Matrix a 15
ans cette année.
Pour marquer le coup, il se peut que quelques articles sur le sujet voient le jour ( ce n'est pas une promesse).
En attendant, aujourd'hui j'aimerais vous entretenir d'un ouvrage jamais traduit en français et qui revient sur les gros travaux qu'ont été les story-boards et le design de production.
À l'inverse de nombreux ouvrages estampillés " The art of..." et qui sont des making-of plus pu moins complets, les frères Wachowski ont gardé les éléments techniques pour les dvd's avec les disques de bonus Matrix Revisited (ensuite, chaque épisode a eu droit à son revisited).
The art of The Matrix est un beau livre d'art de presque 500 pages à 80% exclusivement graphique. Ne vous attendez pas à une études des mythes, symboles et autres aspects philosophiques et pop-culturels de la chose.
Pour marquer le coup, il se peut que quelques articles sur le sujet voient le jour ( ce n'est pas une promesse).
En attendant, aujourd'hui j'aimerais vous entretenir d'un ouvrage jamais traduit en français et qui revient sur les gros travaux qu'ont été les story-boards et le design de production.
À l'inverse de nombreux ouvrages estampillés " The art of..." et qui sont des making-of plus pu moins complets, les frères Wachowski ont gardé les éléments techniques pour les dvd's avec les disques de bonus Matrix Revisited (ensuite, chaque épisode a eu droit à son revisited).
The art of The Matrix est un beau livre d'art de presque 500 pages à 80% exclusivement graphique. Ne vous attendez pas à une études des mythes, symboles et autres aspects philosophiques et pop-culturels de la chose.
Les story-boards sont présentés par leurs dessinateurs respectifs pour faire un léger topo mais le tout ressemble presque à un comic book sans texte. Et quel comic-book.
On retiendra particulièrement les dessins de Steve Skroce, dessinateur de comics qui officia sur Amazing Spider-Man vers la fin des années 90 (j'ai d'ailleurs d'assez bons souvenirs des numéros qu'il a dessiné).
L'étude de ces dessins préliminaires permet d'avoir quelques surprises, comme des passages jamais filmé ( la poursuite entre Trinity est les agents, au début du film, devait être plus longue et comprendre une course poursuite sur le toit d'un métro aérien !!!).
Les dessins de production sont signés Geof Darrow, lui aussi dessinateur de comics. Ses travaux sont bourrés de détails, à tels points qu'il a été impossible de tout mettre à l'écran, un vrai plaisir des yeux.
Au milieu de l'ouvrage, le script final (celui qui a servi pour le tournage) n'apporte pas grand-chose, si ce n'est quelques dialogues supplémentaires mais intéressants.
Plus intéressants, des passages venus de versions antérieures du scénario sont présentés et ceux-ci abordent des sujets laissés de côté : comment gère-t-on sa vie une fois éveillé dans le monde réel alors que votre famille, vos amis et liaisons romantiques sont toujours connectées à la Matrice ? Et comment les agents s'en servent pour traquer les nouveaux adeptes de Morpheus.
On en viendrait à regretter que ces passages aient été supprimés (un peu comme certains passages du projet originel de Avatar *).
Si vous n'êtes pas réfractaires à l'anglais et que Matrix est ou a été votre film de chevet, voila un bon moyen de passer derrière le miroir et d'essayer de choper le lapin blanc !
*le film de James Cameron prévoyait au départ de se focaliser sur les dangers de natures insectoïdes de Pandora, avec des "guêpes" aux contours coupant comme des rasoirs. Mais aussi introduire le personnage d'une journaliste couvrant les actes des militaires et pestant de voir ses sujets censurés ainsi que le personnage d'un scientifique devenu fou après que son avatar ait été dévoré par des prédateurs durant de longues heures avant qu'il ne meure. Son esprit n'a pas supporté la charge et il hante les quartiers pénitentiaires depuis.