lundi 14 juillet 2008

Meunier...Tudor.

Henri VIII et ses 6 femmes. Mais historiquement seules les 3 premières ont vraiment eu de l’importance. Ouf me direz-vous,parce que sinon on était pas sorti de l’auberge pour toutes se les rappeler,c’est que c’est comme les pêchés capitaux ou les nains de Blanche-Neige : quand on cherche à se les rappeler il en manque toujours un,fatalement.

C’est des 2 premières que la saison 1 des Tudors se proposent de nous parler : Catherine d’Aragon qui donnera naissance à Marie future reine d’Angleterre et Ann Boleyn qui donnera naissance à Elizabeth,la reine vierge. L’histoire avait déjà fait l’objet de maintes adaptations,la dernière en date étant l’excellent film The Other Boleyn Girl (2 sœurs pour un roi en VF). Il est toutefois intéressant de voir que malgré cela,les Tudors n’est pas un remake étiré sur près de 10 heures du film précédemment cité. C’est même une toute autre histoire. Pourquoi ? Sans doute parce qu’a part les faits historiques majeurs tels que les mariages,les guerres ,les alliances etc... L’histoire « privée » de la cour a sans doute été moins marquantes (ou plus censurée par le souverain ?). Cette série n’en pourtant pas dénuée d’intérêt, loin sans faut. Le jeu des acteurs reste d’un très haut niveau,tout comme l’écriture de Michael Hirst, déjà scénariste de Elizabeth et Elizabeth l’âge d’or. On soulignera quand même quelques erreurs historiques dans le but de ne pas créer de confusions dans l’esprit des spectateurs comme le personnage de la sœur du roi qui est en réalité la fusion des deux sœurs du souverain historique. Ou encore le fait que tout le monde semble avoir une hygiène irréprochable (même si je comprends parfaitement que l’on ne peut demander aux acteurs d’arrêter de se laver pour la durée du tournage). Mais que nous raconte donc cette première saison?
Au début du XVIe siècle en Angleterre, le jeune roi Henri VIII (Jonathan Rhys Meyers) hérite d’un royaume traumatisé par les guerres. Malgré son inexpérience du pouvoir et sa passion pour le sport, les jeux et les plaisirs charnels, le jeune souverain est dévoré d’ambition. Conseillé par son mentor Thomas More (Jeremy Northam) et le redoutable Cardinal Wolsey (Sam Neill), il tente de gérer au mieux les alliances politiques. Mais, plus que tout, Henri souhaite un héritier, et déplore que son épouse Catherine D’Aragon (Maria Doyle Kennedy), plus âgée que lui, ne parvienne pas à lui donner le fils désiré… Devant le trouble du roi,Thomas Boylen décide de tirer parti de la situation sous les conseils de son beau-frère. Ils lui présentent Mary Boylen dont Henry VIII se lassera vite au profit de sa soeur,Ann (la belle Natalie Dormer).
La série ,comme je le disais plus haut, est très bien écrite et éveille l’attention du spectateur durant toute la durée de cette saison malgré un manque flagrant d’action. Bien plus passionnante que Rome des mêmes producteurs,The Tudors est clairement la série historique à ne pas rater.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Haha, vive ton jeu de mot ridicule (et celui d'autres articles xD), digne d'Adama :D

Geoffrey a dit…

merci merci...mais non je ne suis pas encore au niveau de maître Adama qui reste loin au dessus de la mélée lol :P