointé du doigt comme l'un des coupables de la désertion du public des librairies, est défendu par des acharnés (oui oui,quand on défend cet art plus que je ne le fais c'est de l'acharnement!!!) qui n'arrivent plus à vendre leurs livres (mais suis-je donc le seul à penser que ce n'est pas de la faute du ciné et de la télé mais bien de la pauvreté de leur plume ?). Il y a là comme un paradoxe effarant.

Car en effet,si défendre le cinéma est plus que louable,il faut mettre en exergue le fait que les littéraires ont pourtant plus d'affinités avec la BD au final : ne fut-ce que par la présence de mots,de phrases! C'est un art écrit tout autant que visuel. Et pourtant la majorité cherche à dénigrer, mystifier cet art qui repose sur les mêmes bases que celui qu'elle défend si souvent.

Pour faire un film ou une bande-dessinée, il faut tout d'abord un scénario. Un scénario ça s'écrit. C'est un exercice plus périeux qu'il n'y parait : on n'y retrouve pas que des dialogues mais aussi (comme dans un roman) des descriptions (de geste, d'humeur, de décors…) mais sans les grandes envolées littéraires (et encore..).

Ensuite,il s'agit de le mettre en images ce scénario. Que cela soit au moyen d'une caméra ou d'un crayon,le problème reste le même : il faut penser à rendre la case/le plan compréhensible. Et faire en sorte que la case/le plan suivant(e) soit suffisamment lisible pour lui-même mais aussi qu'il assure la lisibilité et la fluidité de la transition. Un casse tête auquel est autant confronté le cinéaste que le dessinateur.

Ces deux arts ont donc le même terreau, les mêmes bases et pourtant sur l'échelle de l'appréciation ils sont situés à des extrémités différentes. Illogique. Incompréhensible. Irrécupérable ?





J'en vois déja qui se demandent pourquoi j'ai choisi Spirou et pas Tintin pour illustrer cet article sur la défense de la BD (surtout qu'en plus je suis Belge). Et bien c'est tout simplement parceque je n'ai jamais eu d'affinité avec Tintin. J'ai lu ces albums une fois et ça me suffit...alors que Spirou me plait toujours autant après moult et moult relectures(enfin,surtout ceux de Tome & Janry,la série étant finie dans mon cœur depuis que l'odieux "Paris sous Seine" est paru....)...un peu comme la saga "Indiana Jones" quoi !

vendredi 17 décembre 2010

Ceci n'est pas un conte de fée...enfin presque pas...


Il existe, en plein cœur de New York, un quartier à l'intérieur d'un quartier. Ses habitants formant une communauté si pas soudée, au moins unie par une histoire commune.
Ils se nomment eux-mêmes les "Fables". Et leur quartier "Fableville". 


Ils sont là depuis avant que Nieuw Amsterdam ne devienne New York. Et ils n'ont pas changé depuis. Car les Fables ne sont pas de vulgaires communs, non ILS sont d'une nature que l'on serait tentée de qualifier d'irréelle…de magique! Au cœur de notre monde, vivent ces étranges personnages que nous connaissons pourtant tous instinctivement car ils proviennent de nos contes de fées (mais qui est apparu en premier ? les Fables ou nos contes de fées ??). 

Il y a des siècles, passant d'un royaume magique à un autre, une armée conquérante proclamant obéir à l'Empereur a pris possession de leurs terres. Certains ont réussi à s'échapper et à passer dans notre monde, un monde sans magie et donc sans grand intérêt pour l'Adversaire (ainsi nomment-ils l'Empereur).

Lors de leur arrivée, un article d'amnistie a été instauré pour que les "vilains" puissent vivre avec les "bons". L'union fait la force et face à l'Adversaire,tous sont logés à la même enseigne. Bannis, exilés de leurs royaumes, les Fables doivent donc faire front commun s'ils veulent survivre. C'est ainsi que l'on peut croiser une vieille sorcière qui habitait autrefois dans une maison en pain d'épice se promener ou encore apercevoir un noble ,ayant tué ses femmes, vouloir se remarier…

Pour gérer tout ce beau monde, Blanche-Neige (maire adjointe mais véritable tête pensante de la communauté) a eu l'idée saugrenue mais géniale de faire appel à un être particulier pour devenir le Shérif. Une créature qui jadis lui a sauvé la vie face aux hordes de l'adversaire,faisant fi de ses instincts pour s'en prendre à ceux qui troublait son territoire : Bigby (Big B) Wolf …Big Bad Wolf : le grand méchant loup ! 
Pour une raison obscure, le plus grand prédateur des royaumes (maintes fois défait mais jamais éliminé...d'ailleurs, a-t-on jamais entendu reparler du bûcheron qui a sauvé le Petit Chaperon rouge ?  ) a accepté de se laisser faire prendre forme humaine et de suivre Blanche pour surveiller tout ce petit monde. 

Mais Bigby ne s'est pas laissé domestiquer et il reste sans doute la personne la plus dangereuse pour qui s'en prendrait à lui ou au calme de la communauté (en comparaison, Wolverine pris d'une rage meurtrière n'est qu'un chaton dont les griffes sont molles). Il y a néanmoins un endroit dans lequel Bigby a interdiction de mettre les pieds (ou les pattes,c'est vous qui voyez) : la Ferme. 
La Ferme est l'endroit ou l'on cache les Fables n'ayant pas su ou voulu prendre forme humaine…inutile de dire qu'un cochon parlant ou un dragon ça ne passerait pas inaperçu,et que dire d'un tigre ou d'une panthère noire connaissant Kipling ?

Un zoo doré mais zoo quand même…et depuis des siècles, le manque de liberté commence à gangrener certains esprits,ce qui pourrait conduire à une révolte…mais ils en parlent depuis tellement longtemps que personne à Fableville n'y accorde le moindre intérêt. Erreur fatale ??


