jeudi 26 août 2010
Star Wars Episode IX
mardi 24 août 2010
Le Monde ne suffit pas.
Mais analysons les déclarations voulez-vous ?
Premièrement, le titre. Il n’est pas inutile je pense de rappeler ce qu’est le machisme et pour cela, rien de tel qu’un bon vieux Larousse : Idéologie fondée sur l'idée que l'homme domine socialement la femme et que, à ce titre, il a droit à des privilèges de maître ; comportement conforme à cette idéologie. Un être supérieur au sexe faible donc et qui ne se gêne pas pour le faire savoir et pour en exiger tout ce qu’il croit lui être dû de la part d’êtres inférieurs (les femmes donc).
S’il est supérieur à la femme, pourquoi porte-t-il des collants, accessoire ô combien féminin ? Plus sérieusement, l’archétype super-héroïque étant fortement calqué sur l’archétype chevaleresque (avec toutes les valeurs positives qui en découlent), comment peut-il seulement être envisagé qu’il soit macho, idéologie bien opposée à la chevalerie ? (oui, dans les faits, les chevaliers n’étaient sans doute pas irréprochables, mais je parle bien d’un archétype, pas d’un type).On pourrait sans doute, au travers du prisme déformant des comics des années 30 à 60, étudier l’image de la femme qui est renvoyée par les médias. Souvent sans emploi, un brin nunuche et dépendante d’un homme pour survivre. Mais il ne s’agit pas là d’une situation propre aux super-héros. Il s’agit de la situation de la société de ces époques, et donc de son reflet dans les comics dans le but de décrire un monde conforme (ou du moins très proche) du notre, pas d’en faire l’apologie. Au contraire, si Lois Lane avait besoin de Superman ce n’est pas tellement qu’elle avait besoin de lui en tant qu’homme…mais bien parce que cette casse-cou de première se mettait dans des situations pourries ! Et qui devait faire le ménage ? Superman ! Si ça ce n’est pas une situation inversée par rapport à l’image du macho ! L’émancipation féminine des années 60 à nos jours est bien intégrée dans les comics, toujours dans ce soucis de coller au monde actuel au départ avant d'aller de soi, le côté nunuche et mère au foyer s’estompera (ne minimisons pas le rôle des ligues féministes qui avec leur tact habituel ont sans doute bien fait preuve de pressions aussi, mais c’est un autre débat).
Le professeur Sharon Lamb (qui malgré son nom de famille ne reste pas silencieuse) nous dit qu’il y a une énorme différence entre les super-héros d’hier et d’aujourd’hui. Sur ce point elle n’a pas vraiment tort. Mais là où ça se corse c’est quand elle lâche que, je cite "il y a une énorme différence entre le super-héros des films d'aujourd'hui et le super-héros des comics d'hier. Le héros d'aujourd'hui est trop proche d'un héros d'action qui participe à un flot continu de violence, il est agressif, sarcastique et ne revendique quasiment jamais l'idée d'agir pour le bien de l'humanité. Quand ils ne sont pas dans leur costume de super-héros, ces hommes, à l'image d'Iron-Man, exploitent les femmes, étalent leurs richesses et traduisent leur virilité avec des armes surpuissantes".
Elle cite Iron-Man en exemple, alors penchons nous sur le cas de Tony Stark. Donc notre cher tête de fer participe à un flot de violences continu…l’action a toujours été un moteur des histoires de super-héros. Hier bien plus qu’aujourd’hui le héros devait affronter une menace physique à chaque numéro ! De nos jours, des auteurs comme Brian Bendis par exemple, se permettent de tenir un numéro de purs blabla (oui je sais, Bendis n’écrit pas Iron-Man, mais vu son rôle dans Avengers, ça compte pour moi !). Et le public suit. Parce que l’action ça va 35 ans mais après on s’en fout un peu. On veut les voir vivre, bouger, interférer ! L’action n’est plus le moteur, ce flux continu de violence, mais bien une conséquence que le héros recherche rarement ! Au contraire, le héros vivrait bien mieux sans ! Mais son devoir passe avant ses désirs ! Un grand pouvoir amène de grandes responsabilités.Si ça ce n’est pas faire de la pub pour l’abnégation, je ne sais pas ce qu’il lui faut !
