Ghost Rider est de retour. Et cette fois, il a un vrai scénariste avec lui. Car autant la période Daniel Way comportait de bons moments, autant cela était plus dû au fait que le monsieur avait trouvé de bonnes idées pour les aventures du personnage plus qu’a son (manque de ) talent pour les écrire correctement. La relève scénaristique est assurée dans ce tome 7 par Jason Aaron,connu des amateurs pour s’être fait les dents sur une série Vertigo (la branche adulte de DC comics,qui propose souvent de petites perles non-super-héroïques). Ce dernier montre en 4 épisodes qu’il a bien compris le personnage,ses habilités et son caractère et qu’il sait respecter la continuité (même quand cette dernière n’a pas toujours été glorieuse niveau histoires). Au dessin on retrouve le frenchie Roland Boschi qui possède un style frais mais pas toujours exempt de défauts (l’anatomie est parfois un peu..spéciale) mais qui est dynamique et agréable.
Jason Aaron rend la lutte Enfer- Paradis moins lisse que la sempiternelle lutte bien-mal,ici il y a des zones entre gris clair et gris foncé.Les anges ne sont pas forcément des enfants de cœur,ça serait peut-être même des enfants de salaud (ça en dit long sur Dieu).Et le cliffhanger final promet de beaux retournements. Enfin promettait puisque à première vue,Panini suspend la publication de Ghost Rider pour le moment,juste quand la qualité de l’intrigue montait en flèche.
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