Lorsque l'histoire commence, Bigby doit enquêter sur la mort présumée de Rose-Rouge, la jumelle de Blanche-Neige (oui oui,c'est Disney qui l'a écartée de l'histoire que l'on connait tous…). Une enquête policière digne d'un polar des années 50 (Bigby a d'ailleurs tout du détective typé : cigarette au bec, imperméable usé, chemise sans cravate…mais pas de chapeau! Et un caractère bourru qui cache sans doute un gros cœur…pourquoi et comment alors est-il devenu ce monstre tant redouté? Réponse un jour prochain).

Et un coup de maître puisqu'ainsi Bill Willigham (le scénariste) à un prétexte pour passer en revue tout ce petit monde (de ses personnages à ses coutumes en passant par ses caractéristiques atypiques) sans jamais alourdir le récit. Simple, efficace, redoutable. C'est l'une des grandes forces de ce comic book : se rattacher à divers courants. Une enquête de police, des intrigues politiques, amoureuses, de l'espionnage même ! Tous ses gens vivent un peu comme nous et possèdent les même défauts et qualités de l'âme. Et derrière tout ça, en filigrane , se tisse la toile principale : la guerre contre l'Adversaire. 
Mais Willighman prend son temps,faisant évoluer ses personnages et ses situations,profitant de chaque zone trouble existant dans nos contes (comme le Prince Charmant…époux de Blanche…avant de divorcer et d'épouser Cendrillon,etc….il est aujourd'hui célibataire mesdames mais prenez garde qu'il ne vive à vos crochets!) pour bétonner son histoire et dramatiser son intrigue (tout en oubliant pas une bonne dose d'humour),cette approche rappelant celle de Joss Whedon (Buffy,Astonishing X-men,…) avec qui il est malheureusement en brouille …mais c'est une autre (et bien triste) histoire.

"Fables" est sans aucun doute ce qui est arrivé de mieux aux comics ces dernières années. Une BD bourrée de références (of course) mais jamais lourde ou pontifiante. Un régal pour l'esprit que les dessins de Mark Buckingham (et bien d'autres) et les couvertures de James Jean rendent appétissant pour les yeux. Ce n'est pas pour rien que cette série a déjà reçu 12 Eisner Awards (l'équivalent des Oscars pour le monde du comic).

Il existe,en plus de la série en elle-même un hors-série,1001 nuits de Neige. Cet album un peu à part mêle récit romanesque et bande-dessinée. l'on y apprend divers secrets entourant l'univers des Fables,le tout sous l'égide bien sûr de Bill Willigham et de divers artistes. Un supplément vraiment indispensable qui trouve sa place dans ce monde magique et merveilleux.

mardi 14 décembre 2010

Assassinat vidéo-ludique.

Assassin's creed est un jeu vidéo dont le succès époustouflant a mené le studio Ubisoft a lancé des produits dérivés….comme une bande-dessinée. Alors,simple coup commerciale ou véritable envie d'élargir l'univers du jeu ? Sans doute un peu des deux.

Desmond est un cobaye malgré lui. Il est retenu prisonnier dans un étrange laboratoire dans lequel il est relié à un appareil ( l'animus) capable de le faire voyager dans sa mémoire génétique et de revivre la vie de ses différents ancêtres. Sa famille serait membre d'une ancienne confrérie depuis au moins l'époque de l'antiquité romaine. Qu'y a-t-il dans sa mémoire génétique pour le rendre si important ?

Au scénario, on retrouve Eric Corbeyran. Celui-ci est l'auteur de l'excellente série "Le Chant des Stryges" , l'ambiance de complots séculiers est donc quelquechose qu'il est censé maitrisé. Disons le tout net ,cette série n'atteint pas le niveau des Stryges. Cependant cela ne veut pas dire que le scénario est honteux. Le premier tome (sur les deux déjà parus) est le plus faible du lot, c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit d'un tome d'introduction : la présentation des personnages, de certaines motivations et la l'exploration de l'univers sont nécessaires mais est rarement utiles quand il s'agit de fournir un album au rythme trépidant.En changeant trois fois d'ancêtre vectoriel à Desmond,Corbeyran dévoile bien la toile dans laquelle nous devrons nous démêler mais distille trop peu de suspense. Cela change avec le second tome qui se concentre sur un seul ancêtre,l'ancêtre romain, de Desmond. La partie contemporaine occupe un tiers de l'histoire du second tome et recèle elle aussi action, mystère et suspense.

Les dessins de Defali sont modernes et le découpage des cases est dynamique. Mais il y a un manque parfois flagrant de détails et cela nuit au récit,le rendant un peu artificiel.

Assassin's creed n'est pas donc pas qu'une simple opération marketing, les auteurs n'étant pas des novices dans le domaine de la bande-dessinée. Si le niveau s'améliore de tome en tome,alors vivement le 3me pour savoir si l'essai va se transformer !



lundi 13 décembre 2010

Super étrange.

Le monde a subi un cataclysme effrayant. En quelques secondes, des millions de personnes ont disparus de la surface de la Terre. En quelques instants ou Superman n'était pas là, les gens on vu des êtres chers disparaître. Lois Lane,l a femme de Clark Kent fait partie des disparus…pour Superman, il s'agit ici d'une affaire personnelle. Refusant de croire à sa mort, mais portant la culpabilité de la catastrophe, Superman entame la démarche de rechercher un certain réconfort auprès d'un prêtre mourant…et d'enquêter sur les disparitions. Une enquête entre sauvetage et ingérence habituels et de l'espionnage à la sauce "univers de super-héros".

Intrigant, voila le premier mot qui me vient à l'esprit pour parler de cette aventure de Superman. La résolution du mystère est évidemment l'un des moteurs de l'intrigue, mais mettre en exergue le côté humain de l'alien de Krypton est aussi un aspect intéressant.

Un peu confus, voila la seconde pensée qui me vient pour caractériser cette aventure de l'homme d'acier. Certains détails ne sont pas clairs (comme comment ,sans kryptonite, un être robotique arrive à blesser à sang Kal-El…certes cela démontre bien à quel point le monstre est dangereux mais de là à faire saigner Superman…).

