"J'ai toujours eu un problème avec ceux qui croyaient en moi : je les déçois tout le temps." Cette phrase résume Jack Murdock ; ou du moins le croit-il.
Ce soir, Jack est sur le ring pour le combat de sa vie. Un combat qu’il doit perdre au 4me round car le match est truqué. Et tout au long de cette bataille perdue d’avance, il se souvient pourquoi il est nécessaire qu’il perde. Il y a presque 20 ans, Jack a sombré dans l’alcool après le départ de sa petite amie, Maggie. Il s’est retrouvé à bosser pour un petit caïd de la pègre : ça payait le loyer et les verres au bar de Jossie, une des rares personnes à croire en lui. Un soir, des mois après leur rupture, Maggie réapparait. Elle porte dans ses bras un enfant et le confie à Jack. Catholique pratiquante, cette dernière est convaincue qu’avoir couché avec Jack est un péché et elle a rejoint les ordres. Le petit a été baptisé Matthew par les sœurs. Jack ne lui dira jamais la vérité et prétendra que sa mère est morte, tentative maladroite pour ne pas faire souffrir son fils. Un jour, Matt sauvera un vieillard d’un accident de la route : un camion perdra une partie de son chargement de déchets toxiques et ces produits détruiront la vue de Matthew. Dés lors Jack va revoir sa façon d’élever son fils et tentera de racheter sa dignité, il remontera sur le ring…mais sous l’aile de son boss. On ne quitte la mafia que les pieds devant et il ne peut se le permettre : son fils est faible et serait une cible facile. Jack se couchera donc au 4me round.
La suite, les fans de Daredevil la connaissent. Jack refusera de se coucher et remportera le match avec les conséquences désastreuses pour sa vie que l’on connait. Mais qu’est-ce qui pousse un homme qui veut par tous les moyens possibles protéger son enfant handicapé à s’attirer les foudres de la pègre ? Est-il devenu fou, ou sent-il que Matt est bien plus fort qu’il ne le semble ? En 4 rounds (et 4 chapitres chacun couvrant un round), nous verrons comment la rédemption d’un homme peut mener néanmoins à sa perte. Nous assisterons au traumatisme fondateur de Daredevil sous l’angle de vue de son père. Et si cela ne change pas les origines du héros, ça a le mérite de venir renforcer encore un peu le coté dramatique de l’histoire de Matt. Si la pègre est omniprésente dans ces épisodes, on est pourtant assez loin de l’ambiance polar noir qui règne dans la série Daredevil depuis de nombreuses années déjà. Ici c’est un drame humain qui se joue, sans chichis ni superpouvoirs. Presque un drame ordinaire qui aura des répercussions extraordinaires.
"J'ai toujours eu un problème avec ceux qui croyaient en moi : je les déçois tout le temps." Cette phrase aurait pu résumer Jack Murdock. Mais aux dernières heures de sa vie, il a montré qu’il n’en était rien. Son entourage est sorti satisfait de Madison Square Garden ce soir-là. Satisfait mais conscient que ça ne durerait pas. Dans un monde dirigé par de la merde humaine,la lumière de l’espoir s’éteint toujours trop vite.
Pour les curieux qui voudraient en découvrir un peu plus sur la naissance d’un des héros Marvel les plus intéressant , je conseille également les ouvrages suivants : « Darevil :Jaune » de Jeph Loeb et Tim Sale (les auteurs de Batman : Long Halloween et Batman : Dark Victory) , « L’homme sans peur » de Frank Miller et John Romita Jr et « Daredevil : Father » de Joe Quesada.
dimanche 14 février 2010
mardi 9 février 2010
What If ? ... Dollhouse.
Dollhouse a connu un étrange développement. Alors que l’épisode Pilote( celui-là même qui décide une chaîne de télévision à investir ou non dans une série et qui est souvent destiné à être le premier épisode que verront les spectateurs) avait été accepté par la FOX, cette dernière décida quelques semaines avant le lancement de la série de commander à Joss Whedon un autre épisode pilote pour réorienter la série vers un concept plus simple : un épisode/une mission. Ce que Whedon appliqua de mauvaises grâces durant les 5 premiers épisodes de la saison 1. Avec les résultats catastrophiques au niveau des audiences que l’on connait. Les choses auraient-elles été différentes avec ce Pilote en guise de démarrage de la série ? Sans aucun doute. Là où il a fallu 6 épisode pour faire décoller la série,le Pilote s’en chargeait immédiatement. En 10 minutes,le concept de « doll »,comment cela fonctionne et comment cela se passe,tout est expliqué au travers d’un discours de vente de la part de la patronne Adelle DeWitt (Olivia Williams) agrémenté de flash-backs venus de diverses missions de Echo (Eliza Dushku)et montrant à quel point les possibilités sont grandes pour le client : mission d'ordre romantiques,criminelles,etc...
