Qui connaît deux mots d’anglais sait que" bat" veut dire chauve-souris. De là à se faire rencontrer Batman et des vampires il n’y avait qu’un pas. Qui a été franchi.
"Batman et Dracula" fait partie de la collection Elseworld de DC (l’équivalent des What if… marveliens.). Gotham subit les assauts du prince des vampires et de ses légions infernales. Face à un adversaire redoutable et retord, Batman saura-t-il défendre sa ville ?
On pouvait craindre le pire de la rencontre de ces deux icônes et c’est finalement le meilleur qui s’en dégage. Le récit débute sur Batman enquêtant sur une série de meurtre étranges : des jeunes gens sont retrouvés exsangues portant deux marques à la base du cou. Ainsi la première rencontre entre les deux créatures de la nuit prend – t – elle son temps avant de se produire. Et Batman devant un adversaire dont il reniait l’existence va devoir faire preuve d’inventivité lors de ce premier combat pour survivre jusqu’à l’aube.
Le dessin est de Kelley Jones dont le style emprunt de gothisme offre au chevalier noir un look des plus effrayant : des oreilles pointues haut perchées et une cape qui n’en finit pas dans certaines cases,donnant bien à Batman un aspect effrayant les criminels.
Cet album peut sembler étrange au premier abord,non pas parce que Batman affronte une créature surnaturelle mais parce que le récit nous montre surtout un Bruce Wayne plus humain et moins froid qu’à l’accoutumée. Et la fin de l’album offre des pistes intéressantes pour les suites qui furent publiées aux USA. Car c’est bien une rampe de lancement que cet album,d’où un léger manque de vrais enjeux scénaristiques au profit de quelques effets gores et d’une intrigue parfois alambiquée dont le but est de détruire l’image de Batman pour partir vers de nouveaux horizons plus tard.
Le même mois Panini nous gratifiait de Batman contre le moine fou. Et ici aussi Batman affronte des vampires. La différence est de taille cependant : ce récit s’insère dans la continuité, ce passant peu après "year one" et avant "long halloween". Le dessin et le scénario sont de Matt Wagner qui avait déjà signé ''Batman et les monstres'' qui est en fait la première partie de l’histoire. Wagner modernise ici l’une des premières aventures du Batman des années 40 en réutilisant le moine vampire mais aussi Julie Madison la première fiancée de Bruce Wayne. Wagner réussit à faire du neuf avec du (très) vieux en réactualisant les liens entre les différents personnages et donne même à son récit un léger aspect 30’s en hommage au débuts officiels du Gotham Knight, en effet à l’époque le héros solitaire combattait le surnaturel, c’était avant que la série ne trouve son identité propre.
Deux très bons albums donc que les fans de la chauve-souris se doivent de posséder dans leur bibliothèque.
"Batman et Dracula" fait partie de la collection Elseworld de DC (l’équivalent des What if… marveliens.). Gotham subit les assauts du prince des vampires et de ses légions infernales. Face à un adversaire redoutable et retord, Batman saura-t-il défendre sa ville ?
On pouvait craindre le pire de la rencontre de ces deux icônes et c’est finalement le meilleur qui s’en dégage. Le récit débute sur Batman enquêtant sur une série de meurtre étranges : des jeunes gens sont retrouvés exsangues portant deux marques à la base du cou. Ainsi la première rencontre entre les deux créatures de la nuit prend – t – elle son temps avant de se produire. Et Batman devant un adversaire dont il reniait l’existence va devoir faire preuve d’inventivité lors de ce premier combat pour survivre jusqu’à l’aube.
Le dessin est de Kelley Jones dont le style emprunt de gothisme offre au chevalier noir un look des plus effrayant : des oreilles pointues haut perchées et une cape qui n’en finit pas dans certaines cases,donnant bien à Batman un aspect effrayant les criminels.
Cet album peut sembler étrange au premier abord,non pas parce que Batman affronte une créature surnaturelle mais parce que le récit nous montre surtout un Bruce Wayne plus humain et moins froid qu’à l’accoutumée. Et la fin de l’album offre des pistes intéressantes pour les suites qui furent publiées aux USA. Car c’est bien une rampe de lancement que cet album,d’où un léger manque de vrais enjeux scénaristiques au profit de quelques effets gores et d’une intrigue parfois alambiquée dont le but est de détruire l’image de Batman pour partir vers de nouveaux horizons plus tard.
Le même mois Panini nous gratifiait de Batman contre le moine fou. Et ici aussi Batman affronte des vampires. La différence est de taille cependant : ce récit s’insère dans la continuité, ce passant peu après "year one" et avant "long halloween". Le dessin et le scénario sont de Matt Wagner qui avait déjà signé ''Batman et les monstres'' qui est en fait la première partie de l’histoire. Wagner modernise ici l’une des premières aventures du Batman des années 40 en réutilisant le moine vampire mais aussi Julie Madison la première fiancée de Bruce Wayne. Wagner réussit à faire du neuf avec du (très) vieux en réactualisant les liens entre les différents personnages et donne même à son récit un léger aspect 30’s en hommage au débuts officiels du Gotham Knight, en effet à l’époque le héros solitaire combattait le surnaturel, c’était avant que la série ne trouve son identité propre.
Deux très bons albums donc que les fans de la chauve-souris se doivent de posséder dans leur bibliothèque.
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