Mais le propos n'est peut-être pas là…car le côté humain de Superman comme je le disais est ici montré de face. On y voit un être supposément supérieur, presque messianique se remettre en question, tenter de continuer de vivre tout en se rattachant à ce qui semble être un fol espoir…un être pas toujours si lisse qu' on ne le croit (il choisit un prêtre mourant comme confident…s'assurant ainsi que ses paroles ne seront pas répétées). Cette partie de l'histoire est donc le point fort de "Pour demain", Brian Azzarello réussissant bien plus son coup dans les scènes intimistes que dans un récit d'action pure. Cependant, les dessins de Jim Lee assure le spectacle tout du long. Rendant bien moins bancale la propension du scénariste à parfois s'embourber dans un récit complexifié artificiellement à l'aide de flashback.

"Pour demain" n'en reste pas moins une plongée fascinante dans l'univers et les pensées du dernier fils de Krypton.




edit : retrouvez ici mon test du Blu-Ray d' Inception pour le site DVDactu auquel je suis rattaché.

En vert et contre tous.

Il est grand. Il est vert .Il est pas content. Non je ne parle pas de Godzilla ni même du Géant Vert! Mais de Hulk, le colosse de jade de l'univers Marvel. Exilé au fin fond du cosmos par les cerveaux les plus puissants du monde super-héroique, celui-ci revient pour se venger. En effet, dans l'immensité de l'espace, Hulk a trouvé la paix et l'amour…mais tout lui a été arraché par l'explosion de la navette qui l'avait expédié au-delà des limites de l'espace connu. Tenant pour responsable le petit groupe qui l'avait écarté de la Terre, Hulk entame un voyage vers Manhattan pour appliquer sa vision de la justice.

Quelle déception que ce "World War Hulk". Peu de choses sont à sauver de ce naufrage scénaristique au titre mensonger (la guerre se résume à deux pâtés de maison de Manhattan, alors pour un conflit mondial on repassera). Pendant une introduction, 5 chapitres et un épilogue on s'emmerde ferme…enfin non je suis méchant. Il est impossible de s'emmerder devant les dessins de John Romita Jr mais il est bien le seul à tirer son épingle du jeu dans ce comic ô combien peu passionnant (d'autant plus que mon ami Spider-Man y joue un rôle plus que mineur).

La traduction recèle quant à elle de drôles de trouvailles comme cet expression récurrente pour nommer les alliés aliens de Hulk,les "liés en guerre"….mouais…pas certain que ça soit très français même si on comprend de quoi il retourne.

Bref pour le plaisir des yeux cet album est recommandé…mais si vous cherchez quelque chose de plus fouillé, passez votre chemin et fissa.

mercredi 1 décembre 2010

I've been promoted.

Pas de chroniques aujourd'hui mais une annonce à faire. On m'a offert la chance d'écrire pour le site DVDactu.be. J'ai saisi cette chance et je vous informe donc que je suis en charge des news consacrées au cinéma ,plus tard viendront également la rédaction de tests dvd/blu-ray. Avant toutes choses,que les lecteurs du blog se rassurent,je n'abandonne pas mon poste ici. je continuerai évidemment à traiter les fims,séries,etc ...dans ces pages virtuelles. Cependant les tests demandés par DVDactu seront toujours disponibles à l'avance sur ce site! Ensuite seulement ils rejoindront leurs grands frères sur mon blog. Si seule l'actualité audio-visuelle vous intéresse,je vous invite donc à me rejoindre très vite là-bas (le lien vers le site est disponible dans ma barre des liens).

C'est une sorte de reconnaissance de ma plume et j'aimerais donc remercier Fab de DVDactu pour m'avoir proposé de travailler avec lui sur son bébé. Ensuite je remercie chaleureusement Minus,qui se reconnaîtra,puisqu'elle m'a encouragé à accepter l'aventure et qu'elle a été la première à me montrer de l'enthousiasme au vu de mon nouveau statut (coiffant au poteau mon frère et ma propre mère...mais de peu ). Je remercie aussi mes lecteurs (silencieux ou non).Et enfin je voudrais remercier spécialement Néault. C'est lui qui au fil de ses articles m'a donné envie de me lancer dans un blog. Sans lui je ne l'aurai sans doute pas ouvert...

lundi 29 novembre 2010

C'est Tron bien.

Le nouvel album du duo Daft Punk n'a rien de commun avec ce qu'il a déjà produit. Et pour cause,Daft Punk signe ici sa première bande originale de film. Alors,le résultat est il un classique instantané ? Et bien oui…et non. Oui car en tant que première œuvre dans ce domaine particulier de la musique de film il est bien entendu celui auquel on comparera les futures incursions du duo dans ce genre musicale (si il revient un jour s'entend). Et non,car malgré un plaisir d'écoute indéniable il manque une chose essentielle à ce disque : le frisson.

On ressent trop rarement quelque chose à l'écoute. C'est paradoxalement un peu trop classique et convenu. L'orchestration est assurée par divers instruments classiques que leur style électronique accompagne mais aucun des deux ne tire la couverture. Et la mixité fonctionne pleinement, rien ne semble de trop lors de l'audition des divers morceaux. Mais voila, rares sont les moments qui nous font vraiment décoler (et quand ils arrivent on se dit que les images du film on intérêts lors de ces moments à être de toute beauté,comme quoi c'est tout l'un ou tout l'autre).

Les Daft Punk ont fait leurs devoirs,certains moments rappelant Williams ou encore Zimmer ( excusez du peu en matière de références quand même). Reste que pour une première B.O le duo signe une très belle partition qu'un supplément d'âme et d'ambitions aurait élevé au rang d'incontournable générationnel. Un brin décevant mais néanmoins conseillé !

Y-a-t-il un empire pour contre-attaquer ?

