5 ans après avoir conclu leur trilogie Matrix (et 2 ans après avoir signé le scénario de l’adaptation de V pour Vendetta),les frères Wachowski quittent les ambiances sombres pour le monde du flashy avec Speed Racer,l’adaptation d’un dessin animé japonais devenu culte aux USA.
En s’attaquant à leur premier film pour la famille les frangins signent là une œuvre bâtarde et simplette dont les quelques lignes sérieuses du scénario ne sauvent pas d’une bêtise dont on les croyait incapable.
Speed Racer a la course dans le sang. Son père fabrique des bolides surpuissants et son frère Rex est un pilote hors pair…mais lorsque ce dernier meurt dans un rallye pour ne pas avoir succombé à la pègre, le monde de Speed bascule. Devenu le plus jeune pilote prodige, il résiste lui aussi aux magouilles et avec l’aide de Racer X il va tenter de faire tomber les escrocs qui polluent le monde des Grand Prix.
Bon,ça aurait pu être un bon film si les Wacho n’avait pas succombé à la facilité et si Joel Silver leur producteur adoré avait su les tenir un peu en laisse. Certes on assiste à des scènes montées brillamment (sont loin d’êtres manchots) mais à trop partir dans les délires visuels et les clins d’œil au monde des mangas et des animes japonais et bien on remercie la génétique de ne pas vous avoir fait épileptique (quant aux épileptiques en question,pour votre bien éloignez vous de ce film,vous risqueriez la crise mortelle).
Noyés dans un déluge d’effets spéciaux tous très cheap et souvent ratés-entendez par là que ça se voit mais à mort- (quoique que cela est sans doute voulu ils sont par conséquent réussis, paradoxale non ?) les acteurs ont peu de place pour jouer…ce qui est dommage avec un casting comprenant l’acteur montant Emile Hirsh (into the wild,the girl next door),John Goodman,Susan Sarandon,Christina Ricci (dont on espère que c’est une perruque qu’elle a sur la tête ) et Mathew Fox (Jack dans « Lost »).
Les quelques traits d’humour font mouches par contre,comme quoi tout ne peux être pourris au royaume des Wacho. Sans compter quelques idées visuelles qui même si elle ne sont pas révolutionnaires prouvent qu’ils ont encore des chances de réaliser quelque chose de bluffant dans le futur.
Néanmoins,si l’on met son cerveau sur « OFF » le spectacle visuel est de toute beauté (oui c’est kitsh et cheap mais c’est beau) et l’inventivité dans les armes embraquées sur les bolides est bien fun (encore une fois à conditions expresse d’éteindre son encéphale). Mais à force d’en faire trop (des circuits irréalistes,des véhicules défiant toutes lois de la gravité au point que même Néo ne pourrait en faire autant et un manque d’enjeux dramatiques) les frères risquent de perdre le peu de fans qu’ils leur restaient depuis Matrix Reloaded (qui fut conspué injustement mais j’y reviendrais sans doute un jour). Speed Racer c'est un peu l'anti-thèse de de la course de Pod dans Star Wars épisode I: La menace Fantôme: George Lucas n'en faisait pas assez et bien ici c'est tout le contraire!!
Un film à regarder mais pas à voir finalement (encore paradoxale,je me demande si les frangins ont voulu qu’on se triture le cerveau sans que l’on s’en rende compte cette fois-ci…).
En s’attaquant à leur premier film pour la famille les frangins signent là une œuvre bâtarde et simplette dont les quelques lignes sérieuses du scénario ne sauvent pas d’une bêtise dont on les croyait incapable.
Speed Racer a la course dans le sang. Son père fabrique des bolides surpuissants et son frère Rex est un pilote hors pair…mais lorsque ce dernier meurt dans un rallye pour ne pas avoir succombé à la pègre, le monde de Speed bascule. Devenu le plus jeune pilote prodige, il résiste lui aussi aux magouilles et avec l’aide de Racer X il va tenter de faire tomber les escrocs qui polluent le monde des Grand Prix.
Bon,ça aurait pu être un bon film si les Wacho n’avait pas succombé à la facilité et si Joel Silver leur producteur adoré avait su les tenir un peu en laisse. Certes on assiste à des scènes montées brillamment (sont loin d’êtres manchots) mais à trop partir dans les délires visuels et les clins d’œil au monde des mangas et des animes japonais et bien on remercie la génétique de ne pas vous avoir fait épileptique (quant aux épileptiques en question,pour votre bien éloignez vous de ce film,vous risqueriez la crise mortelle).
Noyés dans un déluge d’effets spéciaux tous très cheap et souvent ratés-entendez par là que ça se voit mais à mort- (quoique que cela est sans doute voulu ils sont par conséquent réussis, paradoxale non ?) les acteurs ont peu de place pour jouer…ce qui est dommage avec un casting comprenant l’acteur montant Emile Hirsh (into the wild,the girl next door),John Goodman,Susan Sarandon,Christina Ricci (dont on espère que c’est une perruque qu’elle a sur la tête ) et Mathew Fox (Jack dans « Lost »).
Les quelques traits d’humour font mouches par contre,comme quoi tout ne peux être pourris au royaume des Wacho. Sans compter quelques idées visuelles qui même si elle ne sont pas révolutionnaires prouvent qu’ils ont encore des chances de réaliser quelque chose de bluffant dans le futur.
Néanmoins,si l’on met son cerveau sur « OFF » le spectacle visuel est de toute beauté (oui c’est kitsh et cheap mais c’est beau) et l’inventivité dans les armes embraquées sur les bolides est bien fun (encore une fois à conditions expresse d’éteindre son encéphale). Mais à force d’en faire trop (des circuits irréalistes,des véhicules défiant toutes lois de la gravité au point que même Néo ne pourrait en faire autant et un manque d’enjeux dramatiques) les frères risquent de perdre le peu de fans qu’ils leur restaient depuis Matrix Reloaded (qui fut conspué injustement mais j’y reviendrais sans doute un jour). Speed Racer c'est un peu l'anti-thèse de de la course de Pod dans Star Wars épisode I: La menace Fantôme: George Lucas n'en faisait pas assez et bien ici c'est tout le contraire!!
Un film à regarder mais pas à voir finalement (encore paradoxale,je me demande si les frangins ont voulu qu’on se triture le cerveau sans que l’on s’en rende compte cette fois-ci…).
1 commentaire:
Mmmh...
Je passe mon tour sur celui là.
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