Parallèlement, Paul Ballard enquête sur cette légende urbaine de la Dollhouse…et là aussi tout va beaucoup plus vite . Dans ce seul épisode sont lancées et résolues des intrigues qu’il faudra étaler sur 6 ou 12 épisodes plus tard. Là encore on aurait pu gagner beaucoup de temps par rapport à la fin de la série et explorer plus de terrain. Les révélations sur l’indic de Ballard arrive en milieu d’épisode et non plus en milieu de saison,la confrontation entre Echo et Ballard aussi arrive ici et non plus vers la fin de la saison. Mieux,Echo montre dès le départ qu’elle va prendre plus d’autonomie qu’une doll habituelle et Topher, le génie de service, s’en rend compte. On a aussi le lot de petits détails qui passe à la trappe comme le fait que certaines dolls sont utilisées pro-bono ce qui est une chose que l’on ne sous-entendra même pas dans la série. Visuellement on aura toucher qu’à l’aspect du fauteil d’empreinte…et d’un point de vue personnel c’est la seule bonne chose a avoir été modifiée, je n’aime pas son agencement. 50 minutes à la trappe et il aura fallu 7 ou 8 épisodes pour que toute la machine se remette à marcher correctement.
Bon,voila,maintenant j’ai vraiment fait le tour de Dollhouse.
Parallèlement, Paul Ballard enquête sur cette légende urbaine de la Dollhouse…et là aussi tout va beaucoup plus vite . Dans ce seul épisode sont lancées et résolues des intrigues qu’il faudra étaler sur 6 ou 12 épisodes plus tard. Là encore on aurait pu gagner beaucoup de temps par rapport à la fin de la série et explorer plus de terrain. Les révélations sur l’indic de Ballard arrive en milieu d’épisode et non plus en milieu de saison,la confrontation entre Echo et Ballard aussi arrive ici et non plus vers la fin de la saison. Mieux,Echo montre dès le départ qu’elle va prendre plus d’autonomie qu’une doll habituelle et Topher, le génie de service, s’en rend compte. On a aussi le lot de petits détails qui passe à la trappe comme le fait que certaines dolls sont utilisées pro-bono ce qui est une chose que l’on ne sous-entendra même pas dans la série. Visuellement on aura toucher qu’à l’aspect du fauteil d’empreinte…et d’un point de vue personnel c’est la seule bonne chose a avoir été modifiée, je n’aime pas son agencement. 50 minutes à la trappe et il aura fallu 7 ou 8 épisodes pour que toute la machine se remette à marcher correctement.
Bon,voila,maintenant j’ai vraiment fait le tour de Dollhouse.
dimanche 7 février 2010
Retour dans la maison de poupées.
Et voila, Dollhouse, le dernier bébé de Joss Whedon (Buffy, Angel, Firefly) s’achève au bout de 2 saisons de 13 épisodes (soit 26 épisodes pour les faibles en math). Encore une fois, une série est sacrifiée sur l’autel de l’audience mais Whedon et son équipe sauvent la mise en arrivant à recentrer toute l’intrigue pour terminer l’histoire comme il le voulait...mais au prix de nombreuses ellipses et de la suppression de sans doute bon nombre de concepts qui auraient pu être abordés.
Le dernier épisode de la saison 1 se situait dans un futur dystopique où la technologie d’empreinte mentale utilisée par les Dollhouses avait fini par être devenue incontrôlables . La saison 2,elle,reprend à notre époque et le seul danger que nos héros redoute se trouve être donc Alpha,la doll psychopathe incarnée par Alan Tudyk (un ancien de Firefly et de Serenity)et qui avait massacré et mutilé plusieurs membres de la Dollhouse de L.A. et avait ,toute la saison durant,hanté les protagonistes avant de s'attaquer à eux et à Echo en particulier.Echo qui semble possèder certains schémas similaires au niveau de son cerveau capable de garder en mémoires les empreintes effacées. D'où le suspens permanent : va-t-elle mal tourner elle aussi ? Saura-t-elle gérer sa vraie personnalité si on la lui ré-implante entourée de toutes ces autres "empreintes" implantées au fil des années ?
