vendredi 30 décembre 2011
It's So Overt It's Covert
dimanche 25 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
Le vent mauvais amène le vampire...
samedi 17 décembre 2011
Ce message s'auto-détruira dans 5 secondes...lisez le vite !
L'agence niera avoir eu connaissance de vos activités.
Véritable renouveau de la franchise, le succès sera au rendez-vous !
Il faut dire que du succès, Tom Cruise en avait besoin ! Et certainement pas parce que ses précédents films étaient mauvais ou pas rentables (ce n'était pas le cas, ils étaient bons et ont cartonné). Non il en avait besoin parce qu'il a commencé à péter un boulon ou deux.
En 2002, Cruise est à l'affiche d'un film en gestation depuis quelques temps : Minority Report !
Depuis des années lui et Spielberg projettent de mettre sur pieds ce film adapté de Philip K. Dick mais leurs emplois du temps respectifs ne s'accordaient pas .
Après M:I 2, Cruise décide de se focaliser sur ce projet qui lui tient à cœur et attends que Steven Spielberg ait fini son A.I.
Cela fait longtemps que Cruise veut tourner avec Spielberg ( qui est un ami) et les rendez-vous manqués ne remontent pas à hier ( Rain Man devait initialement être réalisé par le papa de E.T). Minority Report lui apportera deux choses au père Cruise : un succès public et critique (alors que niveau critique c'était assez la douche froide concernant M:I 2 ) et surtout la reconnaissance qu'il peut et veut se décoller de son image de héros parfait.
Jon Anderton , son personnage, est un drogué et subira divers outrage physique, un en particulier le rendant méconnaissable et moche : Cruise ose qu'on touche et qu'on maltraite son image ! Mieux, dans La guerre des mondes, toujours de Steven Spielberg, il incarne un héros dépassé par les événements, capable de tuer de sang froid et pas vraiment un bon père de famille.
C'est à partir de ce film, en 2005, que tout commence à déraper.
Premièrement, à l'époque, il entame une relation avec l'actrice Katie Holmes. Trèèèès expressif sur le sujet, il semble en faire des tonnes, se comporte comme un gamin idiot (alors oui l'amour rend idiot mais si ce comportement est excusable en privé, un professionnel comme lui devrait savoir quand arrêter : il ne l'a pas su).
Il entame aussi une campagne de pub pour la scientologie dont il est un membre imminent depuis de longues années. S'il n'a jamais caché son appartenance à la secte (d'autres acteurs hollywoodiens refusent mordicus d'avouer alors qu'ils font des donations assez conséquentes à l'Église de Xenu ), c'est la première fois qu'il en parle TOUT LE TEMPS !
La campagne marketing et promotionnelle de La Guerre des Mondes est uniquement axée là-dessus : Cruise ne promeut pas le film. Spielberg est furieux et refuse depuis lors de retourner avec lui. Officiellement, leur brouille n'est que professionnelle et sur le plan privé ils restent amis (Cruise a d'ailleurs visité le plateau de tournage de Super 8, film produit par Steven). De plus, Katie Holmes, à l'affiche de Batman Begins sorti presque au même moment, suit son petit Tom partout. Elle fait la promo d'un autre film que le sien : Christopher Nolan et les producteurs de Batman Begins estiment donc être lésés puisqu'elle n'est payée pour ça ! Ils envoient donc la facture à Steven Spielberg ! L'histoire ne dit pas s'il a lui-même transmis la facture à Tom Cruise mais connaissant papy Steven... Bref, Cruise en prend plein la gueule dans son image de marque auprès du public mais aussi auprès des têtes hollywoodiennes : car l'idée d'un M:I 3 trottait dans sa tête depuis bien avant 2005.
Et le premier projet est tombé à l'eau à cause de la scientologie : à l'époque Cruise est célibataire et il serait bon pour son image de l'associer à une starlette. L'amour venant souvent sur un plateau (de tournage) , autant lancer des auditions.