Triste et sombre lundi que voila. Deux éminents personnages de l'industrie du cinéma sont décédés ce week-end.
Le plus connu des deux (et celui qui tire la couverture médiatique) est bien entendu Leslie Nielsen,l'inoubliable Frank Drebin de la série des Naked Gun (Y-a-t-il un flic pour sauver...). Si c'est bien les comédies qui lui ont apporté la notoriété il ne faut pas oublier qu'il s'agissait d'un acteur ayant une formation classique à la base et que de nombreux rôles sérieux font partie de sa carrière (Planète interdite mais aussi L'aventure du Poséidon).

Ensuite c'est Irvin Kershner qui s'en est allé. La plupart des gens le connaissaient comme étant le réalisateur du meilleur épisode de Star Wars, à savoir L'empire contre-attaque ou du dernier James Bond avec Sean Connery,le remake de Opération Tonnerre : Jamais Plus Jamais.









Vu comment débute la semaine, je pense que je vais rester dans mon lit jusque dimanche...

samedi 20 novembre 2010

Facebook moi !

David Fincher semble ne plus vouloir s'arrêter. Après une pause de 5 ans entre Panic Room et Zodiac,le voila qui nous sort un film tous les 18 mois ( j'arrondis). Cette fois-ci il s'attache à nous décrire la création de Facebook. À priori,rien de très exaltant n'est-ce pas ? Et pourtant…

Mark (Jesse Eisenberg,oscarisable à tous les coups) est un jeune nerd surdoué. Un soir où son arrogance de petit génie énerve sa copine,celle-ci le largue. De retour dans sa chambre et avec l'aide de quelques bières, Mark pirate la liste des étudiantes inscrites dans les différentes facs de Harvard et lance Facemash,un site où l'on peut voter pour la fille la plus canon. Son site lancé en quelques heures fait exploser les serveurs de l'université. L'histoire est en marche.

Fincher livre ici une sorte d'anti-Fight Club dans le style de réalisation. Pas d'effets de poseur mais une caméra calme (à l'image de Zodiac ou de L'étrange histoire de Benjamin Button). Il faut dire que comme le faisait remarquer Fincher lui-même,rien qu'en filmant les dialogues on aurait déjà un bon film. Le script d'Aaron Sorkin (créateur de The West Wing- À la maison Blanche) est d'une rigueur d'écriture assez hallucinante. Tout s'enchaîne à 100 à l'heure, presque pas de répétition. Si le spectateur lâche son attention c'est foutu de chez foutu. Coup de génie,humour noir ( "La Bosnie…ils n'ont pas de routes mais ils ont facebook"),coups bas, vacheries…c'est tout cela The Social Network, parabole sur la célébrité rapide,le détachement humain de plus en présent,l'arrivisme et la déchéance. En décortiquant la création de facebook,Fincher a décortiqué l'être humain et son monde actuel.

Avec une mise en scène efficace et une direction d'acteur magistrale (non mais même Justin Timberlake est excellent) Ficher signe ici un film générationnel comme il l'avait fait 10 ans auparavant pour une autre génération avec Fight Club. Les outils sont différents mais le choc à la sortie est le même : déstabilisant. Et une fois remis de son K.O ,une seule idée nous trotte en tête : y retourner !

mercredi 17 novembre 2010

Avatar 1.3

Je sais,depuis un mois je n'ai presque parlé que de cinéma,de blu-ray et de perfection d'images. Promis ce mois-ci c'est mon dernier article sur le sujet (mais est-ce ma faute si les distributeurs et les studios de cinéma ont décidé de passer à l'action? De m'envoyer tant et tant de tentations que je n'ai pu qu'y céder pour m'en délivrer ?).

Alors, voici venur Avatar de James Cameron dans sa version "étendue",soit une durée totale de 2h58! Je ne reviendrais pas sur l'avis que j'ai de ce film et que vous pouvez lire ici.

Tout d'abord au niveau de l'image c'est bien simple : vous n'avez jamais rien vu de tel depuis…bin Avatar justement. Lorsqu'en avril était sorti la version salle en blu-ray,le travail de compression de l'image était à tomber par terre et à la renverse ! Aucun bonus n'avait été inclus sur le disque pour que le film puisse profiter de toute la place disponible. Dans la nouvelle version il fallait faire cohabiter 3 versions (la version salle, la version édition spéciale et cette extended cut). Et bien par Dieu tout puissant le rendu final est tout aussi époustouflant. Encore une fois les techniciens ont retroussés leurs manches pour offrir le meilleur de l'image. Le son n'est pas en reste puisque le remixage promis se fait sentir : moins agressive qu'auparavant, la bande-son en ressort grandie, nous faisant profiter bien mieux de divers éléments sonores. Le diable est dans les détails. La perfection aussi !



Les scènes rajoutées bien sûr ne changent pas fondamentalement l'histoire mais elles apportent des réponses à des questions laissées en suspend (l'état de la Terre,qu'est-il arrivé à l'école de Grace,etc…) ou développant certains points de l'histoire. En plus de ces ajouts massifs,on peut trouver en de multiples endroits des ajouts plus discrets de quelques secondes qui renforcent encore un peu l'ambiance de Pandora. Une fois le film finit ce sont les bonus copieux qui nous attendent sur deux autres disques : le making-of,signé Laurent Bouzerau (les making – of pour les dvd's de Spielberg c'est lui…et ce sont les seuls qui se regardent sans coupure tant ils sont fluides) tend un peu trop à cirer les pompes de Cameron ,le roi du monde revient au cinéma de fiction après 12 ans d'attente et tout le monde s'extasie, un peu lèche-botte mais humain. Ensuite viennent les 45 minutes de scènes coupées/alternatives (qu'il faut 1h pour regarder car des images non-inédites s'intercalent souvent dans ses séquences,ce qui allonge la durée de visionnage.Ou alors c'est carrément la jaquette qui se goure). Les effets visuels des scènes ne sont pas terminés (et Cameron avait avoué en interview qu'il fallait environ 1 million de $ pour finir une minute d'effets spéciaux) mais on en vient à rêver qu'une jolie somme soit réinjectée dans ce film car on se demandera toujours après visionnage pourquoi ces scènes furent écartées. En résumé si vous n'avez pas encore vu/ ou cédé à l'achat du premier blu-ray,Avatar édition collector est fait pour vous. Si vous n'avez pas aimé le film en salle par contre ce n'est pas cette version longue qui vous convaincra.

mardi 16 novembre 2010

Ca$h ou pas Ca$h ?