Les anciens de diverses séries de Joss Whedon seront d’ailleurs bien présents cette saison. Citons Alexis Denisof (qui officiait dans Buffy et Angel) dans le rôle d’un sénateur parti en guerre conte la Rossum Corporate(compagnie qui est à la base des Dollhouses) mais dont la vie n’est pas tout à fait ce qu’elle semble être,Summer Glau (Angel,Firefly et Serenity) incarne quant à elle une énigmatique scientifique qui semble avoir connu Caroline avant qu’elle ne devienne Echo.Summer Glau qui revient de loin puisqu’elle était de l’aventure « The Sarah Connor Chronicles » où elle incarnait le Terminator nommé Cameron avant que la série ne soit annulée au bout de sa deuxième saison (qui a eu droit à 22 épisodes,elle,nom d’un chien ! ). Bref elle trouve ici un rôle qui lui a fait plus citer de répliques en 4 épisodes que sur 2 saisons de Terminator,la pauvre a dû sentir un gros changement. Et on ne s’arrête pas là niveau guest-stars puisque des anciens camarades de Tahmoh Penikett (Paul Ballard dans Dollhouse) du temps où il bossait sur Battlestar Galactica viendront faire une incruste dans la série, comme Jamie Bamber dans le premier épisode ou encore Michael Hogan dans l’épisode 3. On citera également Keith Carradine (oui oui le frère de l'autre)qui joue sporadiquement dans "Dexter" pour le moment.
Il faut noter ici que l’appréciation des épisodes et de la saison va changer en cours de visionnage durant les mois de septembre (la reprise) à janvier (la fin). En effet, la FOX avait annoncé que la saison 2 ferait 22 épisodes. Les fans jubilaient donc,car Whedon construit ses séries autour d’une intrigue générale qui ne quitte jamais vraiment la série et ce même dans des épisodes qualifiés de stand-alone (à la différence d’un X-Files par exemple qui ne faisait pas référence au complot gouvernemental à chaque épisode),et l’on pouvait donc s’attendre à voir le concept de la série continuer à nous surprendre dans ses représentations tout en ayant des indices sur l’intrigue générale et des épisodes uniquement centrés sur cette dernière. Hors en décidant de raccourcir la saison (et la série !),la Fox oblige Whedon au bout de quelques épisodes à ne se concentrer que sur l’avancement de l’intrigue vers ce futur contre-utopique aperçu en fin de saison 1 ; à peine aura-t-on un bout centré sur Alpha et sa petite guéguerre contre la Dollhouse.Heureusement que les questions sur Echo (et son alter-ego Caroline) trouveront des réponses. De ce fait,même si les épisodes mis en boites avant l’annonce de l’annulation de la série sont bons,et bien ils laissent un gôut amer dans la bouche quand on se dit qu’ils auraient pu être utilisés pour diminuer le nombre d’ellipses des épisodes qui suivront.
Et là oui, mille fois oui, ces épisodes sont bluffants, les ellipses bien gérées(et c’est une sacrée gageure de ce coté-là), les retournements de situations et les cliffhangers bien rendus…mais à force de ne plus pouvoir nous présenter que ces éléments ,on finit anesthésié, sonné et mis un peu K.O par tant d’infos nous tombant dessus en si peu de temps. Le rythme est plus rapide à ce niveau là que Lost ou 24. Dans cette course à la vitesse on retrouvera bien sûr des thémes et des tics récurents chez Whedon (la rédemption d’un personnage maléfique comme Spike dans Buffy, les morts violentes et complètements inattendues à l’instar d’Anya dans Buffy ou Penny dans Dr Horrible,etc…) mais ces thèmes perdent en intensité de part leur traitement quasi-inexistant (et pourtant ils laissent quand même sur le cul, rendant encore plus frustrant le fait de ne pas avoir assisté au déroulement des opérations pour juste assister aux résultats).Les épisodes conceptuels( comme le 11me par exemple: The Attic,réalisé par le dessinateur de Astonishing X-Men,série Marvel scénarisée par Whedon) deviennent une part intégrante de l'intrigue principale,les rendant moins accessibles à une vision séparée. Dommage car c'est ce genre d'épisode qui permet de faire des adeptes.
Dollhouse aura vécu un an (de février 2009 à Janvier 2010),connu 26 épisodes et un Pilote non-diffusé (que je chroniquerai à part) et aura de nouveau démontré que la FOX a l’art et la manière de bousiller des concepts forts (mais bon pourquoi Whedon s’est-il tourné vers elle après ce qu’elle avait fait subir à la programmation de Firefly ?). La chaîne câblée FX (qui diffuse Damages et laisse donc plus de libertés) serait intéressée par le fait d’avoir Whedon chez eux, voila une bonne nouvelle.
