Suite au succès de Batman Year One scénarisé par Frank Miller,DC comics lance Batman Year Two espérant bien profiter de la notoriété du « 1er » opus.
Hélas,trois fois hélas,le résultat est loin d’égaler le meilleur travail de Miller sur le chevalier noir de Gotham.
L’histoire est simple (simpliste ?) : 20 avant l’avènement de Batman, un justicier sanguinaire sévissait à Gotham : le Faucheur.
Or celui-ci est de retour. Ses méthodes n’étant pas aussi noble que celles de la chauve-souris,ce dernier décide de conclure une trêve avec la pègre pour l’arrêter.
Batman fait alors équipe avec un homme de main : Joe Chill,l’assassin de ses parents.
L’histoire est simple (simpliste ?) : 20 avant l’avènement de Batman, un justicier sanguinaire sévissait à Gotham : le Faucheur.
Or celui-ci est de retour. Ses méthodes n’étant pas aussi noble que celles de la chauve-souris,ce dernier décide de conclure une trêve avec la pègre pour l’arrêter.
Batman fait alors équipe avec un homme de main : Joe Chill,l’assassin de ses parents.
Outre le fait d’instaurer une nouvelle mythologie à la ville de Gotham et voir Batman se servir d’une arme à feu (ce qui n’arrivera plus) cet opus est loin d’être indispensable.
Nous sommes loin de l’ambiance noire et glauque de Year One. Les couleurs sont flashy et les dessins de Alan Davis ne rendent pas justice à la psyché de Batman,il n’est pas fait pour ce genre d’ambiance…plus à l’aise sur les Fantastic Four ou X-men.
Cela est vite résolu par l’arrivée de Todd Macfarlane ,ce dernier n’est pas encore le créateur de Spawn et son découpage est du coup plus classique et plus lisible…ce qui ne sera plus le cas de ces dessins au dernier chapitre lorsqu’il s’encrera lui-même, cependant cela renforcera l’impression de saleté émanant de Gotham,cela trouvera un écho dans les ruelles sombres,puantes,suintantes et délabrées de "Spawn" justement quelques années plus tard.
Nous sommes loin de l’ambiance noire et glauque de Year One. Les couleurs sont flashy et les dessins de Alan Davis ne rendent pas justice à la psyché de Batman,il n’est pas fait pour ce genre d’ambiance…plus à l’aise sur les Fantastic Four ou X-men.
Cela est vite résolu par l’arrivée de Todd Macfarlane ,ce dernier n’est pas encore le créateur de Spawn et son découpage est du coup plus classique et plus lisible…ce qui ne sera plus le cas de ces dessins au dernier chapitre lorsqu’il s’encrera lui-même, cependant cela renforcera l’impression de saleté émanant de Gotham,cela trouvera un écho dans les ruelles sombres,puantes,suintantes et délabrées de "Spawn" justement quelques années plus tard.
Bref un récit sans surprises ; l’identité du faucheur est dévoilée dès les premières pages et l’on tente vainement de rendre cela shakespearien en en faisant le père de la petite amie du moment de Bruce Wayne. Sans compter que là où Year One est un récit intemporel,Year Two n’est pas considéré comme faisant partie de la continuité : les nouvelles origines de Batman depuis Crisis on infinite Earth établissent que l’on ne connaît pas l’identité du meurtrier des Wayne.
3 commentaires:
En tout cas, les couvs' font pas envie du tout. L'histoire non plus. Ta critique non plus. Rien en fait...
Sinon, message reçu pour The Dark Knight. ;)
PS : Encore une fois le titre est bien choisi.^^
Oui c'est un gachis total..sauf deux épisodes par Macfarlane mais il avait pas encore appris à encrer quand il a attaqué le 3éme :s
je me rappelle l'avoir acheté sur un coup de tête en plus ce Year 2, Batman begins devait pointer le bout de son nez quelques mois plus tard et j'ai décidé de m'acheter un petit stock pour tenir: dark kngiht returns,year one,dark victory,hush et ce year two que je garde dans ma collection car impossible de le vendre sans avoir des remords après en pensant au pauvre pigeon..euh acheteur je veux dire.
;)
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