Le projet M:I 3 initial devait être porté à l'écran par David Fincher sur un scénario de Frank Darabont ( Les évadés, La ligne verte,…) qui prenait place principalement en Afrique du Sud et visait les réseau de trafic d'organes ( du glauque, parfait pour Fincher ! ).
Et c'est le drame : les auditions se passent mal pour les actrices. Scarlett Johansson,par exemple,quitte les auditions quand il devient évident que ce n'est pas une actrice que l'on cherche mais une future ex-madame Cruise.
David Fincher décide de quitter le navire (j'adore Fincher mais c'est quelque chose qui lui arrive souvent ) pour "différents artistiques"( expression utilisée pour dire que le réalisateur voit échapper le contrôle au profit de la star, qui est aussi producteur) : le projet est mis en stand-by, Cruise va tourner La Guerre des Mondes. Bref, sa réputation en a pris un coup ! Seul un miracle pouvait tenter de faire effacer tout ça !
Un gros miracle d'ailleurs, car la Paramount a alors en vue de continuer la saga sans l'acteur car, après tout, contrairement à James Bond, le nom d'Ethan Hunt n'incarne pas la série mais juste un agent au service de l'agence.
Lors du tournage de La Guerre des Mondes, Cruise découvre la série Alias. Une série d'espionnage alliant intrigue sophistiquée, personnage humain et gadgets géniaux. Il avoue avoir dévoré la 1re saison en un week-end. Cette série, créée par J.J Abrams est une révélation : il décide d'engager J.J Abrams pour écrire et réaliser Mission: Impossible 3 .
Pour réussir sa mission, Abrams engage deux des scénaristes avec qui il s'entendait fort bien sur Alias : Alex Kurtzman et Roberto Orci ( ces deux là écriront le Star Trek de Abrams également, et à trois ils co-créeront Fringe !).
Il décide ni plus ni moins que de réaliser Alias, le film ! Mais avec un héros masculin ! Il s'agit du premier film réalisé par Abrams (qui n'avait jusque là que réalisé pour la télévision ) et autant opérer en terrain connu.
Après s'être retiré du service actif pour avoir une vie privée qui ne serait pas parasitée par des missions autour du monde ( il faut dire que Ethan a rencontré LA fille et qu'il est fiancé), Hunt forme les futurs agents. Lorsque sa meilleure élève (qu'il considère comme sa petite sœur) est enlevée par l'organisation du mystérieux marchand d'arme Owen Davian, Ethan est rappelé par son supérieur pour mener une mission de sauvetage. Ce n'est que le début des emmerdes pour lui !
Ethan Hunt hérite donc d'une vie privée, ce qui donne de l'épaisseur à son personnage mais crée aussi un enjeux dramatique personnel quand cette part de sa vie est menacée !
On retrouve aussi certains tics d'écriture ( comme la séquence d'ouverture pré-générique qui n'est là que pour faire se demander au spectateur comment on en est arrivé là. Question à laquelle le film doit répondre), Abrams avouera s'être auto-plagié pour écrire certaines scènes, comme celle de l'injection d'adrénaline directement dans le cœur (Alias et Fringe aussi ont eu droit à une telle séquence).
Abrams surtout revient au fondamental : Mission Impossible était une série centrée sur une équipe : son film le sera aussi ! Ethan Hunt, tout super agent qu'il soit, a besoin d'une équipe derrière lui, et si possible une avec qui il a des affinités. Ainsi c'est presque une famille qui se retrouve sur le terrain : cela permet d'intégrer des émotions entre les personnages et surtout de les rendre si bons sur le terrain car ils se connaissent, se charrient etc… Cela apporte un plus non négligeable surtout quand les acteurs sont bons, en particulier celui du vilain de l'histoire incarné par Philip Seymour Hoffman. Cruise sait s'entourer, pas de doute là-dessus ! Et encore une fois, il n'hésite pas à laisser son personnage en prendre plein la tronche.