Le dernier épisode de la saison 1 se situait dans un futur dystopique où la technologie d’empreinte mentale utilisée par les Dollhouses avait fini par être devenue incontrôlables . La saison 2,elle,reprend à notre époque et le seul danger que nos héros redoute se trouve être donc Alpha,la doll psychopathe incarnée par Alan Tudyk (un ancien de Firefly et de Serenity)et qui avait massacré et mutilé plusieurs membres de la Dollhouse de L.A. et avait ,toute la saison durant,hanté les protagonistes avant de s'attaquer à eux et à Echo en particulier.Echo qui semble possèder certains schémas similaires au niveau de son cerveau capable de garder en mémoires les empreintes effacées. D'où le suspens permanent : va-t-elle mal tourner elle aussi ? Saura-t-elle gérer sa vraie personnalité si on la lui ré-implante entourée de toutes ces autres "empreintes" implantées au fil des années ?
Les anciens de diverses séries de Joss Whedon seront d’ailleurs bien présents cette saison. Citons Alexis Denisof (qui officiait dans Buffy et Angel) dans le rôle d’un sénateur parti en guerre conte la Rossum Corporate(compagnie qui est à la base des Dollhouses) mais dont la vie n’est pas tout à fait ce qu’elle semble être,Summer Glau (Angel,Firefly et Serenity) incarne quant à elle une énigmatique scientifique qui semble avoir connu Caroline avant qu’elle ne devienne Echo.Summer Glau qui revient de loin puisqu’elle était de l’aventure « The Sarah Connor Chronicles » où elle incarnait le Terminator nommé Cameron avant que la série ne soit annulée au bout de sa deuxième saison (qui a eu droit à 22 épisodes,elle,nom d’un chien ! ). Bref elle trouve ici un rôle qui lui a fait plus citer de répliques en 4 épisodes que sur 2 saisons de Terminator,la pauvre a dû sentir un gros changement. Et on ne s’arrête pas là niveau guest-stars puisque des anciens camarades de Tahmoh Penikett (Paul Ballard dans Dollhouse) du temps où il bossait sur Battlestar Galactica viendront faire une incruste dans la série, comme Jamie Bamber dans le premier épisode ou encore Michael Hogan dans l’épisode 3. On citera également Keith Carradine (oui oui le frère de l'autre)qui joue sporadiquement dans "Dexter" pour le moment.
Il faut noter ici que l’appréciation des épisodes et de la saison va changer en cours de visionnage durant les mois de septembre (la reprise) à janvier (la fin). En effet, la FOX avait annoncé que la saison 2 ferait 22 épisodes. Les fans jubilaient donc,car Whedon construit ses séries autour d’une intrigue générale qui ne quitte jamais vraiment la série et ce même dans des épisodes qualifiés de stand-alone (à la différence d’un X-Files par exemple qui ne faisait pas référence au complot gouvernemental à chaque épisode),et l’on pouvait donc s’attendre à voir le concept de la série continuer à nous surprendre dans ses représentations tout en ayant des indices sur l’intrigue générale et des épisodes uniquement centrés sur cette dernière. Hors en décidant de raccourcir la saison (et la série !),la Fox oblige Whedon au bout de quelques épisodes à ne se concentrer que sur l’avancement de l’intrigue vers ce futur contre-utopique aperçu en fin de saison 1 ; à peine aura-t-on un bout centré sur Alpha et sa petite guéguerre contre la Dollhouse.Heureusement que les questions sur Echo (et son alter-ego Caroline) trouveront des réponses. De ce fait,même si les épisodes mis en boites avant l’annonce de l’annulation de la série sont bons,et bien ils laissent un gôut amer dans la bouche quand on se dit qu’ils auraient pu être utilisés pour diminuer le nombre d’ellipses des épisodes qui suivront.