Largo Winch est de retour dans un 17me album (et donc une 9me aventure puisqu'il faut 2 albums pour 1 histoire…j'espère n'avoir perdu personne en route avec les maths).

Alors que Largo pensait passer un week-end tranquille, un ancien collaborateur du "Groupe W" est assassiné. Plus tard le meurtrier trouve la mort sur le parvis du tribunal. La Police et le FBI soupçonne Largo d'avoir commandité les deux meurtres pour couvrir d'étranges transactions financières. Largo fuit donc pour prouver son innocence et se rend en Suisse enquêter sur ces étranges flux et reflux financiers. Basiquement rien de bien neuf pour Largo Winch, tel James Bond ses aventures commencent par se répéter. Mais la formule a toujours marché et cet opus relève même un peu le niveau des derniers albums. Il faut dire que Van Hamme n'a pas son pareil pour mettre son héros dans des situations rocambolesques. Situations qui lui tombent sur le coin de la tronche à un rythme soutenu. Si échapper au FBI est facile à décrire, les crimes financiers c'est autre chose et beaucoup d'auteurs rendraient ça incompréhensible…pas Van Hamme. Largo Winch est une série didactique puisque la vulgarisation des procédés du monde de la finance sont légions dans cette série et comme l'on n'est pas face à un économiste qui tente de nous brouiller l'esprit mais face à un auteur qui sait de quoi il parle et qui tente de rendre sa série lisible et bien les diverses subtilités boursières et autres paraissent soudain limpides et claires comme de l'eau de roche. Un petit tour de force qui se répète à chaque album et qui, rien que pour ça, rendrait presque Largo Winch comme lecture obligatoire. Mieux, il s'agit ici du premier album à posséder 4 pages de plein texte (sous formes de mémo ou d'interview) qui expliquent de manière claire comment la crise financière a éclaté et comment le Groupe W a su s'en tirer mieux que les autres (faut dire qu'avec un patron qui accepte de perdre de l'argent pour sauver ses employés ça doit être plus simple qu'ailleurs).Et comme toujours on retrouve de l'humour et des jolies filles au fil des pages. James Bond je vous dis !

Le dessin de Philipe Franck est toujours un régal. Ciselé, énergique et profitant d'un découpage dynamique. Un véritable enchantement pour les yeux (d'ailleurs si vous utilisez bien vos yeux vous trouverez Van Hamme lui même dans la peau d'un personnage important et une allusion aux comics traduits chez nous,bonne chasse!).

Enfin pour l'anecdote, il s'agit ici de noter que Largo Winch n'est plus édité sous le logo Repérages/Dupuis mais juste Dupuis. Pourquoi un tel changement,mystère! Mais la série n'a pas perdu son âme ou son punch (au contraire elle en a gagné!) avec ce changement soudain de collection!

lundi 15 novembre 2010

It Still Does McFly !

Nom de Zeus, elle est là. La trilogie "Retour vers le futur" vient de débarquer en blu-ray. Et le voyage dans le temps n'a jamais été aussi beau. Pourtant la crainte est grande quand le premier film débute. L'image baveuse et granuleuse du logo Universal n'est pas là pour nous rassurer. Et puis soudain le film commence, les images se mettent en mouvement et il devient dés lors impossible de soustraire son regard de l'écran.

Le travail de restauration de l'image est exemplaire. Les couleurs sont éclatantes, chaudes mais sans jamais modifier le souvenir que l'on avait des films auparavant. Tout comme sur les "Alien" l'image est ici choyée comme une relique sainte. Malheureusement on ne peut pas en dire autant du son, qui manque parfois de dynamisme dans les dialogues (et ce en VO comme en VF, une des rares VF à ne pas jeter à la poubelle en plus), la faute sans doute à des bandes audio un peu vieilles.Ça c'est pas le pied !

Tout comme pour Alien et Aliens, la restauration de l'image entraine une certaine visibilité des trucages. Néanmoins, grâce au rythme soutenu de l'intrigue, des acteurs à l'alchimie évidente et au charme si particulier des années 80 le tout passe comme une lettre à la poste.

L'histoire? Nous la connaissons tous. Marty Mcfly , à la suite de l'assassinat de son ami et savant fou Emmett ''Doc'' Brown,se retrouve propulsé en 1955,30 ans en arrière à l'époque où ses parents étaient sur le point de se rencontrer. Mais on ne joue pas avec les évènements passés (effet papillon, théorie des dominos tout ça…) et très vite Marty se voit dans l'obligation de faire tomber ses parents amoureux l'un de l'autre si il veut un jour venir au monde. Action,humour,un brin de folie (2,21 gigowaaaaaattttts ?) et un scénario un peu désuet mais ô combien sympathique. Retour vers le futur est un classique hollywoodien comme en on a plus fait depuis longtemps.


Le second opus s'attarde à développer des concepts comme les réalités alternatives créées par un événement si important qu'il change profondément le cours de l'histoire en générale.Résultat des courses il faut aller "réparer" les dégâts. On est donc très loin de la théorie du "whatever happened happened" chère à LOST. Là aussi les ingrédients du premier fonctionnent, car à part dans les séquences futuristes,les réalisateur Robert Zemeckis ne cherche pas à faire de la surenchère,mais on lui fera remarquer qu'on est en 2010 et que sa vision du futur risque de bientôt être complètement caduque. Le rythme du film (1h47 contre 1h54 ) joue aussi en la faveur des paradoxes temporels qui risqueraient de sauter aux yeux des spectateurs attentifs . Ne sont pris en compte que les paradoxes qui servent l'histoire et pas ceux qui devraient en découler. C'est le problème des récits de voyages dans le temps,il y a toujours bien plus de couilles dans la pâté que ce que le scénario décrit. Mais ça mettrait un tel bordel dans l'histoire qu'il vaut mieux ne pas y faire attention sous peine de se faire attraper un mal de crâne carabiné.