À la musique, pas de super-stars de la partition ( Danny Elfman sur le premier, Hans Zimmer sur le second) mais un petit nouveau qui suit Abrams depuis Alias (et a bossé sur Lost et Fringe) Michael Giacchino. L'homme est connu pour avoir travaillé sur quelques films Pixar mais jamais sur un aussi gros morceau.
Et bien il fait honneur à la profession et livre la meilleur B.O de l'année 2006 et de la saga ! Petits plats dans les grands et réalisation sérieuse, M:I 3 permet à Cruise de regagner très vite le public et à J.J Abrams de s'imposer à Hollywood. Cruise ira jusqu'à dire de Abrams qu'il est le futur Spielberg ( et quand on voit Super 8 , force est de lui donner en partie raison !).
Le film est aussi un jeu cinématographique car Abrams distille un nombre important de références aux précédents films de Tom Cruise ( ça va de Top Gun à Né un 4 juillet en passant évidemment par Mission : Impossible premier du nom).
Il produira deux films avec lui en vedette mais ils n'auront pas le succès escompté ( Lions et agneaux et surtout Walkyrie qui ne trouvera pas son public malgré le fait qu'il soit d'une efficacité rare).
Mais cela a calmé Cruise et lui a permis de revenir petit à petit dans l'estime des dirigeants Hollywoodiens et surtout de la Paramount. Car c'est la Paramount qui détient la majorité des droits de Mission : Impossible, la saga refuge de Tom Cruise en cas de coup dur !
mardi 13 décembre 2011
Fallait pas accepter la mission, fallait pas...
Mais c'est tellement énorme qu'on y croit pas, les méchants sont tellement cons qu'on se demande comment ils ont réussi à monter une opération réussie en début de film, etc…je ne vais pas tout énumérer. Quand j'avais 16 ans, le côté romantique et l'action débridée m'ont plus … mais voila en 2000 je débutais ma cinéphilie, j'étais jeune, stupide, et je sortais avec ma première copine, j'étais fleur bleue tout plein…alors que soyons honnêtes, la romance de M:I 2 fait passer celle de L'attaque des clones pour une œuvre de William Shakespeare ! Et la réalisation de Woo est aseptisée, la violence jamais montrée de face et pire que tout : l'usage du masque facial, permettant de prendre l'identité d'un autre est à peine utilisée alors que John Woo est un atout pour exploiter cette idée : Volte/Face reposant là-dessus !!!
Votre mission si toutefois vous l'acceptez...
vendredi 9 décembre 2011
Sang neuf !
jeudi 1 décembre 2011
Vilain minou !
En 2004, un film révolutionna la façon de voir les chats : Shrek 2 ! En introduisant le plus extraordinaire petit félin jamais vu à l'écran : le Chat Potté ! À côté de lui, tous les greffiers passent désormais pour de vulgaires peluches au rabais ! Adulé telle une étoile brillante, admiré par les chats et les chattes, il devient le chouchou du public qui se plaint de ne pas le retrouver plus en avant dans les suites de Shrek {bon sang mais l'intervertir avec l'âne dans Shrek 3 et le rendre obèse dans Shrek 4 permet des gags certes, mais au détriment du plaisir que l'on aurait pu avoir à retrouver le felin lover ( prononcez le tout à l'anglaise) dans son état normal et surtout bien plus mis en avant !} . Sa voix étant celle d'Antonio Banderas, les références et les pastiches de son personnages de Zorro ( comme le fait qu'il signe un P avec son épée en lieu et place du célèbre Z ) a permis de l'ancrer un peu plus dans l'imaginaire du public.
