J’avais déjà
évoqué Agyar dans la critique du Dernier Loup-garou. Alors pourquoi ne pas en
parler de manière plus directe et moins évasive ?
John Agyar
est un séducteur au charme animal. Et à la vie un peu bohême. Il vient d’emménager
dans une jolie maison d’un quartier résidentiel…maison qu’il squatte et qu’il
partage avec Jim, fantôme noir américain et une vieille machine à écrire. Et
voila que ce bon John va nous raconter sa vie à partir de l’instant où il
découvre cette machine.
Tout le sel
de ce roman de ****** est que jamais, la créature ne nomme son état. John écrit
pour lui et il n’a pas besoin de se rappeler ce qu’il est ! Au lecteur de
deviner ! Les indices sont là et ne parlent pas qu’aux experts de la chose
(encore que, je suis peut-être un peu mal placé pour le dire).
Les codes
du roman de ****** sont respectés et l’auteur joue ,un peu, avec eux. En livrant
de manière brute le récit, Steven Brust, ne pose pas de regard compatissant ou
inquisiteur sur son héros. Le lecteur est donc à même de le découvrir dans sa
complexité, son ignominie mais aussi son charme et son côté chevaleresque tout au long de cette tranche de vie. Ses amours, ses conquêtes, ses emmerdes quand il s'agit de conquêtes déja fiancées. Une vie oisive mais loin d'être de tout repos, voila le quotidien de cet homme étrange qui n'en est peut-être pas un !
Tout
un programme ! Si vous aimez les *******, foncez !
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