De son côté, la journaliste aussi nous sort de jolies absurdités. Ainsi, les hommes sensibles d’hier ont été remplacés par des hommes forts. Je pose la question, ça ne serait pas l’inverse plutôt ? Là encore je cite « Comment oublier les difficultés d'un Clark Kent pour séduire la belle Loïs Lane, qui n'a d'yeux que pour son alter ego Superman. Peter Parker, alias Spiderman, n'a jamais abusé de ses superpouvoirs pour prendre les dames dans sa toile. » Alors, en prenant comme exemple les deux plus grands coincés du cul du monde des comics (et je dis ça tout en étant un fan de Spider-Man), elle fait preuve de partialité aberrante. Deux boy-scouts ne font pas une règle absolue. Ce respect absolu du pouvoir accordé ne se retrouve pas forcément chez les autres ! Prenons Wolverine par exemple. Mr Logan est l’exemple même de la virilité faite mutante : une confiance en soi absolue (faut dire qu’un pouvoir de guérison ça aide à être sûr de s’en tirer sans bobos !), des poils partout, un cigare énorme ! Des années durant, c’est sa façon d’être (qui parfois vous déplait) qui a séduit les femmes. Le Wolverine actuel est plus sensible, plus regardant aux désirs des femmes qu’il convoite, capable de pleurer (X-men 2 !, oui je parle beaucoup des films aussi, mais ils sont une composante importante de l’image du super-héros de nos jours !). Alors oui,notre mutant griffu fume comme un pompier...mais il est sans doute le seul sur cette terre qui ne risque pas le cancer en fumant et ça les lecteurs le savent "Wolverine a un facteur auto-guérisseur"! En gros : ne tentez pas ça,vous n'êtes pas comme lui !
Lorsque Sharon Lamb déclare que les super-héros sont des monstres d’agressivités à la confiance en soi exacerbée, il devient clair qu’elle se base sur ses préjugés et non sur la lecture des comics actuels.
Ps : merci à Ash qui se reconnaitra pour son aide sur certaines vannes.
samedi 14 août 2010
Star Wars Episode VIII
jeudi 12 août 2010
Star Wars Episode VII
La Guerre des étoiles. Une trilogie de films devenus cultes et qui s’achevait avec Le Retour du jedi. Si Georges Lucas en 1999 avait entamé la narration de ce qui se passait avant l’épsode IV, c’est au romancier Timothy Zhan que revint en premier la tâche de raconter ce qui se passa après ! Et ce dès 1991 (soit 8 ans après la sortie du Retour du jedi). J’avais lu cette suite il y a presque 14 ans maintenant et force est de constater que j’avais oublié beaucoup de choses. Me replonger dans les écrits de Zhan est sans doute la meilleure idée de mon été.
L’héritier de l’Empire est le premier tome d’une trilogie qui se déroule 5 ans apr !s l’épisode VI . L’Empire est réduit au quart de sa superficie et cette dernière rétrécit petit à petit. Un Grand Amiral,Thrawn, est aux commandes des restes de la flotte impériale et ce dernier est bien décidé à ne pas laisser s’installer confortablement la Nouvelle République. Et patiemment Thrawn a collecté les informations qui lui permettraient d’enfin avoir un avantage. Pendant ce temps,Luke Skywalker,le premier des nouveaux Jedi est plongé dans un tourbillon d’intrigues : sa sœur Leia est victime de tentatives d’enlèvements,sans doute dans le but de capturer les jumeaux qu’elle porte en elle , Yan Solo tente par divers moyens de rallier les contrebandiers à la solde de la République qui manque cruellement de vaisseaux de transport. Et au milieu de tout ça,des intrigues de palais se mettent en place au sein de la République pour obtenir le pouvoir.
Ce premier tome met en place les pièces : certes nous avons notre lot d’actions,de suspense et de rebondissements et l’introduction de nouveaux personnages savoureux tels le Grand Amiral,stratège de génie ou encore la belle Mara Jade, contrebandière vouant une haine sans borgne à Luke,et ce pour de biens obscures raisons .Sans oublier un Jedi cloné et un peuple alien de combattants asservis à feu Dark Vador et qui savent mettre en danger un wookie! Les éléments pour rendre explosifs les deux autres volets sont en place. J’attaque La Bataille des Jedi et je reviens vous en parler.Que la force soit avec vous.
PS : pour des raisons pratiques,j'utilise ici les couvertures des éditions Fleuve Noir qui éditent les romans Star Wars au format poche depuis de nombreuses années. Cependant,les éditions que je possèdent remontent au temps où c'était Pocket qui se chargeait du format poche des romans dérivés de l'univers de Lucas. L'avantage des éditions Pocket,du mois avantage pour ce cycle, c'est qu'il était présenté comme la suite directe de la saga...mais depuis il ne subsiste presque aucun trou dans la chronologie et ce qui était officieusement les épisodes 7 à 9 sont devenus un simple arc narratif.