L'engouement pour le Chat Potté a été perçu presque tout de suite par le studio DreamWorks Animation et l'idée de lui donner son propre film est dans l'air depuis 2005. Le projet est passé par divers stades : un film après Shrek 3, puis l'idée d'un direct to video a fait son chemin ( et là la qualité d'animation et du scénario aurait été sans doute plus que bancale). Finalement c'est un film qui fut décidé, pour pallier au départ de Shrek qui tira définitivement sa révérence avec le 4me film qui tournait autour de son énorme cul vert !
Bref, nous voila en 2011, 7 ans après la première apparition du Chat Potté. Le film va nous narrer les aventures du Chat avant qu'il ne voyage jusqu'au pays de Fort Fort Lointain. À l'époque, il est un hors-la-loi, en quête d'un repas et d'un bon coup. Et cherchant à payer une dette. Mis sur la piste des haricots magiques, qui pourraient l'emmener voler l'oie aux œufs d'or et ainsi rembourser sa dette, Potté se voit contraint de faire équipe avec Kitty Pattes de Velours et son employeur : Humpy Alexander Dumpty…un œuf sur patte qui a un passé commun avec Potté. Un passé qui ne plait pas des masses à notre cher greffier. Nos lascars vont donc devoir retrouver les haricots magiques. Problème : ils sont détenus par Jack et Jill, un couple de hors-la-loi sanguinaires aux méthodes tellement expéditives qu'ils font passer le Punisher et l'inspecteur Harry pour des sous-enfants de chœur !
Si la première partie du film marche très bien : il y a du rythme, de l'humour, des références à Zorro et aux westerns, le tout dans une ambiance visuelle rappelant le Mexique ( le producteur exécutif Guillermo del Toro y est sans doute pour quelque chose. Rappelons que Guillermo del Toro est le réalisateur de Cronos, Mimic, Blade 2, Hellboy, La labyrinthe de Pan, Hellboy 2 et qu'il est mexicain. Il prête aussi sa voix à deux personnages du film !), la seconde partie est moins réussie : elle manque de souffle ( le rythme n'est plus aussi soutenu que ça soit dans l'aventure ou dans l'humour) et vire dans le conte de fée qui aurait abusé de marijuana transgénique et hallucinogène. Rien de grave mais le ton irrévérencieux et décalé de la saga Shrek est définitivement mort avec le second opus des aventures de l'ogre vert. Dès lors on est en droit de se poser la question : " pourquoi diable nous servir un remake lointain de Jack et le haricot magique alors que le Chat Potté a une toute autre histoire (mais si , le marquis de Carabas tout ça…) ? ". Néanmoins, cette partie est sauvée par le charisme du Chat, servi par un Banderas qui en fait trop avec son accent et ce pour le plus grand plaisir du spectateur. L'animation est fluide, de qualité, on saurait presque compter les poils du pelage du chat tellement elle en met plein la vue.On reprochera une musique un peu passe-partout et qui prend peu de risque. Dommage parce que Henry Jackman avait fourni une bien meilleure partition sur le récent " X-men First Class".
En fait, le plus gros reproche provient des bandes-annonces qui mentaient sur la marchandise : si les images sont bien toutes dans le film, les dialogues de celles-ci laissaient entrevoir un tout autre sujet, présentant le Chat comme un héros de la population, un Zorro roux et court sur pattes qui se la pète grave ! Et là on retrouve quelque incohérences avec les films Shrek, parce que le Chat ne se la pète pas plus que ça ( le gars euh le chat sait ce qu'il vaut!) et surtout son voyage vers la rédemption ne cadre pas avec le caractère qu'il affiche au début de Shrek 2. Mais passons, ce ne sont que des détails, et le diable se cache dans les détails c'est bien cornu euh connu ! Bref un film qui remonte le niveau de la saga Shrek mais qui a bien fait de ne pas sortir en même temps qu'un film Pixar ! ( quoique vu que cette année c'était Cars 2, je pense que le Chat aurait dégommé le studio au logo en forme de lampe de chevet ).
mercredi 23 novembre 2011
Les aventuriers de la pierre philosophale.