La 3me partie quant à elle retouve un schéma classique, à tel point qu'il pourrait tout simplement s'agir d'un remake déguisé du tout premier épisode. Mais là encore le film ne souffre pas de ce détail. Et l'ambiance Western apporte un plus à cet épisode qui joue avec les codes de ce genre de films...et puis la réplique comme quoi Clint Eastwood est le plus gros trouillard de l'Ouest me fait toujours sourire.

Voila donc une trilogie culte enfin disponible en HD et qui plus est peut se regarder comme un seul et même long (très long) film tant la politique de la fin ouverte est appliquée ici. On regrettera cependant que Marty change de coupe de cheveux entre le 1er et le 2me et que l'actrice qui incarne sa petite amie Jennifer soit remplacée par une autre (bon Elizabeth Shue n'est pas laide loin de là mais je préférais celle du 1er film).

lundi 8 novembre 2010

Guerre des cultes.


Pour célébrer leurs 10 ans d’existence, les éditions Bragelonne, spécialisées dans la fantasy, ont cet été réédité 10 romans phares de leur collection pour un prix de 10 €. Si les romans phares faisaient partie d’une trilogie, alors c’est carrément toute la trilogie qui était proposée dans un seul et massif volume. Pour 10 € c’était le moment de se laisser tenter. Et comme j’ai un sacré retard dans mes lectures de fantasy je ne parle qu’aujourd’hui d’ « Ayesha », une trilogie de fantasy à la française qui n’a pourtant rien à envier à ses cousines anglo-saxonnes. Ecrite à quatre mains sous le pseudonyme de " Ange ", cette œuvre traite d'aventures,de trahisons, d'amour déçus et de fanatisme religieux. Ce dernier thème étant assez rare en fantasy commerciale.

Tout débute alors qu'un bandit purgeant sa peine de galère est sauvé d'un naufrage par la mystérieuse Marikani. Arekh es Morales échappe donc à la mort et mène sa sauveuse et sa suivante en lieu sûr,un moyen de payer sa dette. Mais Marikani est plus qu'une simple femme instruite, c'est la future reine d'Harabec et ses ennemis vont tenter de la tuer en chemin. Haletante, c'est le mot adéquant pour décrire la première partie de l'histoire. " Ange " a la bonne idée de nous plonger directement dans l'action et de décrire par bribes les us et coutumes de ce monde étranger. Sous une plume virevoltant d'action en suspense il n'oublie pas pour autant de faire vivre ses personnages, de leur donner des réactions à mille lieues des conventions et jamais au grand jamais nous ne sommes assaillis de détails sur le fonctionnement de cet univers. Ce qui nous permet d'appréhender sans prise de tête les aventures de nos héros.

Car les rites et le panthéon divin de ce monde sont assez conséquents. La religion y tient une place prédominante. Á tel point qu'un peuple entier est tenu en esclavage par le seul pouvoir d'une rune supposément inscrite dans les étoiles du ciel. C'est l'histoire de ce peuple qui se joue. Alors que les royaumes vont faire face à un ennemi surgi des abysses, le peuple turquoise (les esclaves sont nommés ainsi à cause de la couleur de leurs yeux) va enfin se réveiller et prendre son destin en main.Le tout sous fond d'intrigues de palais,de combats dantesques ou non. Les personnages ne sont ni blanc ni noirs. Arekh est un ancien espion-assassin de la cour de Reynes,un homme hanté par un acte bien plus abominable que ceux commis lors de son boulot.C'est à lui que l'on s'attache en premier lieu,un salaud au grand cœur qui découvre qu'il en a un ça marche à tous les coups et Arekh ne déroge pas à la règle. Marikani quant à elle cache un lourd secret. Dans un univers anglo-saxons,ces deux-là se seraient embrassés aux deux tiers du premier tome. Il n'en sera rien,Ange se joue des envies de happy-end qui animent ce genre de littérature en général. Ces deux caractères seront le théâtre d'affrontements verbaux sur la teneur religieuse du monde. Par eux, le lecteur commencera à se poser des questions sur la légitimité des prêtres, sur le bien fondé des croyances,sur les religions en général. Celles-là même qui peuvent pousser à accomplir tant de bien comme à commettre un déicide si le pouvoir spirituel était en jeu.

Ce cycle est paru sous bien des formes : une trilogie en grand format, une intégrale, une intégrale collector (celle-ci même que je chronique) et une trilogie en poche. Cette édition a été un peu baclée,c'est rien de le dire. Premièrement, pour réduire le nombre de pages la typographie a été réduite, personnellement je n'ai jamais été fan des pages surchargées de texte. Ensuite il y a de multiples coquilles dans le texte,enfin coquilles c'est un bien gentil mot : il manque des mots entiers ! Souvent une lettre dudit mot est là, seule,abandonnée et au lecteur de se démerder avec ça. Est-ce un baclage manifeste ou une envie d'économiser de l'encre et du papier ? Toujours est-il que sur ce coup-ci Bragelonne a merdé dans les grandes largeurs. Un texte d'une telle qualité méritait mieux comme écrin.


Á noter qu'il s'agit ici de mon 200me message.

lundi 1 novembre 2010

Et j'ai crié,crié...Alien,pour qu'il revienne...

Il y a des monstres de cinéma et il y a Alien. Cette charmante créature au design fabuleux a hanté 4 films et 2 navets. Heureusement ce ne sont que les épisodes mettant en scène Ellen Ripley qui sont disponibles dans un très beau coffret anthologie.