Et là oui, mille fois oui, ces épisodes sont bluffants, les ellipses bien gérées(et c’est une sacrée gageure de ce coté-là), les retournements de situations et les cliffhangers bien rendus…mais à force de ne plus pouvoir nous présenter que ces éléments ,on finit anesthésié, sonné et mis un peu K.O par tant d’infos nous tombant dessus en si peu de temps. Le rythme est plus rapide à ce niveau là que Lost ou 24. Dans cette course à la vitesse on retrouvera bien sûr des thémes et des tics récurents chez Whedon (la rédemption d’un personnage maléfique comme Spike dans Buffy, les morts violentes et complètements inattendues à l’instar d’Anya dans Buffy ou Penny dans Dr Horrible,etc…) mais ces thèmes perdent en intensité de part leur traitement quasi-inexistant (et pourtant ils laissent quand même sur le cul, rendant encore plus frustrant le fait de ne pas avoir assisté au déroulement des opérations pour juste assister aux résultats).Les épisodes conceptuels( comme le 11me par exemple: The Attic,réalisé par le dessinateur de Astonishing X-Men,série Marvel scénarisée par Whedon) deviennent une part intégrante de l'intrigue principale,les rendant moins accessibles à une vision séparée. Dommage car c'est ce genre d'épisode qui permet de faire des adeptes.
Dollhouse aura vécu un an (de février 2009 à Janvier 2010),connu 26 épisodes et un Pilote non-diffusé (que je chroniquerai à part) et aura de nouveau démontré que la FOX a l’art et la manière de bousiller des concepts forts (mais bon pourquoi Whedon s’est-il tourné vers elle après ce qu’elle avait fait subir à la programmation de Firefly ?). La chaîne câblée FX (qui diffuse Damages et laisse donc plus de libertés) serait intéressée par le fait d’avoir Whedon chez eux, voila une bonne nouvelle.
mercredi 3 février 2010
En vert et contre tous.
Erik Larsen fait partie du groupe de fondateurs d’Image Comics. Le but était simple, concurrencer Marvel grâce à leur statut d’artistes phares. Chacun devait lancer un titre et Larsen édita un héros qu’il avait imaginé et retravaillé depuis son enfance : Savage Dragon. Hors si les titres Image ont toujours eu plus ou moins de succès, Savage Dragon n’a jamais su se faire de place chez nous. Les premiers épisodes avaient été traduits et édités par Semic au début des années 90 et ensuite Savage Dragon fut annulé en français. Jusqu’à aujourd’hui. Delcourt prend le relais et propose une édition complète dans l’ordre chronologique des évènements : l’épisode 0 n’est sorti qu’il y a quelques années et les premiers épisodes était construit en forme de flashbacks, tout est remis dans l’ordre dans cette édition mais cela crée une certaine sensation d’inachevé, comme si il manquait des cases.
L’histoire est celle d’un monstre vert à la force herculéenne et au pouvoir de guérison à faire saliver Wolverine, excusez du peu. Retrouvé amnésique (mais pourvu néanmoins d’une culture générale assez impressionnante) dans un champ en flammes par un policier, il devient l’arme idéale de la police de Chicago pour combattre la super-criminalité dirigée par l’organisation connue sous le nom de « Cercle Vicieux », commandée par le cruel Overlord. On sent dans ce pitch le coté un peu désuet des comics d’antan, et c’est bien le but tant l’amour pour cette période transpire dans le scénario de Larsen. Car Larsen fait tout : scénariste, dessinateur, encreur, parfois même coloriste… Savage Dragon est SON bébé et quand il abandonne le personnage à un autre le temps d’une mini-série, c’est sous un œil acéré que cela se passe.
Mais un bébé lâché dans un univers commun à tous les héros lancés par Image Comics, ainsi on croisera Spawn, Cyberforce, Youngblood. Comme chez Marvel ou DC, les auteurs n’allaient pas rester sans se faire croiser leurs héros …du moins au début. Figurez-vous,on aura même droit à un cross-over avec les Tortues Ninja.
Là où le bas blesse c’est au niveau du dessin. Larsen, s’il fut un temps un clone de Todd MacFarlane quand il reprit le dessin de Spider-Man, utilise ici un style qui lui est plus personnel et qui risque d’en dérouter quelques un. En effet les proportions ne sont pas toujours très bonnes et l’encrage est parfois grossier. Cela n’empêche pas Savage Dragon d’avoir un univers intéressant visuellement (par son coté old-school revu et corrigé) et par un découpage souvent réussi dans les scènes d’action.L’univers parlons en un peu puisque Larsen introduit dès le début d’autres personnages doté de super-pouvoirs ou d’un costume ridicule (ou les deux) qui seront semble-t-il utilisés dans une autre série limitée à 18 numéros : Freak Force. La volonté première de Delcourt serait parait-il de publier ces séries annexes (Freak Force,mais aussi les mini-séries et cross-overs lorsque cela est juridiquement possible) à même les pages de ces intégrales Savage Dragon pour que les lecteurs profitent, dans l’ordre chronologique de l’ensemble du monde créé par Larsen. En gros,cela serait apporter le même traitement que celui que subit Spawn depuis déjà 7 volumes.