Il y a tellement à dire sur ce manga que je préfère m'arrêter là. Voila mon manga coup de cœur. Celui qui aurait pu être le dragon ball de notre temps. D'ailleurs il reprend certains archétypes narratifs de l'histoire fleuve d'Akira Toiyama : la quête initiatique, les combats orchestrés de main de maîtres et ébouriffants, l'humour omniprésent…bien entendu l'histoire n'a rien à voir et brasse de nombreux thèmes comme la vengeance, le génocide d'un peuple, la recherche scientifique sans conscience, la quête du père disparu, l'amour fraternel,les sentiments que l'on n'ose avouer,etc… Sous couvert d'une œuvre tout public, la mangaka Hiromu Arakawa nous sert des thèmes forts et qui ne laissent pas indifférent.Sans compter que la violence est rarement gratuite et ne constitue pas le moteur de l'intrigue.
Les personnages évoluent dans un monde qui ressemble au nôtre tel qu'il fut aux abords des années 1920, d'ailleurs ce monde sort d'une guerre sanglante et dévastatrice. La technologie est donc rudimentaire, ce qui est compensé par l'alchimie.
Au-delà des deux frères, le supporting cast est bien fourni et l'on se prend vite à apprécier ou à détester ( c'est selon) ces personnages souvent hauts en couleur, pas souvent manichéens et qui offrent une vraie richesse narrative à l'œuvre. Les retournements sont nombreux, et le tout va crescendo jusque l'affrontement final. L'émotion est également bien présente.
Bref, voila 27 tomes d'un manga peu connu car noyé dans la déferlante nippone quand Dragon Ball, précurseur n'avait pas vraiment de concurrence. Alors oubliez Naruto ou One piece, si un manga mérite d'être aussi culte et d'entrer au panthéon à côte de Dragon Ball ou St Seya, c'est bien Fullmetal Alchemist !
mardi 22 novembre 2011
L'arène.
Dans un futur dystopique , l’Amérique du Nord n’est plus. La nation qui s’est relevée, Panem, est composée de 12 district et du Capitole. Autre fois 13 districts existaient mais une révolte réprimée de manière sanglante a effacé le district numéro 13 de la carte. Pour asseoir son autorité, le Capitole introduit un nouveau type de télé-réalité : les Hunger Games (jeux de la faim) ! Chaque année, les districts doivent fournir deux tributs , un garçon et une fille âgés entre 12 et 18 ans, qui participeront à une lutte à mort entre 24 participants que chaque citoyen sera forcé de regarder. Le message est clair : le gouvernement peut enlever vos enfants et vous ne pouvez rien y faire ! De plus, les tensions ainsi crées entre chaque district excluent qu’ils puissent s’allier encore une fois entre eux…Katniss, jeune fille de 16 ans vivant dans le district 12 et braconnière par nécessité, se porte volontaire lorsque que sa jeune sœur de 12 ans est tirée au sort…
Présenté comme le successeur commercial de Harry Potter ou de Twilight en raison de leur appartenance au genre dit du livre « jeunesse », Hunger Games est pourtant plus riches en enjeux dramatiques (bon face aux endives de Twilight c’est pas compliqué non plus) et en réflexions sur le monde actuel. Ma référence aux deux autres œuvres n'est pas fortuite puisque , comme elles, Hunger games va prochainement envahir les salles obscures ( après nous avoir imposé 3 Narnia et 1 Eragon bien pourris tant niveau littéraire que cinématographique et bousillé À la croisée des mondes qui ne méritait vraiment pas ça, tant cette trilogie de livres est de qualité).
Deux dédicaces se retrouvent au dos du premier tome : une de Stephenie Meyer (oui, oui Twilight c'est de sa faute !) qui nous donne son avis (et dont personnellement je me moque) et une de Stephen King, qui prétend qu'il est impossible de lâcher ce livre ! Et bien le King a raison !