Les possesseurs du coffret Quadrilogy (excusez l’américain moyen, donc ignorant et inculte, qui a pondu un mot aussi débile pour désigner une tétralogie, tout le monde ne peut pas être né avec un esprit à même de commander à vos mains d’ouvrir une encyclopédie,alors oui depuis ce mot et sa traduction sont passés dans le langage mais ne se retrouvent que très peu dans un dico…j’espère profondément que cette greffe linguistique ne prendra pas) sorti en 2003 doivent probablement se demander si il est bien nécessaire de se procurer ce coffret blu-ray. Je me suis moi-même posé cette question délicate et épineuse….avant de céder aux charmes de la Haute-Définition. Alors , le jeu en valait-il la chandelle ? Ou au contraire ai-je eu l’impression qu’un être immonde sortait de ma poitrine en me laissant mort de m’être fait avoir par une manœuvre purement commerciale de la part de la FOX ?

Il n’a pas été simple d’appréhender cet article sur cette saga presque aussi culte que Star Wars. En effet, devais-je ne critiquer que le travail de restauration des films ou également ,si tard après la sortie des films, donné mon avis alors que presque tout le monde connait déjà les aventures de Ripley et sait d’ores et déjà si il apprécie ou pas cette fresque horrifique ?

Je me contenterai de surtout me concentrer sur les aspects techniques,mais certaines de mes remarques devraient vous donner une idée de ce que je pense de chaque épisode. Je n’exclus surement pas de cracher mon venin – acide ! – sur l’un ou l’autre tome de l’œuvre.

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier en HD.

Waw. Le film de Ridley Scott date de 1979 mais sa restauration rend l’image presque aussi belle et définie que si le film avait été tourné il y a quelques années seulement. Le tout sans toucher à la colorimétrie de l’image de base. Le travail du directeur de la photo est donc respecté comme s’il s’agissait du Graal. Le revers de la médaille est cependant parfois déroutant : certains effets spéciaux spatiaux (notez je vous prie mon effort de rime) souffrent d’être ainsi si fluides, leur artificialité n’en apparait que plus flagrante. Néanmoins, de telles séquences étant au final assez rares,le film ne souffre absolument pas de ce détail ,il est toujours aussi prenant et angoissant. La piste sonore est plus claire mais n’est pas altérée,aucune tentative de retoucher ou de modifier les effets sonores n’a été opérée. Une perle dans un écrin en diamants…voila ce que méritait ce véritable chef-d’œuvre,parabole sur la maternité s’il en est…ou pas.

Cette fois, c’est la guerre.

En 1985, une suite au film de Ridley Scott est initiée. On la confie aux bons soins d’un jeunot qui vient de réaliser un film automatiquement propulsé au panthéon des films cultes : Terminator. Ce réalisateur qui met un point d’honneur à signer (ou co-signer) le scénario de ses films c’est James Cameron,le futur roi du monde avec les succès que seront Titanic et Avatar.

J’avais dit que je n’aborderais que le côté technique et pourtant je vais me fendre d’une critique sur le film. J’use ici d’une entourloupe puisque c’est de la Director’s cut que je vais parler, ce qui me place indéniablement dans le domaine technique. La roublardise est parfois un de mes défauts, et je ne m’en excuserai pas.

Aliens dure, dans ces conditions,2h34. Ça peut paraître long. Ça ne l’est pas. Cameron a écrit un script ciselé. En portant spécialement son attention sur Ripley, ses angoisses, ses doutes, ses désillusions, son envie de survivre…Cameron plonge le spectateur dans l’âme de Ripley et on ne veut plus la lâcher avant le générique final. Il a aussi la bonne idée de ne pas tenter de faire un remake déguisé d’Alien (alors que tant de suite ne sont que ça) et livre donc un film d’action au suspense à couper au couteau et qui va crescendo, nous offrant un spectacle, comme dirait Faulkner, de bruit et de fureur. Un bruit et une fureur toute guerrière donc qui elles aussi ont profité d’un éclaircissement numérique tout en gardant ce qui faisait leur force. On touche presque au respect religieux.

L’image de base du film est granuleuse. C’est un aspect qui a toujours été présent dans le film et grande aurait été la tentation de faire disparaître ce grain « disgracieux » de la copie blu-ray. Il n’en est rien. Et c’est tant mieux. Le grain cinéma est bien là, le grain causé par une mauvaise compression n’est plus là et les images sont pourtant retravaillées au maximum, dans le seul but de les rendre encore plus belles sans jamais toucher à leur essence-même. Le résultat est donc époustouflant de précision et de respect de l’œuvre de départ. Un sacré coup de force qui fait d’Aliens le meilleur disque de cette anthologie. Comme pour le précédent film, certains effets spéciaux accusent leur âge (notamment l’incrustation de maquettes dans l’image,mais cela était déjà le cas en 1986,rien de très alarmant à cela) tandis que d’autres se trouvent bien plus en adéquation, comme les inserts par rétroprojection. Aliens est toujours,après tant d’années,le meilleur représentant de la catégorie « films de science-fiction/action ». Et il ne risque pas d’être dépassé avant longtemps.

C’était quoi le slogan du 3 au fait ?

Pas grand-chose à dire ici…le travail de restauration est tout aussi soigné que sur les deux autres opus. Je ne m’attarderai donc pas sur ce film que David Fincher renia de sa filmographie.


On notera, et ça je l'ignorais avant de me renseigner,que la piste audio de la version longue a été retravaillée pour ce blu-ray puisque certaines séquences sur la version DVD n'étaient pas au top. Cet épisode n'étant pas mon préféré je ne me suis pas aperçu de la chose. Les acteurs se sont donc prêtés au jeu de redoubler certaines de leurs répliques pendant que les techniciens retouchaient le reste de la piste audio. Les petits plats dans les grands donc. Ce qui choque une fois qu'on passe au 4e épisode....


Alien Déception

Aie…le film de Jean-Pierre Jeunet est sans aucun doute le plus mal loti. En effet,l’image est digne…d’un dvd. Aucune restauration n’a-t-elle été apportée à cet opus souvent décrié mais qui ne le mérite pas ? Et ce même si les créatures font plus penser aux raptors de Jurassic Park tant dans leur comportement que dans leur création en images de synthèses ?

