Marvel Studios, leader des rentrées au box office concernant les films de super-héros, continue son offensive en s'attaquant à la télévision ( les séries Agents of SHIELD et Agent Carter mises à part, étant donné que leur marque de fabrique n'est pas l'adaptation pure).
En association avec Netflix, Marvel Studios s'attaque donc à un héros emblématique de la firme de Spider-Man : Daredevil, l'homme sans peur.
Daredevil fête ses 50 ans cette année, l'occasion de ramener sur le devant de la scène un héros sombre et torturé ( qui a dit « Batman » ? ) qui avai déjà eu les honneurs du grand écran il y a 12 ans, pour un résultat...discutable (restons polis et courtois).
Enfant, Matt Murdock a sauvé un vieil homme qui allait se faire écraser par un camion. Une bonne action ne restant jamais impunie, Matt se retrouve victime du sort : le poids lourd transportait des produits toxiques qui se sont renversés sur ses yeux. Matt perd la vue...mais gagne quelque chose en retour : ses sens restant sont amplifiés et sa vue est remplacée par un sens « radar ». Son père, boxeur conscient que l'avenir de son fils passe par les études,le pousse à étudier et à travailler dur. Refusant de se coucher lors d'un match truqué, Jack Murdock meurt assassiné. Matt deviendra avocat, avocat spécialisé dans la défense des innocents, des démunis, des plus faibles...
La nuit, il enfilera un costume et un masque.
Dans une ville pourrie par la corruption, l'homme sans peur s'engage sur le chemin de l'espoir…
Le format des comics se rapproche du format feuilleton : un épisode par mois, constituant petit à petit une continuité. La transposition vers la télévision fait donc peut-être plus sens que vers le grand écran (et ce malgré tout l'amour que vous savez que je porte au cinéma).
Héros moins vendeur et souffrant d'une réputation abominable dans le 7ème art, Marvel choisit de réhabiliter son héros sur le petit écran via le réseau de streaming Netflix ( un peu comme si Warner, échaudé par « Batman & Robin » n'avait pas conçu « Batman Begins » comme un film, mais soit).
La série s'écrit sous la supervision de Drew Goddard et Steven S.Deknight, des baroudeurs de la télé puisqu'ils ont longtemps officié pour un certain Joss Whedon. Leur approche est très simple : se baser sur les périodes de Daredevil les plus marquantes , à savoir celles basées sur les scénarios de Frank Miller , Brian Bendis et Ed Brubaker. Si l'ambiance noire et polar des deux derniers est bien présente, c'est bien du côté de Miller qu'il faut trouver la source principale de l'inspiration de cette première fournée. La noirceur explose en pleine face et la série n'a pas peur d'exploiter ce filon, quitte à sacrifier des personnages encore bien vivants dans les comics actuels.
En association avec Netflix, Marvel Studios s'attaque donc à un héros emblématique de la firme de Spider-Man : Daredevil, l'homme sans peur.
Enfant, Matt Murdock a sauvé un vieil homme qui allait se faire écraser par un camion. Une bonne action ne restant jamais impunie, Matt se retrouve victime du sort : le poids lourd transportait des produits toxiques qui se sont renversés sur ses yeux. Matt perd la vue...mais gagne quelque chose en retour : ses sens restant sont amplifiés et sa vue est remplacée par un sens « radar ». Son père, boxeur conscient que l'avenir de son fils passe par les études,le pousse à étudier et à travailler dur. Refusant de se coucher lors d'un match truqué, Jack Murdock meurt assassiné. Matt deviendra avocat, avocat spécialisé dans la défense des innocents, des démunis, des plus faibles...
La nuit, il enfilera un costume et un masque.
Dans une ville pourrie par la corruption, l'homme sans peur s'engage sur le chemin de l'espoir…
Héros moins vendeur et souffrant d'une réputation abominable dans le 7ème art, Marvel choisit de réhabiliter son héros sur le petit écran via le réseau de streaming Netflix ( un peu comme si Warner, échaudé par « Batman & Robin » n'avait pas conçu « Batman Begins » comme un film, mais soit).
La série s'écrit sous la supervision de Drew Goddard et Steven S.Deknight, des baroudeurs de la télé puisqu'ils ont longtemps officié pour un certain Joss Whedon. Leur approche est très simple : se baser sur les périodes de Daredevil les plus marquantes , à savoir celles basées sur les scénarios de Frank Miller , Brian Bendis et Ed Brubaker. Si l'ambiance noire et polar des deux derniers est bien présente, c'est bien du côté de Miller qu'il faut trouver la source principale de l'inspiration de cette première fournée. La noirceur explose en pleine face et la série n'a pas peur d'exploiter ce filon, quitte à sacrifier des personnages encore bien vivants dans les comics actuels.
La réalisation ensuite. Si elle est très télévisuelle et manque donc de moyens techniques et de temps pour les mettre en œuvre, il n'en reste pas moins que les réalisateurs ont des idées : on parlera encore longtemps de cette scène de baston dans un couloir où le hors champ et le travelling sont pensés et mis en œuvre avec une rare efficacité.
Bien entendu, la série n'est pas sans défauts : certains points de l'intrigue sont faciles ou convenus et sentent le déjà-vu ( surtout dans le déroulement de l'enquête principale ou des rares affaires traîtées par le cabinet « Nelson & Murdock » ) et l'aspect « film de 12 heures » peut parfois lasser si vous n'êtes pas un fan acharné du héros (évitez les marathons de visionnage dans ce cas précis).
Daredevil enterre profondément tout ce qui s'est fait à la télé depuis de trop longues années. Heroes,Smallville,Arrow,Flash, Agents of SHIELD et cet étron fumant de Gotham ont pour eux la puissance du nombre. Daredevil a la puissance de la qualité, raison pour laquelle cette série marchera bien, mais pas aussi bien que les produits formatés et sans saveurs (quoique si, ils ont un goût de pourriture).
"The man without fear" est là et puisse-t-il rester un moment en notre compagnie !
Bien entendu, la série n'est pas sans défauts : certains points de l'intrigue sont faciles ou convenus et sentent le déjà-vu ( surtout dans le déroulement de l'enquête principale ou des rares affaires traîtées par le cabinet « Nelson & Murdock » ) et l'aspect « film de 12 heures » peut parfois lasser si vous n'êtes pas un fan acharné du héros (évitez les marathons de visionnage dans ce cas précis).
Daredevil enterre profondément tout ce qui s'est fait à la télé depuis de trop longues années. Heroes,Smallville,Arrow,Flash, Agents of SHIELD et cet étron fumant de Gotham ont pour eux la puissance du nombre. Daredevil a la puissance de la qualité, raison pour laquelle cette série marchera bien, mais pas aussi bien que les produits formatés et sans saveurs (quoique si, ils ont un goût de pourriture).
"The man without fear" est là et puisse-t-il rester un moment en notre compagnie !
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