Le style est direct, ne s'encombre pas de fioritures et est toujours passionnant. Bien entendu il devient plus accrocheur une fois que les jeux ont commencé. Un combat pour la survie qui s'annonce violent. Et pourtant, l'auteur ne s'attarde pas sur les mises à mort ou le côté morbide ( oh il y a bien entendu des scènes assez choquantes mais le propos n'est pas là, nous ne sommes pas dans le voyeurisme malsain d'un Battle Royale), non elle s'attarde beaucoup sur l'ingéniosité de Kat, sa faculté à se démerder et ce sans jamais la faire passer pour une héroïne parfaite : elle doute, elle pleure, elle s'en prend plein la tronche mais elle doit continuer si elle veut vivre un jour de plus ! Et les épreuves et les pièges retors sont nombreux. Outre cet aspect " survival horror", l'auteur Suzanne Collins arrive à distiller ce qu'il faut d'émotions quand il le faut, une certaine scène en particulier arrivant à tirer une larme ou deux (pour peu qu'on ne soit pas insensible).
Le roman offre aussi une belle piste de réflexions sur la télé-réalité actuelle et ses dérives. Du voyeurisme des spectateurs qui en veulent toujours plus aux candidats qui doivent se plier à certaines exigences si ils veulent que le public soit avec eux et les aide ( on passe du vote du public à une sorte de sponsoring qui délivre : arme, médicaments, nourriture, etc… aux participants).
Mais, car il y a un mais ! On assiste par au moins deux fois au retour du célèbre " ç'a " en lieu et place de " ça a ". Et comme d'habitude cette connerie me fait sortir de ma lecture. Dois-je rappeler que même prononcé rapidement, on entend le double " a " ? Ne venez pas me faire croire que c'est employé pour faire des économies d'encre à l'impression du livre, il s'agit de la reproduction crasse d'une erreur aberrante apparue je ne sais pas où et qui depuis pollue de plus en plus de publications !
Bref, à part ça, voila une lecture chaudement recommandée. Et les éditeurs ayant placé à la fin le premier chapitre du second tome, vous aurez difficile de ne pas vous ruer sur le volume 2.
samedi 19 novembre 2011
Le temps c'est de l'argent ! Et en plus ça file à une vitesse...
-Non, répondit-elle, mais je suis blonde !
- Et bien voyez-vous, c'est lui qui a inventé le communisme.
- Dites, ça va être encore long ? Je suis blonde je vous le rappelle… "
Dans une époque que l'on imagine futur, la vieillesse n'existe plus et le temps a remplacé l'argent : chaque humain a été modifié génétiquement pour stopper son vieillissement à 25 ans. Ensuite il vous reste un an à vivre sauf si vous gagnez du temps, temps que vous dépensez (naturellement, puisque chaque seconde qui passe est une seconde perdue) pour acheter des biens et des services. Les pauvres meurent jeunes, les riches sont virtuellement immortels. Will Salas ( Justin Timberlake ) vit dans le ghetto de Dayton. Il a 25 ans + 3 et travaille dans une usine, gagnant à peine de quoi tenir au jour le jour, il ne se réveille jamais avec plus d'un jour restant au compteur. Une nuit, il sauve la vie d'un homme possédant plus de 116 ans au compteur d'une attaque des "minutemen", un gang voleur de temps qui sévit dans le ghetto. L'homme lui révèle que du temps il y en a pour tout le monde, mais que pour quelques immortels beaucoup doivent mourir. Et à passé 105 ans, il désire enfin mourir. Il transfère en douce son compte à Will et garde 5 minutes pour partir vers son trépas. Will devient riche mais les gardiens du temps (la police monétaire) le soupçonne de meurtre…
Au final, le film n'arrive pas à se hisser aussi haut que ses petits frères, mais il serait dommage de le bouder pour autant.