Le plus de Delcourt sur cette album concerne le rédactionnel : plusieurs fois l’on retrouve des notes d’Erik Larsen concernant son travail et en fin d’album se trouve un carnet de croquis commenté par le dessinateur. D’après les spécialistes de la V.O,le coté « monstre du mois » va vite s’effacer au profit d’un coté un peu plus soap des plus savoureux, j’attends le volume 2 pour en avoir le cœur net.
L’histoire est celle d’un monstre vert à la force herculéenne et au pouvoir de guérison à faire saliver Wolverine, excusez du peu. Retrouvé amnésique (mais pourvu néanmoins d’une culture générale assez impressionnante) dans un champ en flammes par un policier, il devient l’arme idéale de la police de Chicago pour combattre la super-criminalité dirigée par l’organisation connue sous le nom de « Cercle Vicieux », commandée par le cruel Overlord. On sent dans ce pitch le coté un peu désuet des comics d’antan, et c’est bien le but tant l’amour pour cette période transpire dans le scénario de Larsen. Car Larsen fait tout : scénariste, dessinateur, encreur, parfois même coloriste… Savage Dragon est SON bébé et quand il abandonne le personnage à un autre le temps d’une mini-série, c’est sous un œil acéré que cela se passe.
Mais un bébé lâché dans un univers commun à tous les héros lancés par Image Comics, ainsi on croisera Spawn, Cyberforce, Youngblood. Comme chez Marvel ou DC, les auteurs n’allaient pas rester sans se faire croiser leurs héros …du moins au début. Figurez-vous,on aura même droit à un cross-over avec les Tortues Ninja.
Là où le bas blesse c’est au niveau du dessin. Larsen, s’il fut un temps un clone de Todd MacFarlane quand il reprit le dessin de Spider-Man, utilise ici un style qui lui est plus personnel et qui risque d’en dérouter quelques un. En effet les proportions ne sont pas toujours très bonnes et l’encrage est parfois grossier. Cela n’empêche pas Savage Dragon d’avoir un univers intéressant visuellement (par son coté old-school revu et corrigé) et par un découpage souvent réussi dans les scènes d’action.L’univers parlons en un peu puisque Larsen introduit dès le début d’autres personnages doté de super-pouvoirs ou d’un costume ridicule (ou les deux) qui seront semble-t-il utilisés dans une autre série limitée à 18 numéros : Freak Force. La volonté première de Delcourt serait parait-il de publier ces séries annexes (Freak Force,mais aussi les mini-séries et cross-overs lorsque cela est juridiquement possible) à même les pages de ces intégrales Savage Dragon pour que les lecteurs profitent, dans l’ordre chronologique de l’ensemble du monde créé par Larsen. En gros,cela serait apporter le même traitement que celui que subit Spawn depuis déjà 7 volumes.
Le plus de Delcourt sur cette album concerne le rédactionnel : plusieurs fois l’on retrouve des notes d’Erik Larsen concernant son travail et en fin d’album se trouve un carnet de croquis commenté par le dessinateur. D’après les spécialistes de la V.O,le coté « monstre du mois » va vite s’effacer au profit d’un coté un peu plus soap des plus savoureux, j’attends le volume 2 pour en avoir le cœur net.
Le monde selon lui.
Jerry Seinfeld est un humoriste américain qui a eu les honneurs de la télévision durant les années 90. Sa sitcom, sobrement intitulée Seinfeld, a été l’une des plus suivies tout au long de 9 saisons,d'ailleurs disponibles en DVD.
Durant les premières saisons, chaque séquence était précédée d’un morceau de sketch de l’humoriste. Ce sont ses morceaux (et bien d’autres) qui sont réunis ici. En effet seuls 15% grand max du livre ont été cités dans la série, le reste est du pur inédit. De l’inédit qui vacille entre le franchement hilarant et le sourire (large) aux lèvres. Jerry Seinfeld nous parle donc des petites choses de la vie sous un angle toujours amusant et ô combien réaliste. Le grand art de nous faire remarquer ce qu’on savait ou d’ont on se doutait déjà mais qu’on ne voyait pas comme ça, dans des sujets divers tels que les relations hommes-femmes,l’hygiène,etc…tout y passe dans la joie, la bonne humeure et absolument aucune morale.
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