Est-ce parcequ’il est le plus récent que les producteurs ont pensé que la qualité du master dvd suffirait pour le blu-ray ? En tous cas,il est scandaleux que ce film n’ait pas reçu le soin apporté aux autres ! Le travail est donc méchamment bâclé et je suis presque sûr que la version dvd contenue dans la coffret Quadrilogy (putain que je hais ce mot) est de meilleure qualité… Devant un tel état de fait,je vous assure que chacun d’entre vous aura soudain le cul troué et ce pour de très très mauvaises raisons.



NB: Je n'ai pas visionné les films en VF. Si les VF n'ont pas été retravaillées depuis l'édition DVD alors les versions longue du 3e et 4e film souffrent d'un changement de doubleur sur plusieurs personnages qui se retrouvent avec deux voix. Une bonne raison de passer à la VO,seule garante de faire vraiment passer le travail de l'acteur (sans compte que les VF de part chez nous sont souvent utilisées pour censurer certains propos. Je précise que la Belgique exploite les doublages faits en France.)

lundi 11 octobre 2010

Mother Sucker !

Les vampires sont partout. Les plus chanceux d’entre eux sont dans True Blood. Une qualité d’écriture certaine autant dans le drame que dans le comique leur donne une aura bien plus agréable que ceux des endives de Twilight…d’ailleurs il n’y a pas de vampires dans Twilight je ne cesse de le dire !

La saison 3 démarre quelques secondes après la fin de la saison 2 : Bill a été kidnappé. Pas de temps morts, Bill tente de s’échapper des pattes de loup-garous aux ordres d’un vampire millénaire : Russel Edgington. Pourquoi tient-il tant à voir Bill, et pourquoi trouve-t-on des lycanthropes à son service ?

Pendant ce temps ,Sookie se demande comment retrouver Bill. Jason et Andy tente de cacher les circonstances de la mort de Eggs et Tara pète un plomb et couche avec un vampire psychotique. Et j’en passe. Après une seconde saison un peu en dent de scie les auteurs ont décidé de mettre les bouchées doubles. Aucun répis,les intrigues se mêlent et se démêlent et aucune ne vole vraiment la vedette à une autre (au contraire de la saison 2,ce qui était son défaut principal).

Cette saison sera marquante pour les fans car elle marque enfin le début de la fin de la niaiserie de Sookie et surtout la révélation de ses origines et de pourquoi notre chère serveuse est télépathe à ses heures perdues. Le tout dans un geyser de sang,de sexe et d’humour noir. Du côté du bestaire fantastique nous rencontrerons de drôles de choses mais la plus marquante sera bien évidemment l’arrivée des loups-garous. Ceux-ci peuvent se transformer en loup à volonté, bien qu’une réplique nous apprenne que la pleine lune les oblige à se changer en bête. En gros, nos loups font comme ceux de Twilight…à la différence que la production a tourné avec de vrais animaux et que pour une série je suis plus enclin à pardonner cet entorse en raison du budget plus restreint dont ils disposent…ce que je ne peux pas passer à un film coutant plusieurs millions de dollars. La fin laisse presque tous les persos sur un cliffhanger plus ou moins important. Vivement la saison 4.

Science-Fiction 2.1

Après un final qui avait laissé pantois, Fringe devait démarrer fort sa seconde saison. Et c’est ce qu’elle fait. La voiture de l’agent Olivia Dunham est retrouvée accidentée, mais aucune trace de la jeune femme. Le Dr Bishop et son fils Peter (qui est aussi son tuteur légal) arrivent sur place…et à ce moment-là Olivia traverse le pare-brise à une allure folle. Comment s’est-elle retrouvée soudain à un endroit où elle n’était clairement pas ? Question que ne se pose pas pour le moment ses collègues car Olivia est dans le coma et son pronostic vital est engagé.De plus,un mystérieux tueur est à ses trousses,sa survie devient leur seul objectif.

Ça démarre fort je vous l’avais dit.

Ne tournons pas autour du pot, cette seconde saison est meilleure que la première. De nombreux défauts ont été gommés et le fait de passer d’un format de 49 minutes à un de 42 permet d’imprimer un rythme plus serré aux intrigues, ce qui rend la série plus prenante et passionnante.

Après une saison surtout centrée sur le passé d’Olivia,ce sont les origines de Peter et le passé de Walter qui vont nous intéresser particulièrement cette saison. De révélations en révélations les sentiments et la dynamique du groupe vont être ébranlés au fil de 22 épisodes haletants.

L’un des grands intérêts de Fringe c’est,qu’à la différence d’X-files par exemple, de très nombreux épisodes font avancer l’intrigue principale. Les auteurs savent où ils vont et ne cherchent donc pas à distiller les résolutions des énigmes 3 saisons plus tard. Ici on avance vite mais sans précipitation, le tout nous menant vers un double épisode final absolument jouissif et dont la fin promet de grandes choses pour la saison 3 ( et vu les 3 premiers épisodes de cette 3éme saison,les promesses ont l’air d’être bien parties pour être tenues).



Les épisodes plus indépendants restent très agréables bien que parfois moins prenant que ceux en rapport direct avec la mythologie de la série ,on retiendra pourtant au moins l’un d’entre eux, un épisode très spécial puisque Walter raconte une histoire à la nièce d’Olivia. En résulte une enquête navigant entre l’ambiance des polars noirs des années 50 matinée de science-fiction à la Tim Burton et saupoudrée de comédie musicale,rien que ça. Un épisode relaxant juste avant le final apocalyptique.

Nous passerons également par un univers parallèle où diverses choses ne sont pas comme chez nous...comme l'histoire des comics par exemple,dont je vous donne ici quelques exemples. Les connaisseurs apprécieront :

Pourquoi uniquement du DC Comics me demanderez-vous ? (et vous avez bien raison de la demander). Et bien tout simplement parceque Fringe est produite par Warner Bros....détentrice de la firme DC. Tout s'explique,tout se tient !

Cette saison sera dispo en dvd et blu-ray en janvier mais les blu-rays américains possèdent les sous-titres français et sont multi-zones…n’hésitez pas si vous êtes passé à la technologie HD !